22 décembre 2006

Echos de campagne: du soutien au ralliement

Vendredi 22 décembre 2006
 
Hier à Bordeaux avaient lieu le dernier forum UMP. Depuis la ville de Juppe, en l'absence de De Villepin, auditionné longuement parles juges du pole financier, Raffarin en Maitre des Cérémonies tentaient de donner un peu de rythme à cette manifestation poussive, où faux débats et faux semblants se succédaient dans les attitudes et les prises de parole.
Rien de nouveau, rien de drole. A la différence de Lyon, il n'y eut même pas de sifflets, Juppe ayant demandé que tout le monde se rassemble.
Il ne reste que peude chiraquiens qui ne se soient ralliés au panache blanc du Ministre de l'Intérieur.
Seule MAM fait mine de résister un peu plus longtemps. Elle a jusqu'au 31 décembre pour se prononcer. Mais il est fort à parier qu'elle le fera vite, et que compte tenu de la marge de manoeuvre qu'il lui reste, il est peu probable qu'elle poursuive sa longue chevauchée qui risque d'être trés solitaire
Comme Sarko leur a dit heir il aura besoin de tous. alors pourquoi se disputer si c'ets pour risquer de ne plus rien avoir...
Il est urgent pour la droite de se réunir pour éviter que la machine à perdre ne se remette à fonctionner à plein. Même si Chirac ne se prononcera que dans quelques mois, il ne restera pas beaucoup de troupes possibles pour le soutenir. Sarko pratique la stratégie de l'encerclement patient, et méthodique pour éviter qu'il ne puisse y aller. Il ne pourra que jeter l'éponge faute de troupes.
D'autant que Raffarin qui s'ets rallié hier, espérant de prendre la Présidence de ol'UMP à la suite de Sarko, puisqu'il n'ets pas certain qu'il ait la Présidence du Sénat,, lui aussi s'ets rallié. Il vaut tout de même mieux être du coté du manche
et il a annoncé qu'avec lui 100 parlementaires rallieraient Sarko. Quel poids ce Jean-Pierre, qui l'eut cru!

BlogTrotter:C'est Bouygues qui va être triste

Jeudi 21 décembre 2006
 
Il ne fait pas bon être dictateur ces derniers mois. Entre ceux qui meurent dans leur lit ou ceux qui sont condamnés à mort...
pour autant la démocratie a encore de longs combats à mener avant de pouvroi s'imposer
 
 
Depuis Moscou la correspondante du Monde :
 
Le président du Turkménistan, Saparmourad Niazov, 66 ans, qui régnait en maître absolu sur cette République d'Asie centrale désertique et riche en gaz,
est décédé dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 décembre d'un arrêt cardiaque, ont annoncé les médias d'Etat. Autoproclamé "président à vie", Niazov
avait été nommé à la tête du Turkménistan en 1985 alors que cette République faisait encore partie de l'URSS.
 
En vingt et un ans de règne, celui qui se faisait appeler "le président-prophète" a fait de son pays l'une des dictatures les plus fermées de la planète.
Il avait créé un culte délirant de sa personnalité, donnant son nom à une ville, un aéroport, des avenues et des mosquées, et rendant obligatoire l'étude
de son ouvrage majeur le Rukhnama (Renaissance spirituelle).
 
Ce livre, sorte de code de conduite à l'usage de ses sujets, servait de manuel aux écoliers et aux étudiants qui étaient interrogés sur son contenu au moment
des examens. Récemment, le "Turkmenbashi" (la tête des Turkmènes) avait imposé l'emploi d'un nouveau calendrier où les noms des mois avaient été remplacés
par les prénoms de sa famille.
 
Sur un coup de tête, le dictateur avait fait fermer l'Académie des sciences et celle de médecine, ainsi que toutes les bibliothèques et les dispensaires
ruraux. Il avait aussi interdit l'opéra, le cirque, l'orchestre philharmonique.
 
L'homme avait tué dans l'oeuf toute forme d'opposition et menait d'une main de fer les affaires de son pays. Méfiant à l'égard de tout le monde, il cumulait
les fonctions de président, de premier ministre, de chef des armées et de leader du Parti démocratique, le parti unique.
 
Avant tout, c'est lui qui avait la main sur les formidables ressources gazières et décidait des contrats gaziers. Enclavé, le Turkménistan dépend fortement
du réseau de gazoducs, monopole de Gazprom, pour exporter son gaz vers les autres Etats de l'aire post-soviétique, comme l'Ukraine. Le géant russe lui
achète le gaz à bon marché pour le revendre ensuite à l'Ukraine aux prix du marché.
 
