11 février 2007

Echos de campagne:Plus juste la France sera plus forte!

Dimanche 11 février 2007
 
Que dire du discours de Ségolène
Je n'étai spas à Paris
j'étais tranquillement dans mon salon, et j'ai suivi le discours de la candidate socialiste sur la Chaine Parlementaire
J'étais à la limite de l'overdose politique j'avais déjà entendu le disoucrs de François Hollande et Celui de Sarko, qui tentait de nous jouer l'homme de l'ouverture, la France Unie, lui, ridicule, mais nous en reparlerons demain
 
Elle est parvenue pendant plus de deux heures à me tenir en haleine,
à me faire rester à écouter devant mon poste, alros même que j'avais pas mal de boulot par ailleurs
Elle a su faire s'envoler une bonne partie de prévention que j'avais à son endroit
Elle a su fendre l'armure, incarner la France
Une France plus juste
Elle a su montrer sa gourmandise de faire camapgne
elle a su mobiliser les 15000 militants présents là bas
et moi dans mon salon
Certes il y a toujorus deux ou trois propositions qui me hérissent
des choses que je ne partage pas, mais franchement il n'y a jamais un candidat pour lequel je partage toutes les  propositions, alors
Alors franchement je dis bravo Ségolène
Bravo car elle a donné le cap, et même si il n'ets pas autant à gauche que jej le souahiterais, il est à gauche
les propositions peuvent interresser l'électorat
et je trouve l'ensemble équilibré
intelleigent
Elle transcende certains clivages et de ce fait coupe un peu l'herbe sous le pied de Bayrou
 
Elle a su dessiner le portrait de la France a    uquel elle croi, auquel on veut bien participer
Elle a su  de ce fait montrer un chemin
alors oui, je vuex bien gravir la montagne
et faire un bout de chemin avce cette présidente là
en tout cas je suis pret à mouiller ma chemise pour la faire gagner.
 
Merci Ségolène d'avoir su réveiller l'espoir d'une France plus juste pour qu'elle gagne
et ne laisse perosnne au bord de la route!

Revue de presse:Edith Cresson encourage Ségolène!

Edith Cresson : « Que Ségolène garde le cap ! »
 
Edith Cresson a toujours le même franc-parler. Carrée, parfois abrupte, celle qui fut le Premier ministre
de François Mitterrand de 1991 à 1992 raconte son parcours politique dans Histoires françaises et évoque la campagne présidentielle.
 
Nous sommes dans un nouveau cas de figure avec une femme candidate à la présidence dans les favoris. Mais le machisme que vous dénoncez semble toujours
en vigueur en France :Edith Cresson : « Oui, et j'en donne beaucoup d'exemple objectifs dans mon livre. Les gens ont même peine à le croire. La classe
politique française, à droite comme à gauche, est extrêmement machiste ainsi que les médias. En général même ils se connaissent depuis les années où ils
étaient étudiants ensemble ! Ils forment une caste. Mais la France réelle n'est pas misogyne. »
Par quoi ce machisme se caractérise-t-il ?
« C'est une volonté d'éliminer la femme. Chez nous le pouvoir est sacralisé. Ca vient probablement de notre tradition monarchique. Les hommes seuls y ont
accès. Il n'y a qu'à voir pour la politique étrangère. Y compris au Parti socialiste on entend dire que Ségolène n'y entend rien car c'est tellement complexe.
Permettez-moi de vous dire qu'il est infiniment plus difficile de gouverner la France à l'intérieur que de s'occuper de politique étrangère. Les grandes
lignes sont toujours à peu près les mêmes et on a le temps de réfléchir et de se retourner. Mais c'est si prestigieux qu'on pense qu'une femme n'a pas
les compétences pour discuter avec des chefs d'Etat internationaux. Quant aux propos de Ségolène en Chine, je pense que ce qu'on lui reproche a été sorti
de son contexte. Et ce qu'elle a dit à propos du nucléaire civil iranien rejoint ce que pense l'opinion publique internationale. Elle a mis les pieds dans
le plat. »
Y a-t-il une manière féminine de diriger l'Etat ?
« Je le pense profondément. La femme attache moins d'importance aux signes extérieurs du pouvoir, les motards, les tapis rouges… Elle est dans le concret.
Quand j'étais à Matignon mes détracteurs me reprochaient de ne m'occuper que de détails. Mais c'est dans le détail qu'on fait de la politique. Quand j'ai
découvert que les infirmières étaient payées au même tarif le jour et la nuit, qu'il était moins cher d'exporter le vin d'Amsterdam que de Bordeaux à cause
de la situation des dockers, j'ai réagi. Ils appelaient ça des détails. Les énarques ont des qualités, mais tout ça ils ne le voient pas, donc ça n'existe
pas. On disait que je ne conceptualisais pas ! »
Vous soutenez Ségolène Royal, quel conseil lui donneriez vous ?
« Qu'elle garde le cap ! »
Propos recueillis par Monique RAUX.

revue de presse:Matheiu Klein interpelle Ségolène

Ségolène doit donner le ton !
 
