14 octobre 2006

Des Chardons plein les poches:la démocratie sans débat

Aprés nous avoir fait le coup de la démocratie participative,
puis ce celle qui écoute le peuple, sous entendu que ceux qui ont des idées n'écoutent pas,
Mme Royal Madonne des sondages se réservent le droit de participer ou non aux débats, méprisant les règles itnernes pourtant édictées et controléesx par son propre compagnon qui est aux manettes  du PS.
Ce n'ets à n'en pas croire ses oreilles. Tellement peu assurée de sa capacité à tenir la distance lle se déroberait. Et, bien qu'est ce que cela va donner contre Sarko si elle est désignée et si il y a débat du second tour, si elle n'ose déjà pas débattre en interne.
Il est vrai qu'elle avait été minable contre Douste Blasy, quand il était encore Minsitre de la Santé au moment de la réforme de l'assurance maladie. Minable contre Douste, cela aurait du nous ouvrir les yeux
 
Les militants PS vont devoir se positionner sans débats, uniquement du diktat des sondages?
surprenante vision de la démocratie
 
 
Ou est cele fait du voyage à la Réunion.
Bartonole ironisait en disant qu'à chaque fois qu'elle prend l'avion elle a un coup de mou, puisque la dernière fois quand elle était en partance pour le Sénégal elle avait déjà défrayer la chronique
C'ets l'avion ou la destination pourla Réunion. Jospin n'a t'il pas connu ses premiers revers de campagne dans l'avion qui l'emmenait à la Réunion, où il avait traté Chirac de gateux vieilllissant
Ce doit être un coup du Vaudou!
 

Echos de campagne

Ségolène n'en rate pas une,
et surtout
elle ne manque pas d'air...
 
SAINT-DENIS DE LA REUNION, 12 oct 2006 (AFP) - Ségolène Royal, candidate à l'investiture socialiste pour la présidentielle, a déclaré jeudi qu'elle pourrait
ne pas participer à tous les débats organisés par le PS entre présidentiables, s'ils étaient "détournés de leur vraie destination".
En visite à la Réunion, Mme Royal a assuré qu'elle ne se laisserait pas "ballotter".
"Je ferai les débats dans la mesure où ils sont nécessaires", a-t-elle ajouté, tout en reconnaissant qu'ils sont "démocratiquement légitimes".
Mais, a-t-elle ajouté, "s'ils sont trop nombreux, si les débats sont détournés de leur véritable destination, à ce moment-là je me réserve le droit de ne
pas m'y assujettir".
"Je ne veux pas tomber dans les polémiques subalternes", a-t-elle ajouté devant la presse.
Six débats doivent avoir lieu entre les trois présidentiables socialistes, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn: trois débats télévisés
les 17 et 24 octobre et 7 novembre, et trois débats devant les militants les 19 et 26 octobre et 9 novembre.
Les militants socialistes éliront leur candidat le 16 novembre, et le 23 en cas de deuxième tour.

Echos de campagne:Votre opinion sera la mienne!

Jeudi 12 octobre 2006
 
Hier soir Ségolène courageusement n'a pas souhaité affirmer ce que serait sa position quant à l'entrée de la Turquie. Etrange pour quelqu'un qui aspire à assumer les plus hautes fonctions.
A quoi cela sert il d'avoir le pouvoir si ce n'ets pas pour assumer un dessein, un projet
n'avoir pour seule ambition que de faire ce que veulent les Français, autant élir Jérôme Jaffre à la Présidence de la République.
au moins il ne fera pas d'erreurs sur sur l'interprétation des sondages.
l'opinion est nécessairement conservatrice, parce que l'on a toujours peur duc hangement
donc il est nécessaire qu'un élu porte un projet et il lui appartient ensuite de convaincre les électeurs de soutenir ou non ce projet
 
 
Alors Mme Royal réaffrimez ce que vous disiez il y a plus d'un an sur l'adhésion de la Turquie, vous étiez pour. Mais il est vrai qu'il y a un an, vous n'étiez pas candidate à l'investiture.
 

Echos de campagne:Barnier tacle Royal

PARIS, 12 oct 2006 (AFP) - Michel Barnier, conseiller du président de l'UMP Nicolas Sarkozy, a estimé jeudi que "sur une question aussi importante" que
l'adhésion de la Turquie, Ségolène Royal "doit avoir une opinion".
L'ancien ministre des Affaires étrangères était interrogé sur LCI après la déclaration de la candidate à l'investiture socialiste. Mercredi, alors qu'on
lui demandait son opinion sur l'adhésion de la Turquie à l'UE, elle avait répondu: "Mon opinion est celle du peuple français, puisque c'est le peuple français
qui doit se prononcer".
"Sans vouloir l'insulter, a ajouté M. Barnier, j'ai pensé, en écoutant Mme Royal, à une affiche de Jean-Marie Le Pen il y a quelques années (...) qui disait
+vos idées sont les miennes+".
"Quelqu'un qui a l'ambition d'être président de la République ne peut pas dire cela. Sur une question aussi importante, elle doit avoir une opinion", a-t-il
ajouté.
L'ancien commissaire européen s'est déclaré "inquiet" que Ségolène Royal "ne dise rien" sur la question européenne. "Je ne suis pas rassuré. Les autres
Européens ne seront pas rassurés non plus", a-t-il jugé.
 
 

Echos de campagne:le débat au sein du PS

Mercredi 11 octobre 2006
 
Il est dommage que les débats internes du PS ne soit pas retransmis sur des ondes hertiennes.
Seule la chain e parlementaire retransmettra les débats. Certes tous ceux qui sont cablés, ou reçoient la TNT pourront regarder ce moment de démocratie interne,
mais tout les Français et les électeurs du PS ne pourront pas les voir
 
alors peut-être serait il utile que les sections PS, les fédérations socialistes organisent des réunions autour d'un téléviseur branché sur le débat pour permettre à tous les adhérents du PS de pouvoir être utilement renseignés en fonction des débats et de ce qu ediront rééllement les candidats et pas seulement les bons mots ou petites phrases nécessairement reprises par la presse.
Ainsi, le débat ne servira pas la machine à perdre comme s'en plaignait il y a quelques jorus Ségolène, mais bien les débats de fonds
les adhérents pourront ainsi choisir en toute connaissance de cause
et cela permettra aux socialistes de regarder ces débats ensemble. Cela ne sera peut être pas inutile de penser à rasembler pour l'aprés désignation.

Des chardons plein les poches:le plan de cohésion sociale à la radio

Mardi 10 octobre 2006
 
Avez-vous entendu les spots du Ministère de la Cohésion Sociale, concernant le CESU, chèque Emploi Service Universel?
La publicité fait apparaître qu'avec un abondement de l'entreprise, et une possibilité de défiscalisation pour celui qui deveint par ce baiis employeur, l'heure de servide ne coute plus que 4 ou 5 euros de l'heure. Dans ce cas  tout le monde peut recourir à ce type de service à domicile. Enfin tout le monde ou presque... Car la déductibilité fiscale suppose déjà que l'on gagne suffisammen por aller jusqu'au 12000 euros que prévoie nt de possibilités de défiscalisation.
Mieux encore l'entreprise peut également financer du CESU à la place d'une augmentaion de salaire. L'avantage pour elle, cette rémunération sera exonérée de cotisations sociales.
 
Donc ce dispositif qui permettra à la France d'en haut de faire travailler la France d'en bas, non seulement lui permettra d'avantageusement bénéficier d'une singulière baisse d'impots, quand on voit l'état de nos finances publiques, mais en plus cela permettra aux entreprises une fois de plus de rémunérer leurs salariés sans payer de cotisations sociales, alors même que l'on se lamente quue les comptes de la sécu sont déficitaires... la loi impose une compensation par l'Etat, à voir, si elle sera totale...
le CESU outil de la cohésion sociale,
surprenant outil de césure sociale surtout
Ah que l'on regrette le Ché rac qui fut élu en 1995 ret qui devait réduire la fracture sociale.

Echos de campagne:pauvre François!