RÉGRESSION SOCIALE
 
Sa mort inattendue pourrait être lourde de conséquences pour le pays. "La politique intérieure et extérieure du Turkménistan se poursuivra", a tenu à rassurer
un communiqué officiel lu à la télévision. Mais, en l'absence de successeur désigné, le Turkménistan, marqué par la régression sociale, peut-il basculer
dans l'instabilité, affectant le marché du gaz par ricochet ? Qui va émerger comme le nouveau "Turkmenbashi" ?
 
Aussitôt après l'annonce du décès de Saparmourad Niazov, une commission spéciale a été créée, chargée d'organiser les obsèques. Elle est présidée par le
vice-premier ministre Kourbangouli Berdimoukhamedov, un parent du dictateur. Selon une règle en vigueur dans la nomenklatura soviétique, celui qui autrefois
était chargé de l'organisation des obsèques s'avérait être l'héritier. La tradition soviétique sera-t-elle respectée ?
 
Marie Jégo
 
Article paru dans l'édition du 22.12.06.

19 décembre 2006

réflexions:Cessons de voir les enfants comme de futurs délinquants

mardi 19 décembre 2006
L'INSERM réagit et dans un communiqué de presse explique sa position, son éthique, afin de ne pas être récupérée, pour les démostrations minables de candidats en mal de justifications sécuritaristes.
 
Communiqué de presse:
 
"Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans"
Le débat scientifique et de société a porté ses fruits
 
L'Inserm vient d'annoncer une refonte de ses méthodes d'expertises dans le domaine de la santé psychique. Le débat scientifique et de société impulsé par
"Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans" a donc porté ses fruits.
 
Face à l'ampleur du mouvement, le ministre de la santé avait chargé l'INSERM d'organiser un colloque<. Celui-ci, intitulé « Trouble des conduites : de la
clinique à la recherche », s'est tenu le 14 novembre dernier à Paris.
L'Inserm y a fait son "mea culpa".
Dans sa conclusion, le porte parole de l’Inserm a annoncé que les méthodes de travail des expertises Inserm dans le domaine psychique seront revues. Il
y aura, notamment, prise en compte de la diversité des approches épistémologiques et pratiques, comme de l'expérience des acteurs de terrain et de l’apport
des sciences humaines et sociales concernées par les problématiques considérées. "La multidisciplinarité est une condition d'une démarche éthique et scientifique",
a considéré Jean-Claude Ameisen, président du comité d'éthique de l'Inserm. Jean Marie Danion, professeur de psychiatrie à Strasbourg, directeur de l'unité
Inserm 666 et porte parole de l'Institut précise : "Désormais lorsqu'une expertise aura de fortes implications sociétales, comme celle-là, nous demanderons
aux professionnels de terrain de nous faire des propositions sur les noms d'experts à consulter. Puis, à l'issue de ce travail, mais avant sa publication,
nos interlocuteurs y auront à nouveau accès, afin de ne pas donner l'impression d'un texte détenteur d'une réalité intangible. Il nous faut également rejeter
toute approche sécuritaire, en étant d'une vigilance sans faille vis-à-vis des risques de récupération politique".
 
Il aura fallu un an de travail et d'action du collectif "Pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans" pour aboutir à cette prise de conscience.
 
Fin 2005, l'Inserm publiait une expertise sur le « trouble des conduites chez l’enfant et l’adolescent ». Elle établissait une corrélation abusive entre
des difficultés psychiques de l’enfant et une évolution vers la délinquance. Elle préconisait le dépistage de ce qui était appelé « trouble des conduites
» chez l’enfant dès le plus jeune âge.
Au même moment, un plan gouvernemental de prévention de la délinquance apparaissait. Il prônait notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux
» chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance.
 
Janvier 2006, l’appel « Pas de conduite pour les enfants de trois ans » était lancé. Il s'élevait contre les risques de dérives des pratiques de soins,
notamment psychiques, vers des fins normatives et de contrôle social. Il refusait la médicalisation ou la psychiatrisation de toute manifestation de mal-être
social. Il engageait à préserver, dans les pratiques professionnelles et sociales, la pluralité des approches dans les domaines médical, psychologique,
social, éducatif… vis-à-vis des difficultés des enfants en prenant en compte la singularité de chacun au sein de son environnement. Il appelait à un débat
démocratique sur la prévention, la protection et les soins prodigués aux enfants.
 