Mathieu Klein : « Les électeurs de Le Pen en 2002 n'ont pas perdu leurs raisons de voter pour lui en... 2007 ».
 
Mathieu Klein sera à La Villette cet après-midi, pour le discours-programme de la présidentiable socialiste.
Proche de Martine Aubry, le vice-président NPS du Conseil général s'est finalement résolu à soutenir la candidate investie par son parti.
De retour d'un porte-à-porte dans le quartier de l'avenue de Strasbourg, à Nancy, Mathieu Klein déclarait hier matin : « Le spleen des électeurs de gauche,
cette attitude désabusée face au « trou d'air », c'est fini. Tout le monde attend ce qu'elle va dire ». « C'est bon signe d'avoir provoqué autant d'impatience.
Sa démarche participative se voulait un nouvel exercice de citoyenneté. Elle a réussi à bousculer les agendas et les habitudes pour redonner la parole
aux gens et pour réamorcer le dialogue. C'est déconcertant. Mais c'est bien », commente Mathieu Klein.
 
La polémique des scooters
 
« Personnellement », ajoute-t-il, « je ne vivrai pas cette journée comme une messe de sacrement sur la vérité révélée, car je ne mets pas tous mes oeufs
dans le même panier. Mais le rendez-vous est important. Lors de ce moment qui promet d'être une « réunion de famille unitaire » derrière notre candidate,
Ségolène Royal est censée aborder toutes les dimensions de la question sociale. L'emploi, le pouvoir d'achat, la précarité, le logement, la solidarité
: ces thèmes vont constituer l'axe cardinal de la campagne. On attend que le discours s'en empare pour donner le ton et le tempo de la campagne jusqu'au
22 avril... Nous avons toutes les clés pour le faire. Le meeting de Grenoble sur les jeunes, le travail de DSK sur la fiscalité ont déjà livré des éléments
significatifs ».
Interrogé sur les « bourdes » de la candidate qui ont plombé le moral des militants socialistes, Mathieu Klein relativise. « Un feu roulant de questions
s'est abattu sur elle. Sur des questions à la volée, personne n'a forcément les bonnes réponses. Pour moi, ça reste anecdotique », déclare le bras droit
de Michel Dinet. « Ce qui l'est moins, et on doit sérieusement s'interroger là-dessus, c'est la polémique qui s'est engagée sur les RG ou sur les scooters.
ça a réveillé une vigie 2002, chez moi. On en est revenu aux moeurs de l'époque, aux coups bas sous la ceinture. C'est une vraie mise en garde pour tout
le monde. Le Pen, c'est comme ça qu'il avance tranquillement. C'est d'autant plus inquiétant que ceux qui ont voté pour lui en 2002 n'ont objectivement
pas perdu les raisons de voter pour lui en 2007 ».
 
Les voix de l'UDF
 
Face à François Bayrou qui grimpe dans les sondages, le challenger de Laurent Hénart sur la 1re Nancy ne fléchit pas. « François Bayrou a démontré un certain
courage en se démarquant du rouleau compresseur UMP. Mais, au moment des choix définitifs, il ne faut pas oublier que l'UDF met ses voix à droite. Quant
à sa proposition de gouvernement d'union nationale, elle est totalement en décalage avec les Français. Et puis, proposer une alliance avec Nicolas Sarkozy,
il ne faut pas manquer de culot ! », s'exclame Mathieu Klein.
Pour lui, c'est « totalement exclu parce que Nicolas Sarkozy incarne tout ce que je rejette en politique : l'individualisme, le communautarisme, le recours
à la peur au lieu du langage du coeur, l'allégeance à la droite US et au modèle républicain de Bush, le repli sur soi, etc. » Autant d'éléments que Mathieu
Klein espère voir battus en brèche dès cet après-midi par Ségolene Royal !
Jean-Louis ANTOINE
Est républicain Dimanche 11 février 2007
 

Réflexions:une réforme des Institutions, Ici et Maintenant!