François Hollande fut particulièrement àla pein dans ses réponses hier soir dans France Europe Express, pour expliquer ce qu'il adviendrait si Ségolène était en situation comme on dit aujjourd'hui.
il tente d'expliquer qu'il a un destin propre ce qui serait normal, mais ce à quoi perosnne ne croit
 
Ockrent et Olivier Duhamel furent particulièrement cruels dans leurs questions répétées pour savoir quel était son sentiment profond. Situation inédite s'il en est, certe, mais où il tente de maintenir une frontière entre le privé et le public
Il a raison de se préserver, mais pourquoi ne l'a t'il pas fait il y des années qund sa femme choisissait de faire la Une de Paris Matche t le 20h de TFA à la naissance de sa dernière fille en 92, quand elle était Ministre de l'Ecologie.
Il est aujourd'hui plus difficile de reprocher aux journalistes de ne pas savoir où la frontière se situe, d'autant qu'Ockrent, si elle était cruelle, comme ellle sait utilement l'être, n'était enrien dans le voyeurisme, mais dans l'analyse facteulle prospective légitime compte tenu de l'esprit de nos institutions. Elle souhaitait seulement que soit clarifier certains propos notamment de l'épouse de ce pauvre François, puisqu'elle disait qu'il ne bénéficierait, " ni passe droits, ni exclusions".
Vous me direz, qui est la plus cruelle, Christine Ockrent, ou Ségolène, qui sait trés bein que dans ce cas de figure, son compagnon ne sera jamais Ministre.
encore qu'en Pologne deux Jumeaux sont tout à la fois président de la république et Premier Minsitre
Pourquoi ne pas imaginer...
Non, nous sommes en France et le népotisme ne peut avoir cours.

Des chardons plein les poches:MMA, pas de blablas, mais bonjour les dégats!

Lundi 9 octobre 2006
 
 
Le PDg de cette fausse mutuelle se targue de révolutionner le marché de la concurrene. dans cette formule tout est dit. la santé est elle un marché,
La Mutualité Française il y a quelques années faisaient campagne pour rappeler que "ma santé n'ets pas un commerce" justement, bel esprit prospectif quant à ce que serait la politique de ses adversires.
Toute la question est de savoir si un système collectif de couverture de l'aléa santé doit être privilégié ou si l'on préconise une couverture individuelle, avec du bonus et du malus, comme pour les bagnoles.
Si l'offre de MMA remporte du succés, comment équilibrera t'on le syustème? La solidarité incarnée par la Sécu, ou les mutuelles en seconde intention est  fondée entre malades et bien portants, jeunes et vieux... Si MMA devient la complémtnaire des biens portants, qui payera pour les malades. Et comment sait on qu'une année on sera ou non mallade? ce type de système outre d'être dangereux est relativement une arnaque, puisqu'il faudra payer 15% de plus pour pouvoir prétendre à se "consommé ou remboursé".
 
Drôle d'époque ou l'on met en avant le seul individualisme, ou la presse dans un unanimisme peu critique présente ce annonce marketing comme novatrice et interressante.
Tout le monde oub lie que l'argen,t des mutuelles est celui de ses adhérents; Une mutuelle ne fait que redistribuer ce que cotisent ses adhérents. D'ailleurs d'aucuns devraient s'inquiéter à préférer les assurances privées. En effet, les mutuelles n'ont pas de capital à rémunérer aux àl'entour de 10 ou 15%, ni de budgets publicitaires colossaux. Elle n'ont qu'à assumer leur frais de gestion et payer des prestations, voilà tout. Elles sont par nature et de pa rla loi à buts non lucratifs,c e qui n'ets pas le cas des Compagnies d'assurances.
AAlors  choisissez bien et ne vous laissez pas guider par votre prétendu intéret immédiat, car sinon qui payera votre complémentaire dans dix ans si perosnne n'ets solidaire?
le PDG de MMA peut-être?

Réflexions:sécu:la fin, pour le moment

La réforme actuelle fait des choix pourtant très clairs. Nous ne rejoignions aucuns des deux systèmes existants, mais nous nous rapprochons tout de même du système américain.

            De plus en plus, les employeurs proposent des participations à la prise en charge de la protection sociale des employés, ce qui fait rentrer la couverture complémentaire comme un élément de la politique salariale au détriment de la réelle liberté individuelle,

Comme nous l’avons vus l’Etat impose des parcours de soins protocolisés comme l’ont fait les compagnies d’assurances américaines et leur respect conditionne le niveau de remboursement

Le régime obligatoire se focalise sur la prise en charge du grand risque et la prise en charge des plus démunis, relevant de la CMU, se désengageant de la couverture obligatoire de la majorité au bénéfice des complémentaires.

On sectorise les risque en créant une fausse cinquième branche du risque  à la sécurité sociale pour la question de la prise en charge d’un risque croissant, celui de la dépendance qui restera structurellement déficitaire, et qui de ce fait là était de manière surprenante sorti de l’assurance maladie…

Sans vouloir être paranoïaque, on voudrait solvabiliser le marché de la complémentaire santé, le rendre attractif aux opérateurs complémentaire santé, que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Cela est a rapprocher d’un chantier ouvert en 1994, par l’OMC où la France accepta sous dix ans, d’ouvrir la santé à la libre concurrence, tout comme l’éducation, en ratifiant l’AGCS, Accord Général sur le Commerce et les Services.

1994-2004 ?

 

Le système français qui était un système paritariste depuis 95 s’est considérablement étatisé, et cette fois ci encore l’Etat prend plus de place est réaffirme même son rôle prééminent dans la garantie de l’accès aux soins et de l’utilisation de l’argent consacré à la santé.

Mais à y regarder de plus près, les limitations de liberté concernent le patient que l’on contraint à rentrer dans des systèmes protocolisés comme cela existe aux Etats-Unis ; Les Compagnies d’assurance ont depuis longtemps tempérée la liberté de leurs assurés en conditionnant leurs remboursements aux respects des HMO. Ces références opposables, ces parcours de soins fléchés, nous allons les connaître en France, au travers du médecin traitant,  de la traçabilité des prescriptions avec la carte vitale,  et une meilleure coordination des soins grâce au dossier médical personnel.

 

Ces mesures ne sont pas forcément à condamner a priori, car elles peuvent avoir un intérêt plus essentiel que financier, c'est-à-dire la rationalisation du système, sa meilleure efficacité.

Pour autant nous pouvons être légitimement inquiets car nous assistons à une américanisation de notre système de protection sociale de manière larvée. Une fois encore, pour ne pas faire de vagues, sous couvert de consensus, et d’équilibre financier, les assurés sociaux ont été bercés d’une douce illusion, que la réforme consistait à prendre des mesures techniques, financières pour sauver le système, sauvegarder le pacte social de 1946.

 

Si nous voulons être traités en citoyens responsables, il nous faudra accepter de faire de vrais choix, difficiles courageux, avec force et sagesse. Il est quelquefois nécessaire de trancher, si l’on ne veut pas louvoyer.

En conclusion, je ne vous dirai pas si cette réforme est bonne ou mauvaise, chacun peut se faire son opinion. Ce que j’ai tenté de faire c’est de vous donner des éléments de référence pour vous montrer que cette réforme changeait la philosophie de notre système de protection sociale,. En matière de gouvernance et de maîtrise médicalisée des outils ont été mis en place pour réguler le système.

Le tout est de savoir quelle est la volonté du legislateur.

Deux indications quant à cette volonté :

            La répartition de l’effort financier pèse essentiellement sur les assurés sociaux, extension de l’assiette de la CSG, du CRDS…

            Le forfait de un euro par consultation, .disposition critiquable, s’il en est car c’est

une  mesure financière aveugle qui frappe ceux qui seront malades. Cette mesure ne sera en rien responsabilisante, puisqu’elle n’est pas sujette à l’exercice d’un choix. Or on sait que pour responsabiliser quelqu’un il faut qu’il ait le choix.

De plus, quand on voit le sort du forfait hospitalier, qui était de 3 euros en 1983, à sa création, il est de 14 euros aujourd’hui, et sera de 16 euros en 2007. Pourquoi cette franchise, qui n’est rien d’autre qu’un ticket modérateur d’ordre public n’augmenterait pas dans les mêmes proportions.

 

 

 

La liberté aura un prix, mais tout le monde ne sera pas libre, parce que tout le monde n’en aura pas les moyens. Par ces mesures on conditionne la liberté du patient à sa faculté contributive…

Faute de vrais choix, assumés, nous  nous rapprochons du système américain, en tenant un discours généreux, mais mensonger. Aujourd’hui qui peut dire qu’il contribue en fonction de ses moyens, et reçois en fonction de ses besoins ?