L'appel était très vite porté par près de 200 000 signataires. Le débat scientifique et de société prenait alors une ampleur sans précédent, témoignant
massivement d’un double refus :
- refus d’une prévention prédictive, du déterminisme et du conditionnement : à trois ans, tout n’est pas joué ;
- refus de voir la politique de sécurité s'emparer, à travers un projet de loi sur la prévention de la délinquance, des domaines qui relèvent de la politique
de santé, notamment de ce qui a trait au dépistage précoce dans la sphère psychique.
 
Juin 2006, "Pas de 0 de conduite"
publie son premier ouvrage
et organise un débat national poursuivant la critique du rapport Inserm et dénonçant sa récupération politique(1).
 
Le gouvernement annonce alors le retrait de l'article sur le dépistage précoce du projet de loi prévention de la délinquance et renonce à l'idée d'un carnet
de comportement dès la maternelle. Le dépistage précoce d'un trouble psychique chez les touts petits est déconnecté de la législation sur la délinquance.
 
Dans le même temps, la validité scientifique de l’expertise de l'Inserm est de plus en plus contestée par l’immense majorité des professionnels concernés,
par de très nombreux chercheurs et par de larges secteurs de l’opinion publique et des familles. Notamment, la pertinence de la notion même de "trouble
des conduites".
 
Lors du colloque Inserm du 14 novembre 2006, devant le ministre de la santé et le directeur de l’Inserm, c'est quasiment à une contre-expertise collective
sur la question du dépistage des troubles des conduites de l'enfant que se sont livrés tous les grands noms de la pédopsychiatrie française, et des pédiatres,
psychologues, sociologues, épidémiologistes...
(cf. le programme et la liste des intervenants du colloque sur le site de Pasde0deconduite).
Xavier Bertrand, ministre de la santé, a déclaré : "C'est la souffrance de l'enfant qu'il faut s'attacher à traiter". Il a plaidé pour un dépistage précoce,
mais estimé que "toute association systématique entre troubles du comportement et délinquance est infondée". Regroupant les professionnels de la pédopsychiatrie,
de la psychologie, de la santé et de la petite enfance, des chercheurs et des familles, ce colloque a dégagé un rejet quasi unanime à l’égard des préconisations
de dépistage précoce de la délinquance, d'un dépistage centré sur les seuls symptômes visibles, d'un contrôle des familles et d’une approche sécuritaire
des difficultés de santé. Tous les professionnels se sont accordés sur la nécessité d'une prévention globale des troubles, dans le respect de l'humanité
et de la singularité de l'enfant comme de sa famille. Ils ont mis en valeur la notion d’accompagnement.
Aujourd'hui, un demi-million d'enfants sont suivis en psychiatrie publique, autant en CMPP (consultation médico-psycho-pédagogique) et en libéral. Mais
tous s'accordent pour déplorer les listes d'attente interminables et le manque de moyens pour démarrer une prise en charge, une fois les premiers troubles
détectés.
 
Ainsi, en moins d’un an, toutes les énergies mobilisées autour de Pasde0deconduite auront permis d’obtenir un double succès, sur le plan des enjeux scientifiques
et de société, mais aussi sur celui des pratiques professionnelles de prévention dans le champ de la santé et de la petite enfance.
 
Les près de 200 000 signataires de l’appel Pasde0deconduite restent mobilisés, à l’heure où les fondements du secret professionnel, gage de l’efficacité
et de l’éthique des pratiques de prévention, sont remis en cause par le projet de loi de prévention de la délinquance. Son article 5 prévoit toujours une
mesure de levée obligatoire du secret professionnel dans le cas de personnes « présentant des difficultés sociales, éducatives ou matérielles » au profit
du maire de la commune.
 
Le collectif Pasde0deconduite saura dénoncer les initiatives de fichage d’enfants en difficulté, dont la presse s’est fait l’écho, et qui pervertissent
les pratiques de prévention.
Il saura aussi rester vigilant sur les contenus et l'éthique des productions scientifiques et des rapports officiels dans le domaine de la santé psychique
de l’enfant et de la prévention.
 
Le deuxième ouvrage collectif de Pasde0deconduite
vient de paraître, il rend compte de l’ensemble de ces enjeux, présentés lors du colloque que le collectif a organisé le 17 juin 2006(2).
 
Nous avons bien avancé, mais l'action et la vigilance sont de mise :
d'autres rapports, d'autres lois concernant nos enfants sont en cours…
 
(1) "pas de 0 de conduite pour les enfants de 3 ans" édité chez Erès en juin 2006
(2) Actes du colloque pasde0deconduite du 17/06/2006, disponibles auprès de la Société française de santé publique
SFSP-BP7
54501 Vandoeuvre-lés-Nancy cedex
http://www.sfsp.info
 

18 décembre 2006

BlogTrotter:le mur de la honte!