Samedi 10 février 2007
 
Vous trouverez ci-dessous le résumé des propositions distillées dans le rapport de Jean-Pierre Bel pour une réforme institutionnelle.
Cette réforme ne va peut-être pas assez loin, car elle ne marque pas une rupture profonde avce les Institutions de la Cinquième République, même si elle les réforme dans le bon sens.
On aurait souhaité plus d'audace, mais il faut peut-être y aller par étape,
 
jugez vous même
 
 
1 – Un Président de la République responsable
 
- Limiter à deux le nombre de quinquennats
 
- Le Président de la République doit-il prêter serment ?
 
- Le Président de la République nomme les présidents des autorités administratives indépendantes du Gouvernement chargées, par la loi, de garantir l’exercice
des libertés et droits fondamentaux mais les membres des AAI seraient élus par l’Assemblée nationale à une majorité qualifiée.
 
- Le président du CSM ne sera plus le Président de la République.
 
Soit il sera désigné par le Parlement à une majorité renforcée, soit il sera désigné par le Président de la République par accord entre les trois chefs
des juridictions suprêmes : Conseil Constitutionnel, Cour de cassation et Conseil d’Etat.
 
2 - Des parlementaires à plein temps
 
- Une réforme applicable sans délai aux élections municipales et cantonales de mars 2008, puis sénatoriales de septembre 2008.
 
- Une application large du non cumul des mandats
 
Les membres du Gouvernement ne peuvent exercer aucun mandat électif
 
> Le non cumul des mandats parlementaires et des fonctions exécutives locales
 
> L’application aux autres fonctions locales (EPCI)
 
> Ne pas distinguer députés et sénateurs
 
> Un mandat délibératif peut être conservé
 
> Les anciens ministres peuvent redevenir parlementaire ou élu local
 
- Des mesures permettant de diversifier le recrutement des élus
 
Pour diversifier le recrutement du Parlement et attirer des salariés du privé, je préconise des mesures permettant :
 
> de rémunérer les élus locaux à la hauteur de leurs vraies responsabilités, de leur assurer une protection sociale réelle et de constituer un système de
retraite correct,
 
> de renforcer la formation des élus locaux,
 
> la réintégration professionnelle dans le secteur privé,
 
> des passerelles pour les élus nationaux et certains élus locaux dans la fonction publique.
 
3 – Une République parlementaire
 
- Une Assemblée nationale plus représentative
 
80 sièges répartis à la proportionnelle, et création d’une vingtaine de sièges pour actualiser l’effectif des députés à l’accroissement de la population
depuis 1986.
 
- Une procédure transparente et permanente de redécoupage
 
Le redécoupage des circonscriptions législatives constitue un impératif démocratique. Les élections législatives de 2007 seront donc fondées sur les données
du recensement général de 1982, soit un décalage de 25 ans. Cependant, la méthode est malaisée et la voie parlementaire classique est périlleuse. Elle
n’a d’ailleurs pas été utilisée ni en 1958, ni en 1986. Je préconise donc que le référendum habilite le gouvernement à y procéder par ordonnances, en encadrant
cette délégation de prescriptions suffisamment précises. Une commission permanente serait instituée pour procéder à un redécoupage tous les dix ans.
 
- Douze députés représentant des Français de l’étranger
 
- Un Parlement plus respecté dans son rôle de législateur
 
Dix mesures pour sortir résolument du parlementarisme rationalisé :
 
> Des lois mieux préparées (développement de la concertation en amont de l’adoption des lois en conseil des ministres)
 
> Un ordre du jour mieux négocié
 
un délai minimum de deux semaines devrait être fixé entre l’adoption en conseil des ministres d’un projet de loi et son examen en commission.
 
le gouvernement doit fournir à la conférence des présidents tous les deux mois, un programme de travail indicatif.
 
> Un renforcement du rôle des commissions
 
Je propose de donner aux commissions parlementaires un rôle central dans le travail législatif, par sept mesures :
 
1/ le nombre des commissions, actuellement plafonné à six dans la Constitution, serait porté à 15 ;
 
2/ à rebours des dispositions actuelles de l’article 42, le texte examiné en séance publique serait celui issu des travaux de la commission ;
 
3/ certains projets de lois pourraient être adoptés en commission, la séance publique se prononçant par un vote globale de ratification ;
 
4/ certains budgets pourraient être adoptés en commission ;
 
5/ le principe de publicité des travaux des commissions serait établi ;
 
6/ l’article 43 serait précisé afin qu’un débat d’orientation précède la discussion en commission. Les motions de procédure seraient discutées à ce stade
;
 
7/ l’orateur principal de l’opposition s’exprimerait immédiatement après le rapporteur.
 