 

Progressivement nous perdons nos libertés tout au moins en tant que patient, y sommes nous prêts nous a-t-on réellement présentés les choses ainsi ?

 

N’aurions nous pas du privilégier un réel système égalitaire au prix de ce renoncement à cette liberté ? Puisque là nous aurons un système de protection sociale plus contraignant, mais pas forcément moins cher, et certainement pas plus efficace ou égalitaire.

 

Pouvons nous tolérer  plus longtemps de ne pas être égaux devant le traitement de la maladie.

N’est ce pas  cela la vraie égalité républicaine accepter de perdre un peu de notre liberté pour faire en sorte que nous soyons tous égaux, ou tout au moins un peu moins inégaux.

 

Réflexions:la sécu, la suite

Samedi 7octobre 2006
 
la suite de cette analyse de fonds sur la sécu
Il nous faut réfléchir compte tenu du constat que nous aovns établi où sont les marges de manoeuvre que nous avons, vers quel système de santé nous devons aller
 
 
 

A l’opposé, le système  américain très asssurancialisé.  A l’exception des très pauvres,  et des plus de 65 ans, vous n’êtes pris en charge que dans la mesure où vous avez souscrit un contrat assuranciel. Vous êtes couverts, protégés et remboursés   à la hauteur du contrat que vous avez souscrit.

Le principe qui sou tend ce système est celui de la liberté. .L’inconvénient essentiel est que pour celui qui n’a pas le moyens de souscrire un contrat et qui n’est pour autant pas assez pauvre pour être pris en charge il n’a pas de couverture santé et sauf à aller à l’hôpital est tombé sur le Dr Green, il ne sera pas soigné. Pour ceux qui connaissent Urgence ils comprennent ce que je veux dire, en fonction du médecin sur lequel vous tombez, Green ou Romano, vous serez ou non soigné.

Heureusement, pour beaucoup d’américains cette couverture est prise en charge par l’employeur, sauf pour ceux qui vont de boulots précaires en boulots précaires, la protection sociale est un élément de la rémunération.

La liberté est pour autant plus relative qu’il n’y parait car les compagnies d’assurance ont régulé le système, mais nous en reparlerons.

 

Le Système Français, exception culturel dans ce domaine aussi est une sorte d’hybride ou plutôt de Chimère.

En effet, il est basé sur une assurance obligatoire pour les travailleurs à la base,  et progressivement il va y avoir une extension de la couverture, et cette solidarité professionnelle initiale, deviendra une solidarité nationale, en 1998 avec la CMU.

Ce système de ce fait peut apparaître donc comme égalitaire, puisque tout le monde est couvert.

Un des slogans de la sécu fut longtemps, « on cotise’ selon ses moyens, on reçoit selon ses besoins ». Magnifique formule, qui comme nous le verrons s’avère de moins en moins vraie.

Ce système est également très libertaire puisque le patient peut aller voir le praticien qu’il veut, comme il veut, quand il veut. De son coté le praticien peut s’installer où il veut et pratiquer les tarifs qu’il veut (dans une fourchette peut contraignante) et prescrire ce qu’il veut sans aucun contrôle. Les praticiens revendiquent très jalousement leur statut de médecins libéraux de 1927 et jusqu’à maintenant aucun élu n’a osé remettre ce statut en cause.

Donc nous sommes dans un système où patients et praticiens se soutiennent puisque tout le monde est libre de faire ce qu’il veut.

La réforme de 2004 met un coup de frein important à cette liberté, au moins pour les patients  puisque leur niveau de remboursements sera conditionné à la limitation qu’ils accepteront de leur liberté en intégrant des réseaux de soins coordonnés jugés plus vertueux par le législateur. De leur coté les praticiens auront une obligation de formation continue, et des contrôles, une évaluation. Pour autant les médecins continueront à pouvoir s’installer comme ils le souhaitent, c'est-à-dire pour certaines professions en fonction de la faculté contributive de leur patientèle. Pourtant certaines professions, par ex les pharmaciens, ont bien une limitation de leur liberté d’installation, aussi pourquoi ne pas imposer certaines restrictions aux médecins.

Jusqu’à maintenant nous avons bénéficié d’un système totalement déresponsabilisant puisque chacun est libre et que cette liberté est financée, garantit par la solidarité collective.

Cette liberté est viciée puisqu’elle n’appelle pas de choix, pas de contrainte, ou les concepteurs de la sécu, étaient des utopistes qui croyaient qu’en hommes libres et de bonnes mœurs chaque assuré sociale se préoccuperait de l’équilibre macro-économique de l’assurance maladie.

 

Le Système Anglais est égalitaire, mais restreint énormément la liberté individuelle, peut imposer une attente,  le système américain, est très libérale mais suppose une faculté contributive, le système français était un système  de pleine liberté garantit par la solidarité collective.

Mais pour savoir lequel de ces systèmes est intéressant il faut également en mesurer l’efficacité.

 

Il est difficile de trouver des critères sur lesquels tout le monde sera d’accord, pourtant je vais tenter d’en utiliser quatre.

L’égalité d’accès aux soins

Le coût économique

L’efficacité médicale

Le sentiment de satisfaction

 

 

Le Meilleurs accès aux soins appartient au système anglais et d’Europe du Nord.

Garantit par l’Etat tout le monde peut y accéder

Le système français a un accès aux soins relativement défaillant car si l’on se réfère aux carnets de santé de kervascoué, on peut remarquer que d’un département à l’autre on a plus ou moins de chances de pouvoir être soigné avec certaines techniques médicales . et compte tenu de la sectorisation médicale, on se retrouve avec un accès différents , il vaut mieux être à Nice ou à Paris si on est cardiaque, qu’en Picardie par exemple…

 

Le système américain lui ne  prétend pas garantir l’égalité d’accès aux soins, et ses résultats sont peu inférieurs aux systèmes français. En effet tous les américains qui travaillent et qui ont un emploi stable se voient payer cette assurance santé par leur employeur.  La difficulté existe surtout pour les américains ayant de faibles revenus ou des situations de travail précaires. Ils sont tout de même  plus de 30 millions.

 

 

Le coût économique.

Il y a le coût global c'est-à-dire la part du PIB consacré à la santé,, et la part restant à charge du patient. Là encore le système Britannique et d’Europe du Nord est le plus performant, sur analyse coût efficacité. En effet on est entre 7,2 et 8% du PIB en fonction des pays. Avec un reste à charge de moins de 0,6% en moyenne.

En France la part du PIB consacré aux dépenses de santé est de 9,8%, et nous devrions être à 10% en 2005.

Aux Etats-Unis Ils sont à 14,5%. Mais aux Etats-Unis, leur analyse est que cela est bon pour l’Economie, la santé appartient aux services, cela crée de l’activité économique.

Pour le Système US, bien évidemment la question du reste à charge ne se pose pas, puisque la couverture  « publique est extrêmement faible. En revanche en France, où on souhaite toujours réduire l’augmentation des dépenses de soins, et où chaque année l’ONDAM est dépassé, le reste à charge est aujourd’hui de plus  de 2%. Le caractère égalitaire est donc très relatif en France contrairement à ce que l’on peut croire. Pour celui qui n’a pas les moyens de se payer une complémentaire et même une sur complémentaire le système est très excluant.

 

 

L’efficacité, l’efficience médicale du système de soins. Ce critère est certainement le plus délicat à  appréhender.

Nous regarderons des critères de morbidité et mortalité.

Le système suédois en terme de mortalité infantile est  très intéressant il est de 25% plus favorable que le système français.

Si l’on analyse les chiffres de notre espérance de vie à 35 ans, entre un cadre supérieur et un ouvrier agricole, la différence de vie espérance de vie est de 12 ans en France, notre système est donc là encore loin de nos espérances et souhaits à tous.

 

Pour analyser la question de l’efficacité, nous pouvons également regarder la questions des risques iatrogènes, on considèrent que cela entraîne plus de 50000 hospitalisations par an, et pas loin de 10000 décès. Donc on peut voir les limites et les risques liés à une liberté totale. Ce risque existe dans les autres systèmes, mais est nettement plus encadré, et limité.

 

Une autre critique est à apporter à notre système surtout dans l’évolution tarifaire qui va arriver dans les mois à venir. En effet les systèmes de nomenclatures tels que nous les avons connus vont être transformés, mais pas forcément dans le bons sens. Au travers notamment de la TAA tarification  à l’activité, nous allons encore plus privilégier l’acte technique que l’acte médical. Sur quel principe d’efficacité médicale a-t-on décrété que les radiologues ou les biologistes seraient les praticiens les mieux rémunérés. La TAA fera remonter le niveau de rémunération des chirurgiens, mais qu’en est il de la médecine interne par exemple.