Lundi 18 décembre 2006
C'est ainsi que l'on nommait le mur qui séparait les deux Allemagne, l'Europe en deux, et symbolisait la guerre froide. l'objet de ce billet n'ets pas de faire une chronique historique, mais bien de parler de l'actualité.
Le mur dont il s'agit est celui décidé par l'administration Bush en octobre dernier pour tenter de s'attirer les bonnes graces de la middle class américaine frontalière avec le Mexique. Il s'agit de la frontière avec le Mexique. Le seul fléau dont souffre les Etats Unis, c'ets bien connu c'ets l'immigration mexicaine.
Pourtant cela ne défrisait perosnne aux USA de déverser des milliers de tracts de l'autre coté de la frontière, coté méxicain pour que des jeunes s'engagent dans l'armée américaine, armée de légionnaires pour aller se faire trouer la peau en Irak, guerre que les boys yankee ne voulaient pas faire, à juste titre. Au pays de la liberté n'en vaut pas une autre, et il vaut bien mieux qu'un jeune méxicain aille se faire tuer qu'un américains , surtotu si c'est un WASP. Du cynisme! Oui à l'évidence, mais cela va bien aude là, c'ets du racisme ordinaire, tout simplement. Il n'ets qu'à se souvenir de l'indemnisation des civtimes du world Trade Center, en fonction de leur CSP, et de leur origine ethnique leur valeur, varait trés nettement. Les règles de l'assurance et du mercantile, on est revenu au temps duMoyen-Age et de la compensation, tout se paye.
La question qui se pose aux Etats Ybus est de savoir qui dominera qui. A l'origine des States il y eut l'invasion des WASP. Colons euroépens, protestants et persécutés, ils émigrèrent de l'autre coté de l'Allantique en mal d'Eldorado, ou en^quête d'or. Ils se souviennent d'aillleurs assez peu que ce qui fonde les Etats Unis, leur dynamisme c'ets l'immigration.
Alors aujourd'hui ils veulent fermer la frontière par peur de perdre leur domination. La peur que les blancs protestants américains de souche ne perdent leur supprématie numérique.
Et oui derrière cette frontière , derrière cette volonté de dresser au deà des éléments naturels des barbelés, et des miradors il y a aussi et surtout de savoir si un prochain Président des Etats Unis pourrait être hispanique. Le taux de fécondité particulièrement élevé des Etats Unis participent également de cette guerre de domination. La ségrégation, cela laisse des traces...
 
Au delà de tout cela il y a également autre chose, ce mur, de barbelés sera doublé sur certaines parties totu au moins par un autre mur, plus virtuel, électronique fait de capteurs, et de détecteurs de mouvements pour éviter que des migrants ne puissent passer au travers de la vigilance des gardes. Et ce qui peut nous paraitre surprenant et chocant c'ets que cette surveillance, la cosntitution de ce second mur ne sera pas de l'initiative du pouvoir américain, mais de firmes privés, bohing en aprticulier. Le pouvoir régalien par excellence, celui de surveiller les frontières privatisés, voilà qui pourra faire réver Nicolas et fera pleurer Pinprenelle!

17 décembre 2006

Echos de campagne:Le MJS contre attaque et dénonce la mystification frontiste

Dimanche 17 décembre 2006
 
Face aux mystifications de Le Pen, le MJS lance la contre campagne !
« Pour combattre tout démagogue, il faut extirper la part de vérité qui le fait vivre. » Socrate
 
Jouant une nouvelle fois sur les peurs et les inquiétudes des Français, le Front National vient de lancer une campagne d’affichage. Le MJS a décidé de prendre
le contre pied de cette campagne, en lançant une campagne parodiant celle du FN dénonçant l’opération de mystification menée par Jean-Marie Le Pen.
 
Chaque affiche du Front National a été détournée dans le but de convaincre que la situation dont le FN rend responsable la gauche serait pire si le programme
de l’extrême droite était appliqué. Cette contre-campagne sera diffusée sur internet et par le biais de MMS. Le site
www.preparonslechangement.net
diffusera des argumentaires sur le contenu réel du programme du Front National.
 
Les jeunes socialistes ne lâcheront pas Le Pen d’un pouce, et mettront toutes leurs forces dans la bataille pour dénoncer l’escroquerie électorale qu’il
représente.