> Supprimer l’article 49, 3ème alinéa pour les lois ordinaires
 
Cette procédure serait conservée pour les lois de finances (article 47) et les lois de financement de la sécurité sociale.
 
> Rééquilibrer les armes entre gouvernement et Parlement dans la procédure
 
Suppression du vote bloqué (article 44-3) sauf pour les mesures de coordination à la fin du débat
 
Possibilité, pour le Gouvernement, de fixer une date butoir de discussion des textes en séance publique
 
Limiter l’usage de la procédure d’urgence est limité à un certain nombre par session
 
Appliquer le délai limite de dépôt des amendements s’applique à ceux du gouvernement, sauf s’ils sont acceptés par le rapporteur
 
Avant le début de la séance publique, les amendements du Gouvernement sont soumis au Conseil d’Etat
 
Permettre aux présidents des deux assemblées de convoquer une commission mixte paritaire
 
Interdire au Gouvernement d’amender un texte issu de la commission mixte paritaire
 
Permettre aux assemblées d’adopter des motions, non normatives et non contraignantes politiquement, sur tout sujet, afin de permettre au Parlement de s’exprimer
en matière internationale, européenne ou historique (cf lois mémorielles).
 
> Instaurer au Sénat un délai limite de discussion des textes
 
> Endiguer l’inflation normative
 
En déléguant aux présidents des commissions la faculté d’invoquer l’irrecevabilité réglementaire de l’article 41 de la Constitution, dans le cadre de l’adoption
des lois en commission
 
En encadrant la faculté, pour le Gouvernement, de recourir aux ordonnances.
 
> Permettre l’intervention du Parlement en cas de carence du gouvernement dans l’application des lois
 
> Mieux évaluer les politiques publiques
 
> Encadrer le lobbying parlementaire
 
- Un Parlement qui contrôle mieux
 
> Poser la question de confiance pour tout gouvernement
 
> Revoir la formule des questions d’actualité
 
Des séances de questions pourraient être organisée en dehors des sessions, sur proposition du gouvernement, ou pendant les sessions extraordinaires.
 
Sur deux semaines, 2 séances de questions se tiendraient à l’Assemblée nationale et une au Sénat, un mercredi sur deux.
 
A l’Assemblée nationale, la deuxième séance hebdomadaire du mercredi serait remplacée par une séance, d’une durée plus réduite, consacrée exclusivement
au contrôle d’une politique ministérielle particulière.
 
Le nombre de questions d’actualité serait partagé à égalité entre majorité et opposition.
 
Le parlementaire pourrait relancer sa question après la réponse du gouvernement, ce qui conduirait à diminuer le nombre de questions au cours d’une séance.
 
> Définir l’opposition
 
Je propose de considérer que les députés qui n’ont pas voté la confiance au gouvernement soient considérés comme faisant partie de l’opposition, qu’ils
aient voté contre ou qu’ils se soient abstenus.
 
> Permettre à l’opposition d’obtenir la création de commissions d’enquêtes
 
> Donner à l’opposition la présidence de la commission des Finances
 
> Envisager de confier à l’opposition la fonction de rapporteur pour certains textes
 
> Améliorer le contrôle financier
 
> Instituer le contrôle parlementaire de certaines nominations
 
> Mettre fin à l’absence de contrôle du « domaine réservé » du chef de l’Etat
 
Mieux contrôler les opérations extérieures.
 
Instituer le contrôle parlementaire des activités de renseignement
 
Améliorer l’information du Parlement sur les accords de défense
 
Permettre au Parlement d’adopter des motions, de portée politique, non contraignantes
 
Créer des délégations parlementaires à la mondialisation
 
> Améliorer le contrôle de la politique européenne
 
Consultation du Parlement par le Gouvernement avant toute prise de position officielle au sein des institutions européennes et compte rendu ex post.
 
Rénovation des méthodes de travail du Parlement pour s’adapter à l’enjeu européen et mieux répondre aux impératifs de délais et de négociations : participation
des députés européens aux travaux des commissions consacrés aux sujets européens.
 
Un Ministre des affaires européennes autonome.
 