 

Aux Etats-Unis pour ceux pouvant entrer dans les meilleurs pôles d’excellence ils sont très bien soignés.

 

 

 

Le critère de satisfaction

Là le système français est plébiscité par rapport aux ressortissants des autres pays. Le système anglais ou suédois est considéré par ses utilisateurs alors même qu’il coûte moins cher, est plus efficace, et plus égalitaire il est considéré comme trop contraignant. Cela peut paraître surprenant et pourtant. On peut comprendre que quand on a un problème de santé on souhaite ne pas attendre, la souffrance même si elle n’est pas vitale n’a pas de prix. On peut certainement le comprendre. .Combien de temps accepterions nous d’attendre  en cas de nécessité d’une opération de la hanche, douze mois ?

Il est difficile de juger nos amis anglais ou suédois qui souhaitent changer de système et de dire qu’ils sont égoïstes.

En revanche nous, nous devons être attentifs au fait que dans notre système, l’attente existe déjà, dans bon nombre de spécialités il n’est pas rare d’attendre 3 à 6 mois pour obtenir un rendez vous. .Ne faut il pas .s’interroger sur notre aptitude à limiter notre liberté au profit de la collectivité, malgré tous nos grands discours très généreux.
 
 
la suite demain ...

Réflexions:La Sécu

Vendredi 6 octobre 2006
 
le rapport de la Cour des Comptes sur la sécu vient de sortir. toujoiurs trés interressant de lire ce volumineux rapport. En effet,  il met à l'index la réforme de 2004, comme n'ayant pas permis d'aboutir à un retour à l'quilibre pour 2007 comme annoncé lors de l'adoption de la réforme en 2004.
La Cour attend donc des  mesures fortes pour parvenir à une plus grande efficience  des dépenses de santé
 
La réforme de l'hopital  devra entrainer des économies si l'on ne veut pas durablement rester à un haut niveau de déficit  sur le budget de l'assurance maladie.
Toutes les branches de la sécu sont maintenant déficitaires belle performance. La dette sociale renvoyée à la CADES, ce qui eprmet ed rémunérer grassement les banquiers préteurs fait peser cette dette sur les générations futures.
Drôle d'époque qui ne se préoccupe plus du deveir de ses enfants
drôle d'poque où l'on fait croire à l'opinion que  le déficit est inéxorable alors même que c'ets une démission politique que de décider de ne pas voter les comptes en équilibre. Les comptes sociaux sont déficitaires commes ceux de l'Etat toutes les fois  où nous décidons de ne pas mettre en face  les financements collectifs , qu'ils viennent de l'impot, ou des coitsationssociales.
 
Au delà de l'équilibre des comptes nouspouvosn légitimement nous itnerroger en revanche de l'efficience des dépenses de santé, compte tenu que ce budget est considérab
notre responsabiltié de citoyensest de nous emparer de cette question car elle nous concerne tous.
Reprenons une analyse un peu historique et que nous tenterons également prospective.

Compte tenu du constat de quasi faillite du système de soins, une réforme paraissait indispensable à presque tout le monde, à part peut-être une minorité qui espérait  un retour à l’équilibre par des affectations fléchées de certaines recettes, comme les taxes sur les alcools et tabacs. Mais la première question à se poser, avant même le retour à l’équilibre financier qui est un impératif de saine gestion de l’argent public, c'est-à-dire le notre, en tant qu’assuré social au travers des cotisations sociales que nous payons, c’est de savoir si l’argent est utilisé le plus efficacement possible. Est-ce que l’utilité sociale de l’euro investi, est la meilleure possible, ne peut on pas en attendre plus. Voilà pour moi une question légitime à se poser en tant que gestionnaire de la protection sociale.

 La question ne devrait pas être de faire des économies pour faire des économies, mais de savoir où affecter les moyens pour avoir le système de santé que nous avons réellement voulu, en fonction d’objectif que nous avons collectivement décidés.

 La question financière consiste, ensuite, à répartir de la manière la plus juste possible, ce que coûte le système, et on voit si nous sommes collectivement prêt à faire cet effort,.

N’est-ce pas  cela la démocratie sociale.

Malheureusement sur ce point, nous ne pouvons pas dire que nous allions vers un progrès, puisque nous s sommes plutôt e plein recul, plus personne ne parle d’élection dans les conseils des organismes paritaires de l’assurance maladie, les dernières élections datent de vingt ans

Le pouvoir délibératif des administrateurs des organismes d’assurance  maladie est nettement amoindri et le parlement ne semble pas disposer à renoncer aux pouvoirs qu’il s’est arrogé en 1995.

 

Mais sur le reste, en matière de gouvernance, de financement et de maîtrise médicalisée  cette réforme n’a pas fait les choses à moitié en matière de médecine ambulatoire.

En effet, contrairement à ce qu’on put en dire un certain nombre de commentateurs politiques, syndicaux ou de la masse média, cette réforme est une vraie réforme en profondeur, nous sommes bien loin d’un replâtrage, ou d’une réformette. Pour en prendre toute la mesure il faut lier l’analyse de cette loi, à celle sur la santé publique, cela faisait 102 ans qu’il n’y avait pas eu de loi de santé publique dans ce pays, le lier également à l’étude de la loi sur la décentralisation régionalisation, et également la loi sur l’autonomie mettant en place la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité et d’Autonomie).

C’est fou, comme on réforme en France en Juillet août, surtout quand il n’y a pas de canicule…

 

Le suite demain...
 

Revue de presse:La démocratie d'opinions

Jeudi 12 octobre 2006
 
Alain Duhamel, a écrit un trés bon papier dans Libération
Il y analyse admirablement les ressorts de campagne de Ségolène et de Sarko
analyse croisée, de stratégie de commmunication plus que politique
 
extrémement interressant
jugez vous mêmes.
 
Rebonds
Politiques
Alchimistes de la démocratie d'opinion
Par Alain DUHAMEL
QUOTIDIEN : Mercredi 27 septembre 2006 - 06:00
La précampagne présidentielle ne s'achèvera qu'à la mi-novembre, avec la désignation de la candidate ou du candidat officiel du PS par les adhérents. C'est
à ce moment-là seulement que s'ouvrira la campagne elle-même et que commencera la compétition entre les prétendants brevetés. Pourtant, avant même la fin
du prologue, quelque chose d'essentiel est en train de se produire : la République présidentielle semble tout près de succomber à l'ultime métamorphose
qui la transformerait en démocratie d'opinion. Les deux principaux protagonistes, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, agissent déjà de plus en plus ouvertement,
de plus en plus résolument, de plus en plus méthodiquement comme s'ils se trouvaient dans ce cadre-là. La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur
et président de l'UMP n'avait pas hésité, au plus fort de la polémique qu'il avait déclenchée à propos de la justice, à s'écrier «les Français me comprennent»,
façon de dire qu'il ne se reconnaît responsable de ses paroles et de ses actes que devant eux. Symétriquement, Ségolène Royal, interpellée sur ses réticences
à débattre devant les militants, avait lâché tranquillement : «C'est aux Français que je m'adresse.» Tant pis pour les partis, tant pis pour le Parlement,
tant pis pour les institutions représentatives, tant pis pour les formes traditionnelles de la démocratie : tout risque de passer par le dialogue direct
entre ce candidat et cette candidate et l'opinion puis, si l'un des deux l'emporte, entre le chef de l'Etat et l'opinion. Ainsi se profile l'aboutissement
d'une transformation de la Ve République en démocratie de l'éphémère, du sentiment et des passions, des préjugés et des transgressions.
Il ne s'agit pas de découvrir soudain une évolution entamée depuis belle lurette. La Ve République a dévoré les corps intermédiaires, ligoté le Parlement,
calomnié les partis, créé le vide autour de ses présidents, comme s'ils étaient le seul chef d'exécutif du monde démocratique à ne pouvoir respirer que
protégés par un cordon sanitaire. Depuis plusieurs années, la personnalisation du pouvoir tend à se dégrader en «pipolisation» de la politique. Le facteur
inédit qui risque de faire basculer la Ve République vers la démocratie d'opinion, stade ultime du triomphe de l'émotion sur la rationalité, c'est que
les deux cofavoris de l'heure en mettent déjà les recettes en oeuvre. Il faut leur reconnaître le mérite de la franchise : non seulement ils ne cachent
pas leur stratégie mais ils l'assument l'un et l'autre. Nicolas Sarkozy, déjà maître de l'appareil de l'UMP, omniprésent dans les médias, interpelle directement
les Français sur des thèmes sélectionnés avec soin pour se prêter à la mécanique de la démocratie d'opinion (justice, sécurité, immigration, régimes spéciaux,
carte scolaire, etc.). Ségolène Royal braconne plus légèrement mais non moins systématiquement sur les mêmes terres, enjambant avec audace le PS pour mieux
le conquérir grâce au levier puissant de sa popularité. Le plus saugrenu de l'histoire est que si Nicolas Sarkozy revendique la présidentialisation de
la Ve République, nombre de partisans de Ségolène Royal rêvent au contraire de démocratie parlementaire.
On n'opposera pas, d'un côté, l'animation active de l'UMP et, de l'autre, l'étendard de la démocratie participative pour se défendre de telles dérives.
Cela ne résiste cependant pas à l'examen : l'autorité épanouie des deux alchimistes de la démocratie d'opinion, leur autodétermination absolue, spectaculairement
symétrique, balaie la rhétorique participative. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal tentent de se construire un trône sur les sentiments et les passions,
sur la séduction et les emportements. Ils savent pourtant l'un et l'autre à quel point la démocratie d'opinion, si elle peut aider à la conquête du pouvoir,
en handicape l'exercice. L'instantanéité, l'irrationalité, la fragilité des comportements sur lesquels elle joue n'a plus à être démontrée. Si la démocratie
n'est pas médiatisée par un système représentatif solide et influent (la Ve République a beaucoup à reconstruire sur ce point), elle devient prisonnière
des fluctuations des sentiments. Les Français n'ont-ils pas été pour, puis contre la peine de mort, favorables aux nationalisations puis aux privatisations,
violemment hostiles aux libérations conditionnelles et ulcérés par la détention provisoire, allergiques à maintes réformes (retraites, maladies, fiscalité,
éducation ...) puis soudain décidés à faire mouvement sans attendre ? Ne s'enthousiasment-ils pas pour des personnalités politiques nouvelles, parce que
nouvelles, avant de les rejeter férocement pour parfois les ressusciter ? Doit-on bâtir un gouvernement sur le sable de l'opinion ? Faut-il élire un ou
une présidente parce qu'ils savent faire vibrer mieux que d'autres les cordes affectives ? Comment construire un projet rationnel, cohérent durable sur
l'évanescence d'une popularité, sur un donjuanisme politique encouragé par les médias qui, pour la plupart, n'ont qu'une idée en tête après quelques expériences
malheureuses (le 21 avril 2002, le rejet du référendum européen, les tambours et trompettes pour tant de candidats bientôt abandonnés), surfer sans risque
ni gloire sur le sillage de la démocratie d'opinion ?
 
 
Alain Duhamel

Portrit:Hollande

Mercredi 4 octobre 2006
 
Hollande ne sera pas candiat. Quelle surprise!
il roule pour sa femme, quelle surprise!
 
Ay cabient de Mitterrand à l'Elysée  depusi 81, repéré par Attali, il deviendra député de Thulle en 88.
Battu en 1993, il retrouvera son siège en 1997. Premier Secrétaire délégué sur proposition de Jospin, il sera élu par les militants quelques mois plus tard.  il gagnera tous les congrés, Grenoble en 2000, Dijon en 2003 et le Mans en 2005, ce qui amèneront certains de ses "amis" à le nommer culbutto. En dépit de tous les adversaires qui devraient l'abattre, il est toujours là. Cela montre une certaine capacité
 
Il a su dansl'adversité rassembler la famille socialiste, aprés le 21 avril, et aprés le 29 mai. Il a su profiter des victories oppotunes de lagauche  notamment en 2004. débarrassé de la tutelle de Jospin, il tente de jouer sa propre partition et de pousser son avantge jusqu'au bout
Mais sa compagne, l'encombrante Ségolène, le contraint à jeter l'éponge, et beau joueur  il met tout en oeuvre pour l'avènement Royal.
Etonnant couple, qui se soutient successivement  en fonction des aléas de la vie politique aux hasards de la vie publique.
 
Que deviendra t'il au delà des électiosn législatives aprés une éventuelle victoire de la gauche, comme il le dit, il ne faut aps bruler les étapes et se mettre déjà en ordre de bataille
 En bon chef d'orchestre, il tente de regrouper les ingrédientss et de faire prendre la sauce.
 
Espérons que nous ne seront pas victime d'indigestion  au moi demai 2007, comme en 2002.

Portrait:Jack jette l'éponge

Lundi 2 octobre 2006
 
Jack Lang au 20h de TF1 jette l'éponge.
Aprés bien des circonvolutions, nous comprenons que  pour éviter le ridicule d'un score nécessairement décevant car il n'y avait pas d'espaces politiques possibles il préfère utilement ne pas aller au combat interne. En effet, Jack Lang bien que trés populaire n'a pas de réseaux propres, il n'incarne pas une ligne politique. Fabiusien d'origine, et jamais accepté par les autres courants il n'incarne pas une option quelconque. Il ne pouvait que baser sa campagne sur sa popularité, et ce créneau lui est disputé par Ségolène.
 
on peut comprendre également au travers de son intervention qu'il a ainsi préservé l'avenir et ses chances enfin de pouvoir exercer ses talents dans des secteurs autres que ceux où il a laissé sa trace avec plus ou moins de bonheur, la Culture et l'Education Nationale.
 
Jack Lang, aussi agé que Jospin, 67 ans, jeune Doyen de la Fac de Droit, Théatreux émérite, met en oeuvre le Festival de Théatre Universitaire de Nancy. Trente ans aprés, les nancéens s'en souviennent encore, et luirendent toujrous hommage. les métallos de Neuves Maisons se souviennent encore les larmes dans les yeux de la représentation de Faust aux pieds des Hauts-Fourneaux. C'était le temps où la gauche tentait de rendre accessible en acte la culture à tous et particulièrement à ceux qui en était socialement exclus.
 
Ministre bouillonnant, vibrillonnant de la Culture de Mitterrand il défraie la chronique par des proejts majestueux qui flatttent l'orgueil du Président de la république,  la Grande Bibliothèque, la Pyramide du Louvre, l'Opéra Bastille...
Mais il mettra la Culture dans la rue, par des manifestations popualires qui lui ont survécues, aucuns de ses successeurs n'ayant jamais osé les remettre en cause, Fête de la musique, di cinémat, les Zéniths...
Ministre de la Culture pendants dix ans, il a largement marqué ce Ministère pendant plsu de 20 ans. Il a rendu la Cuture populaire, accessible, joyeuse, et sexy.
Il s'ets servi de la Culture pour sa popularité et a mis sa popularité au service de la Culture.
Minsitre de l'Education Nationale une première fois en 92, dans le gouvernements des derniers mitterandistes, il a su habilement calmé les imaptiences du SNES, et a garanti la paix sociale. Mais il a su aussi céder sur l'essentiel, en signant les accords Lang Cloupet, qui mirent à mal la laïcité.
il retrovua la rue de Grenelle en 2000, aprés que Jospin l'ait rappelé pour éteindre les incendies qu'Allègre son fidèle ami ait mis à feu et à sang l'Education Natioanle et largement risqué de compromettre les chances d'élection de ce cher lionel. Jack Lang eut pour mission de ramener le calme dans la maison. Jospin faisait d'une pierre deux coups puisque enmême temps il dégageait l'horizon incertain de son ami Delanoé qui briguait l'investiture à la Mairie de Paris.
 
Lang en 2001 perdit trés naturellement la Mairie de Blois, apréd avoir marqué son envie de Paris.
Il restera les rendez-vous de l'histoire qu'il a initié
et tout ce qu'il fait pour cette ville. Afin  de ne pas risquer de perdre également les législatives en 2002, il se fit parachuter uen fois de plus, dans le Pas de Calais en devenant Député de Boulogne sur Mer.
Il a admirablement embrassé la cause des marins pécheurs, et est particulièrement  assimilé, ce qui était loin d'être gagné
 
Il restera un grand Ministre de la Culture, et une figure trés singulière dans la famille socialiste.