Pour souligner l’intégration des questions communautaires dans l’agenda politique national et pour améliorer la coordination de la politique européenne,
un nouveau point serait instauré au sein du conseil des ministres Français, la partie « D » qui présenterait d’une part l’actualité européenne et les principales
propositions adoptées par la Commission et, d’autre part, permettrait au ministre compétent de présenter les positions qu’il compte défendre dans les formations
du conseil des ministres de l’Union européenne.
 
> Instituer un contrôle parlementaire des autorités administratives indépendantes
 
4 – Un bicamérisme rénové
 
- Une représentation équilibrée de toutes les collectivités territoriales au Sénat
 
> Mieux représenter la population
 
maintien du scrutin indirect de la circonscription départementale
 
retour de l’élection à la proportionnelle dès trois sièges,
 
adjonction de délégués supplémentaires pour les collèges des électeurs sénatoriaux des communes à raison d’un pour 300 habitants,
 
renouvellement intégral du Sénat tous les six ans, à partir de 2014.
 
> Mieux représenter tous les territoires
 
Représenter au Sénat équitablement les trois principales catégories de collectivités : communes, départements, régions.
 
Les délégués des communes représentent aujourd’hui 95 % du collège électoral. Pour mieux représenter départements et régions, il est proposé :
 
que les délégués des communes représentent 50 % du collège électoral
 
que les conseils généraux et les conseils régionaux désignent 50 % du collège électoral.
 
> Mieux représenter les Français établis hors de France
 
Désignation de délégués supplémentaires à raison de 1 pour 1.000 Français immatriculés.
 
- La fin du pouvoir de veto du Sénat
 
> en matière constitutionnelle (art. 89)
 
> en matière organique (art.46)
 
> fin de la priorité du Sénat pour les textes relatifs à l’organisation des collectivités locales (art. 39)
 
- Un rôle législatif réaffirmé
 
Le Sénat doit rester une assemblée politique et pleinement législative.
 
Une démocratie participative
 
- Le rôle des citoyens dans l’initiative des lois
 
Les électeurs pourraient obtenir, par l’exercice du droit de pétition, l’inscription à l’ordre du jour des assemblées parlementaires d’une question relevant
de la compétence du Parlement.
 
Un seuil minimum de signatures de la pétition devrait être précisé dans la Constitution et être compris entre 1 million et un dixième des électeurs inscrits
(soit environ 4,5 millions de signatures) pour que ce droit nouveau soit effectif.
 
- Le rôle des citoyens dans l’approbation des lois
 
Le référendum d’initiative minoritaire constitue une réforme qui doit élargir la démocratie.
 
> Pour ne pas déposséder le Parlement de sa fonction légitime de vote de la loi, les parlementaires seraient impliqués dans cette procédure dès son origine,
l’initiative citoyenne étant combinée à une initiative parlementaire.
 
> Par ailleurs, le Conseil constitutionnel devrait contrôler la conformité à la Constitution du texte proposé avant l’ouverture à la signature des citoyens
de la pétition.
 
> Enfin, le Parlement resterait libre d’adopter le projet avant qu’il ne soit soumis à référendum.
 
Comme pour l’initiative citoyenne des lois, je préconise que le seuil soit compris entre 1 million et un dixième des électeurs inscrits (soit environ 4,5
millions de signatures) pour que ce droit nouveau soit effectif.
 
- rôle des citoyens dans l’évaluation des lois
 
Création de délégations parlementaires à l’évaluation des politiques publiques et de la législation, associant parlementaires et citoyens, tirés au sort
sur une liste nationale.
 
- L’accès des citoyens à la justice constitutionnelle
 
> Reprise du projet de 1990 sur l’exception d’inconstitutionnalité.
 
> Réforme de la procédure devant le juge constitutionnel plus transparente et contradictoire.
 
> Transformation du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle.
 
> Le nombre des membres du Conseil constitutionnel serait porté à 15 en raison de l’accès des citoyens de la justice constitutionnelle :
 
> trois membres désignés par le chef de l’Etat,
 
> neuf membres élus par l’Assemblée nationale à une majorité qualifiée qui pourrait être des deux tiers, afin d’assurer un pluralisme réel par une concertation
avec l’opposition au sein de chaque assemblée,
 
> trois membres élus par le Sénat, dans les mêmes conditions
 
Les anciens Présidents de la République ne seraient plus membres de droit.
 