Des chardons plein les poches:de l'eau dans le gaz

mardi 3 octobre 2006
 
Les Déoutés ont voté le projet de Thierry Breton de privatisation de Gaz de France pour permettre la fusion avec Suez.
Bien que le Ministre des Finances Sarko 1er, ait engagé la parole de la France, en 2004 devant la représentation nationale que GDF resterait publique.
On peut se demander si ce choix de privatisation en urgence a un but économique et financier, ou purement politique,montrer que le Ministre de l'intérieur actuel n'a su tenir parole.
Quand on  voit l'energie avec laquelle son successeur à Bercy s'emploie à expliquer que l'on ne pouvai dans l'interet de la France prendre de tels engagements à l'époque, on peut s'interroger
De quoi nous parle t'on?
Il faut privatiser GDF pour que fusionner avce Suez, le groupe français puisse être un plus gros opérateur pour pouvoir achetr le gaz en quantité suffisante pour pouvoir peser sur les tarifs pratiqués par les fournisseurs. Et si les regroupements mondiaux se poursuivent avec qui faudra t'il fusionner pour pouvoir peser la fois suivante?
pourquoi ne pas nationaliser Suez et maintenir un pôle public de l'éergie, compte tenu de la question cruciale que l'énergie représente pour l'avenir de la planète.
 
De manière surprenante Debré, parvint à convaincre le PS et le PCF de cesser leur guérilla parlementaire pour empécher l'adoption du texte, par des mesures dillatoires par l'écriture d'amendements.Alliance objective des chiraquiens et de l'opposition pour caintraindre, en évitant le 49-3, que les Députés sarkosistes  votent ce texte et ne puissent lors des prochaines élections législatives dire qu'ils étaient contre.
 
Sureprenant pas de deux
On est décidemment déjà en campagne!

Portrait:Fabius, la chrysalide chez Fauchon

Dimanche 1er octobre 2006
 
Fabius depuis le débat sur le traité consitutionnel européen a adopté une posture de gauche. Cela est il du à ses nouveaux alliés, Mélanchonet le peu de troupes qui lui reste?
Est ce un calcul tout à fait cynique, que perosnne dans les prétendants possibles ne peutâdopter ce créneau, donc il y a une case qui reste vacante?
Est ce le mimétisme avec Mitterrand qui disait que la parti se prenait par la gauche et les élections se remportaient au centre?
Est ce rééllement une mutation idéologique?
 
Aprés tout pourquoi pas.
Fabius, comme d'autres hommes politiques peut trés bien  avoir pris conscience que le social libéralisme outre le risque de ne plus faire aparaitre ce qui séparait la gauche de la droite sur la question économique et social, avait le risque apr dessus tout de ne donner aucuns débouchés politiques aux catégories les plus modestes
Il y a plusieurs manières de croire que l'on pourra redonner du travail à tous, des moyens de subsitance minimaux pour vivre dignement.
Soit le libéralisme et la croyance quasi mystique que le marché régulera tout cela naturellement
soitla sociale démocratie qui entend que ce soit l'Etat quirégule l'organisation sociale.
La plannification sera t'elle remise en oeuvre
l'Etat se montrera t'il pragmatique ne s'interdisat ni privatisation, ni nationalisation en fonction de ce qu'il entend mener comme politique économique et sociale?
 
Ce qui est interressant dans le pari de Fabius, c'ets le fait qui'il recentre le débat nécessairement à gauche en donnant une sortie politique à une partie du PS, à tout une partie de la gauche
la question se pose de sa sincérité. Non par angélisme, mais parce que comptet enu du divorce entre l'électorat et le politique il sera dangereux de promettre ce que l'on sait ne pas pouvoir mettre en oeuvre.
C'ets peut-être la grande différence entre Fabius, et DSK. L'un libère la gauche en redonnan un sens au rêve, à l'utopie collective, l'autre la contrain au réél en lui indiquant précisémment scrupuleusement ses marges d'actions.
 
Fabius, surdoué de la politique député depuis 1978, fut Ministre du budget en 1981, puis Premier Ministre de 38 ans à peine en 1984. Il rajeunit l'image de du politique. Il fut l'un des premiers aprés Giscard à autant se mettre en scène, en allant chercher ses croissants en pantouffles, en se déplaçant en 2cv.Fils d'une grande famille bourgeoise, énarque et normalien,, brillante intelligente, il eut la jeunesse arrogante des surdoués, de ceux qui oublient qu'au delà de la réthorique certains restent au bord du chemin.
Fabius dut accepté de ne pas être Patron du pS à la suite de Jospin, et devint Président de l'Assemblée Nationale, vous me direz il y a pire comme lot de consolation.
Et puis aprés le pitteux Congrés de Rennes, enfin il rpenait les commandes de Solférion. La défaite de la Gauche en 1993 lui fut fatale. Fabius fut accusé de mener les socialistes à la défaite. Injuste en 1986, en tant que Premier Minsitre il avait su limiter grandement les dégats, certes avec le concours de la proportionnelle opportunémment adopté quelques mois auparavant.
mais là en 93, malgré l'engagement de Bérégovoy, tous les talents du PS, l'usure, les scandales eurent raison de l'ère  Mitterrand.
Le scandale du sang contaminé faillit mettre un point final à la carrière de ce précoce des hautes responsabilités. Cette épreuve lui permit de prendre du recul, de comprendre la souffrance,, l'isolement. Cela lui permit surtout de regarder différemment le rôlet et le poids du politique, des politiques dans toutes les décisions qu'ils prennent dans al vie qutotidienne du tout à chacun.
 
Redevenu Président de l'Assemblée Nationale en 97, manière pour Jospin de le neutraliser, il mena admirable ce rôle de Vigie de la République. En 2000, il fait son retour au gouvernement à l'économie et au finances. Il y mena une politique sociale libérale à la demande de Jospin, resserrant els boulons, menant des pirvatisations, menant des réductions d'impots, mise en ouvre de la prime pour l'emploi, faisant adopter la LOLF, loi organique  de la loi de finances, nouveau mode de gouvernance financière de la fonction publique de l'Etat.
 
Fabius après le 21 avril reprit toute sa place au sein du PS, attendant son heure. Porte parole du PS, aux cotés de Hollande, il prit toute sa part à maintenir le député de Corrrèze à la tête du PS.
Son analyse au moment de l'automne 2004, et de l'ouverture de la discussion sur le traité Constitutionnel Européen fait apparaître qu'il n'a pas de marges de manoeuvre au sein de la majorité du parti, compte tenu des vélléïté de Jospin de revenir malgré l'annonce de son retrait le soir du 21 avril et les autres potentiels prétendants. Aussi, compte tenu qu'il fait le pari que compte tenu des résultats électoraux du printemps qui ont donné une grande victoire au PS, et a donc fortement conforté Hollande qui peut agir seul, sans tutelles,le non pouvant gagner il faut prendre le PS et son patron à contre-pied. Pari audacieux, mais payant, puisque le 29 mai 2005, le non l'emporte renvoyant les partis de gouvernement à leur incapacité d'avoir su convaincre l'opinion.
Le PS est balkanisé, Fabius et ses talents manoeuvriers peuvent pleinement s'exprimer.
Et pourtant, à la surprise générale, on remet les compteurs à zéro en novembre au Mans.
Quel interet eut Fabius d'aller à la synthèse, la crainte qu'étant relayé dans l'oppositiond u parti son investiture serait rendu plus difficile. Erreur a posteriori, car perosnne ne prend au sérieux à ce moment la popularité de la Présidente de Poitous-Charente.
 
 
Malgré des sondages catastrophiques Fabius, inlassablement ayant remobilisé tous les réseaux, continuent d'y croire, et d'oeuvrer pour. Il a travaillé la posture de l'homme degauche, républicain, et laïc, même si sur ce dernier point, il ne fut jamais mis en défaut.
Alors nous verrons dans les six semaines qui viennent ce qu'il adviendra de cette légitime ambition de celui qui se vit comme l'héritier de Mitterrand.
D'aucun ne disent ils pas que Jospin préférerait sa victoire que celle de Ségolène à l'investiture de socialiste.
 
 
 
 

Portrait: La voie royale

Samedi 30 septembre 2006.
 
Ségolène est enfin en situation d'être candidate. Va t'elle enfin fendre l'armure, et nous dire quelle société elle choisit, ce qu'elle souhaite incarner comme démarche collective.
Et bein non, à Vitrolles ou symboliquement, ele a choisi  de lancer sa campagne pour l'investiture, elle est restée sur cette stratégie éliptique,  de la posture maternante, qui rassure et invoque un ordre juste, dont on ne sait pas bien ce qu'il revet, à part une formule vide.
Elle a appelé à l'écriture d'un désir d'avenir, ce qui
est peut-être uen jolie formule communicationnelle mais n'explique pas ce qu'elle propose. Un homme ou une femme politique  ne peut pas  prétendre disposer du pouvouir si il ou elle ne dit pas avant d'être élu ce qu'il ou elle en fera. La démocratie ce n'et pas attendre d'un élu qu'il fasse ce que l'on veut au moment où on le veut. L'élu propose un avenir collectif et il tente de convaincre l'électorat. à l'élection suivante il est ou non réélu en fonction des résultats de sa politique et de cequ'il propose à nouveau. Cela ne signifie pas qu'il n'entende pas entre deux élections les aspirations populaires mais cela suppose qu'il ait une liberté d'actiosn entre deux élections. Sinon, c'ets la démocratie d'opinion, la loi du sondage. Cette fome de gouvernement plébiscitaire n'ets en rien démocratique, car la manière de poser la question, induit souvent les réponses. De plus, le corps électoral est par essence conservateur. Si Miterrand avait attendu que le corps électoral approuve l'abollition de la peine de mort, on guillotinerait encore aujorud'hui en France.
 
L'élu doit entendre l'électorat mais si on l'élit c'est pour qu'il tranche, qu'il hierarchise les choix,
pour qu'il oriente la décision vers l'interet général au détriment des interets catégoriels ou individuels
 L'interet général ne peut êter l'addition d'interets contradictoires. Il faut donc que Mme Royal nous dise ce qu'elle entend privilégier. de ce point de vue, même si dans la technique d'user de la technique et de rétorique de sarko, elle n'a pas son courage dans les annonces
Certes, elle a fait des annonces dans certains secteurs mais qui ne sont pas ceux de la gauche,, la carte scoalire, la militarisation de la prise encharge de la jeunesse délinquante...
Mais sur les valeurs qui sont celles qui fondent la gauche, comment se positionne t'elle, nul ne le sait.
Elle ne souhaite pas avoir d'approche dogmatique,, pourquoi pas, mais le pragmatisme peut il rééllement êter un mode de gouvernance
comment l'électeur pourra t'il choisir si les candidats se positionnent seulement sur le fait qu'ils agiront en ofnction des interets du moment, et qu'ils feront ce qui marchera. Cela est un politique du fait accompli, mais pas une approche prospective. Quand Ségolène nous dit qu'elle défend la politique par la preuve, c'est bein ce qu'elle nous dit. la preuve ne peut advenir qu'a posteriori
 
alors nous ne saurosn pourquoi nous aurons élu Ségolène Royal à la Présidence de la République qu'en é012? Il faut essayer pour voir?
Est ce cela la démocratie participative dans le Poitoux?
En tout cas ce n'ets pas ma vision de la démocratie, ni de la République.
 
 
Espérons que le débat interne jusqu'au 16 novembre lui permettront de préciser son projet, et aux militants du PS de faire  un choix en toute connaissance de cause.

Portrait:Jospin

Jeudi 28 septembre 2006
 
Jospin se retire définitivement de la politique.
Merde, j'ai déjà entendu cela. Suis je dans le coma depuis le 21 avril 2002. Oui, c'ets cela je ne me suis pas remis de la présence de Lepen au second tour, et j'ai fait un long rêve.
non Le Pen n'a pas fait 82% au second tour,
non Chirac ne s'ets pas assis sur sa capacité à être le Président de tous les Français...
Non Jospin ne s'ets pas ridiculisé depuis deux ans à vouloir revenir sans oser l'avouer, en attendant qu'Hollande le lui demande, ce que ce cher François, se refusera toujours à faire, pour protégere Royal, ah non je me trompe l'unité des socialistes.
 
Jospin, une énigme.
Cet homme atypique a fait une carrière étonnante
appelé par Mitterrand pour rajeunir la garde auprés de lui et pouvoir ferrailler contre Rocard aprés la défaite des législatives de 78. Le député des Yvelines tentent de ringardiser celui que l'on appelle déjà le Président. Mitterrand sentant le danger, rajeunit la direction du PS par quelques quadra, dont Jospin, Quiles
...et plus jeune Fabius.
Jospin, sera celui choisit par Mitterrand pour tenir la Maison socialiste, ce qu'il fera admirablement jusque 1988. Jospin aspirant à êter Ministre quitte la rue de Solférino en 1988, et fait tout pour  que Fabius ne lui succède pas. Ce sera Mauroy, qui prendra la direction  de la famille socialiste.
 
Jospin deviendra Ministre de l'Education Nationale de 1988 à 1992, avec un conseiller spécial Claude Allègre.
Jospin fera l'erreur de l'institution des IUFM au détriment des Ecoles Normales garantent d'être des ascenseurs sociaux, et filière d'excellence dans l'apprentissage de la pédagogie.
En 1990,  au moment du Congrés de Rennes Jospin sera l'un des artisans du pugilat  interne au PS.
Jospin rentrera dans le droit d'inventaire de l'ère Mitterrand. Il perd sa circonscription en 1993, aide Rocard à prendre la tête du PS, contre Fabius aprés la bérézina du 28 mars 1993.
Jospin souhaitera quitter la politique et comme Juppe sera tenter par la tentation de Venise, même si lui sera tenté par la tentation de Roma, puisqu'il souhaitait être Ambassadeur à Rome.
Devant le refus de Juppe alors au Quai d'Orsay, il reviendra triomphalement dand l'arène politique  aprés le retrait de Delors lors de la Présidenteille de 1995. Il arrivera e^n tête au premier tour avec 23% des suffrages, devançants Chirac et Balladur, et fera un prometteur 47,3% au second tour contre le champion de la fracture sociale.
Redevenu Premier Secrétaire, il mènera les socialistes à la victoire au moment de la piteuse dissolution de Chirac en 97.
Le bilan de Jospin comme Premier Ministre est loin d'êtremauvais, mais Jospin fit deux erreurs. Il a oublié que l'on faisait campagne sur un projet et non sur un bilan
et d'autre part il a fait l'erreur égotique d'inverser le calendrier électoral. Jospin crut qu'il tirerait  la victoire législative aprés celle contre Chirac. il s'est totalement fondu dans les habits de la Vème République.
Dommage
Et puis Jospin nous annonça que son programme ne serait pas socialiste, il a fait une campagne de second tour dès le premier tour, tant mieux puisque les électeurs ne l'ont pas qualifié pour le second.
Depuis, aprés avoir annoncé son retrait se drapant dans sa dignité baffouée, il a tenté vainement de suciter l'appel à son retour.
 
Ce jeudi matin
il met enfin un trait à ce faux suspens
 
une page se tourne
 
 
 

Portrait:DSK y va se présenter!

Vendredi 29 septembre 2006
 
Strauss Kahn a annon cé aujourd'hui depuis son fief de Sarcelles sa candidature à l'investiture socialiste.
 
Il sera le défenseur de la ligne social démocrate. Cela peut paraître étonnant puisqu'il fut longtemps le représentant zélé et fété de la branche sociale libérale du PS
Evoluton, de fonds, comme celle de Fabius ou de Bayrou. Il semble que ces dernières annéers, l'observation d'un certains nombres de faits de société, de la pratique démocratique, de la relation entre l'électorat et le politique ont fait évoluté profondémment un cerain nombre d'hommes et de femmes politiques.
Il déjfend des choix courageux, non forcémment populaires, puisqu'il annon ce de devoir faire des choix, que l'on ne pourra pas tout faire, tout financer. C'est celui des prétendants à l'investiture, qui rappelle que le programme adopté en juin dernier par le parti devra être respecté mais ne pourra l'être que sur une legislature et qui pose des priorités
il pose que ce programment ne pourra être financé que  par la croissance économique
le travail doit être remis au centre des enjeux de société
il souhaite que la recherche et l'éducation redevienne des priorités parce que c'ets le se'ul moyen de prévoir l'avenir.
 
Des choix rationnels, sérieux
 
Il ne sera pas le candidat paillette, ni gadget en tout cas dans le discours
Dommage qu'il ne cède au people en s'appuyant sur la popularité de sa  femme dans les médias
Dommage qu'il ait pris un hymne ridicule de campagne pour faire le contre poids de ségolène un zouk
sur l'air de Zidan y va gagner, qui est devenu
Dominique y va gagner
 
Certes il n'ets pas aussi austère que Jospin, mais à quoi bon jouer un rôle qui n'ets pas le sien. Il s'est ainsi fait piéger par les journalistes de l'émission de Laurence Ferrari sur Canal plus. Son directeur de communication venant lui dire ce qu'il devrait feindre d'acheter pour son petit fils
et oui à jouer un rôle qui n'ets pas le sien on se fait toujours piéger
 
 
Alors  M. Strauss Kahn, soyez vous mêmes, vous y gagnerez, faites des propositions sur les vrais enjeux que vous avez pointés, les enjeux économiques et sociaux, les enjeux de formatio, d'éducation, et de recherches
et les enjeux institutionnels qui sont devant nous
 
ce sont sur ces thématiques que vos propositions vous permetrons de réélement vous démarquez et de faire avancer le débat parce que vous avez une vraie originalité et un positionnement décalé par rapport à Laurent Fabius,  qui a choisi d'autres priorités, une autre logique
Mais au moins on a de vrais choix de fonds, qui seront proposés  au vote des adhérents du PS sir ce que doivent être les priorités à proposer aux Français.
 
 
Alors n'ayez pas peur de vos idées et engagez le débat.

Réflexions:la guerre des roses!

Mercredi 27septembre 2006
 
Vous souvenez vous de ce magnifique film "La guerre des Rose" et de cette magnifique scène de ménage finale, destructrice, quelle délectation...
De la méchanceté gratuite à l'état pur,
On se plait à imaginer les discussion chez les Royal-Hollande, en ce moment
Cette analyse, est souvent
Cette analyse est souvent faite par des cadres du Parti Socialiste. Et pourtant François Hollande a t'il rééllement tenté de  jouer sa chance jusqu'au bout. on peut en douter. Depuis tdes mois tout est mis en oueevre par le Premier Secrétaire pour protéger, épargner sa tendre compagne. Il se targue de se mettre au dessus de la mélée, de vouloir garantir l'union des socialistes, mais ne cesse de faciliter les ralliements
Ces meilleurs amis, de vingt ans, comme Julien Dray sont les premiers soutients de campagne et conseiller stratégique de Ségolène.
 
Hollande n'a t'il pas fait le choix en pigmallion de porter Ségolène au pouvoir après avoir compris, le 29 mai 2005, qu'il ne pourrait jamais plus gagner. A quoilui a servi la synthèse du Mans, si ce n'ets sauvegardé son siège, uniquement pour garder la main sur l'appareil et stériliser les différents éléphants sdans une synthèse fourre tout qui a brouillé  la lisibilité politique de chacun
Ainsi, Ségolène apparaissait comme étrangère à tous ces petits arrangements
Elle si fraiche, si neuve en politique. On oublie juste de rappeler qu'elle est à l'Elysée depuis 1981 et parlementaire depuis 1988, Ministre de Miterrand dans le gouvernement Berregovoy.Souvenons nous aussi, du chantage qu'elle impose en 1997, pour être Ministre, en menaçant de se présenter à la Présidence de l'Assemblée Nationale contre Fabius, alors qu'un accord était intervenu au sein des socialistes, et que Jospin ne voulait pas d'elle.
Ellle parvint d'ailleurs à ses fins, puisqu'elle fut successivement Ministre de l'Enseignement scoalire  sous Allègre, puis Ministre de la Famille et des Personnes Handicapées.
Que de victoires internes pour quelqu'un qui est étranger aux manoeuvres d'appareils, à tout aparatchisme!
 
Alors Guerre des roses, peut être
mais guerre des Rose surement pas, surtout chez les Hollande Royal
 
Machiavéliques, non juste cyniques
 
 
 
 

Echos de campagne:Sarkoschow!

Mardi 26 septembre 2006
Allez regarder le film de propagande de Sarkosy
On ne peut plus dire de l'UMP, mais bien de Sarko
ce film n'ets pas nouveau, mais l'UMP le faire régulièrement passé sur les chaines hertziennes
il dure prés de dix minutes
étrange, le ton de ce film
il parait venir d'un autre temps
La peur est maniée  sans suceptibilité
la France st dépeinte en noir et blanc
la couleur ne vient qu'à l'aune de la rupture
 
étrange vision qui semble venir d'un autre temps
cela fait 25 ans, que l'on n'avait pas entendu aprés l'ombre, la lumière.
Cette fameuse maxime de Jack Lang, était ridicule de manichéïsme, mais pouvait s'entendre du fait de l'attente de la gauche pour retrouver le chemion du pouvoir
mais quel sens peut avoir le discours de Sarko, alors même qu'il est au pouvoir depuis 4 ans, et Président du parti majoritaire
A quoi bon demander le pouvoir si on ne fait pas quand on l'occupe ce à quoi on aspire
Pourquoi tous ces députés UMP, si prompt à vouloir rompre avec la République, le pacte social de 46, de ne pas le faire alors mêmes qu'il sosnt tous les pouvoirs?
Parce que les institutions ne leurs permettent pas de le faire, nous dit on. Mensonges éhontés, que l'on ne peut raconter qu'aux enfants. Ils manquent surtout singulièrement de courage. Les Députés ne sont pas godillots par nature, mais parce qu'ils le décident
si tous les parlementaires de la majorité plus de 360, décidaient de renverserle gouverneente t d'aller au bras de fer avec le Président pour quela rupture si salvatrice pour redresser la France, y croyait ils iraient à la rupture avec Chirac, quitte à le contraindre à dissoudre.
Mais, ils ne se permettent pas cette rupture, alors pourquoi auraient ils le courage des autres ruptures annoncées. Les ors  de la République ne sont ils pas plus confortables que les habits de la rupture  que veut leurs faire revétir ce cher Nicolas.
 
Alors tout ce que parvient à nous démontrer Sarko, dans son show, c'ets son incapacité à agir.
 

12 octobre 2006

Des chardons plein les poches;NPS, Nouveau Parti Socialiste!

Dimanche 25 septembre 2006.
 
Qu'y a t'il de nouveau dans le spectacle navrant offert par le NPS ce week-end, à Saint Nazaire.
Les différents leaders et porte paroles du NPS se sotn succédés à la tribune pour rappeler utilement pourquoi le NPS s'était créé au sortir du 21 avril, et comment cette mouvance turbulante du PS avait tenté de faire vivre autremetn le débat au sein du parti.
A quoi bon maintenir  une unité de façade,  quand les uns différents leaders souteinnent les différents rpétendants à la candidature en vue de l'investiture, à part peut-être Jack Lang... et encore ne cherchant bien, nous trouverions peut-être un original qui trouverait les qualtiés requises à Jack.
De manière surprenante, certains demandèrent au Premier Secrétaire de se porter candidat. pourquoi pas?
Aprés tout, il a mené le parti à la victoire aux Régionales et aux Européénnes. D'aucun prétendant à l'investiture comme Jospin, ne rappelait il que nous serions dans une première si Hollande ne se présentait pas, puisque le Premier des socialistes ne méneraient pas son parti aux élections présidentielles.
 
Jospin a quelques soucis de mémoire. En effet, à part Miterrand, aucun premier secrétaire n'a mené les socialistes à l'élection, ni même à la victoire. Ce fut le cas en 74, pour la répétition générale et ce fut le cas en 81, pour la victoire. En 88, Jospin, Premier Secrétaire mis le parti en ordre de marche  pour que Mitterrand gagne une seconde fois.
En 95, Jospin dut s'imposer contre Emmanuelli à l'investiture quand ce dernier était premier secrétaire depuis Lievin. et en 2002, Jospin qui mena une campaagne non socialiste,, fut soutenu par Hollande en tant que Premier Secrétaire.
Alors à quoi bon, à part, pour l'affaiblir dans une opération de billard à souze bandes demander à ce cher François de se présenter alors même que nous savons  qu'il n'ets pas en situation.
 
Est ce cela le proejt de ece courant qui devait changer la manière de faire de la politique?
est cela l'ambition d'incarner  une  la gauche du parti, pour être une alternative à l'aile social libéral?
où sont les enjeux de départ?
A quoi bon maintenir artificiellement ce courant?
 
peut-être les semaines à venir nous le diront...