- La défense des citoyens par le Défenseur du Peuple
 
Transformation du Médiateur de la République en Défenseur du Peuple, saisi directement et pouvant initier des procédures juridictionnelles.
 
- Une nouvelle citoyenneté
 
> Accorder le droit de vote des étrangers aux élections locales
 
> Envisager une réforme de la Constitution pour instituer un service civique obligatoire
 
> Adosser une Charte de la laïcité à la Constitution
 
> La question du vote obligatoire
 
> La question de la prise en compte des bulletins blancs
 
Conclusion : un référendum de l’article 11 en septembre 2007
 
- Les questions de méthode posées par le recours à l’article 11
 
> Réviser la Constitution dès septembre 2007
 
> Habiliter le Gouvernement à modifier les lois organiques et les ordonnances
 
- Les questions politiques posées par le recours à l’article 11
 
> Solliciter clairement des Français, pendant la campagne présidentielle, le mandat de réviser la Constitution en utilisant l’article 11
 
> Mettre en place, en juillet 2007, un Forum consultatif constitutionnel qui étudiera le projet de révision et organisera un débat participatif.
Rapport de Jean-Pierre Bel sur une réforme des institutions
> Télécharger le rapport au format PDF

Echos de campagne:Ségolène doit donner le ton:

Dimanche 11 février 2007
 
Mathieu Klein, jeune candidat aux prochaines legislatives, il n'a que 31 ans, pour défendre les couleurs socialistes dans la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle attend beaucoup du discours programme de la candidate socialiste.
Comme le peuple de gauche, il attend, les propositions, les orientations, les priorités qu'elle tracera pour la France, pour la jeunesse, pour uen politique alternative à celle menée depuis cinq ans,  pourune France plus juste.
 
Alors il ose rappeler, que 2002 n'ets aps si loins, et qu'il faut s'en souvenir pour montrer aux electeurs que l'on a compris, que l'on n'oubliera plus jamais, que l'on saura faire autrement, même si le bilan du gouvernement Jospin était loin d'êter mauvais.
 
Alors sans tout attendre d'un discours, il faut espérer que ce discours sera le déclenchement de la camapgne, le top départ de la mobilisation générale de la famille socialiste, de la famille de gauche.
Espérons que Ségolène Royal entende Matheiu Klein et qu'elle parvienne à incarner une autre France
Une France de tous pour tous
où le progrés sera pour tous, et le respect pour chacun!

Societatis :les socialistes se mobilisent pour l'abrogation du CNE!

Samedi 10 février 2007
 
Pour l’abrogation du contrat nouvelles embauches !
 
Jean LE GARREC, rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, après avoir déposé un
rapport visant à abroger le CNE,
est intervenu en séance à l’Assemblée nationale le mardi 6 février 2007. Retrouvez ci-dessous son intervention.
 
Retrouvez le rapport visant à abroger le CNE en cliquant ici.
 
Le groupe socialiste n’a jamais cessé de s’élever contre le CNE, en particulier à l’occasion de la proposition de loi sur l’insertion des jeunes, déposée
par Jean-Marc Ayrault et Gaëtan Gorce. Si nous souhaitons revenir sur ce sujet, c’est que nous sommes maintenant en mesure d’analyser les résultats de
ce contrat. En cette période de débats particulièrement vifs, où l’emploi demeure la première préoccupation de nos concitoyens, nous devons savoir où nous
en sommes. Nous mettrons aussi cette séance à profit pour connaître les propositions de la majorité, notamment celles du ministre candidat - mais peut-être
faut-il parler de « candidat ministre » ?
 
Déposée le 23 juin 2005, après déclaration d’urgence et sans le moindre travail de préparation au Parlement, la loi d’habilitation a été promulguée le 26
juillet et l’ordonnance créant le CNE le 2 août : l’affaire a été bouclée en un temps record, sans aucun respect pour l’engagement solennellement souscrit
par le Gouvernement, en particulier dans la loi du 4 mai 2004, de renvoyer à la négociation interprofessionnelle toute réforme de nature législative touchant
le droit du travail. Quel mépris du Parlement et des partenaires sociaux ! Le CNE a été adopté à la hussarde, ce qui ne déplaît certainement pas à M. de
Villepin, amateur de telles armes de taille et d’estoc !
 
Et surtout, le CNE démantèle les droits fondamentaux du travail en précarisant les salariés les plus précaires, c’est-à-dire ceux qui travaillent dans les
entreprises comptant moins de vingt salariés, où la représentation syndicale est particulièrement faible. Que comprend en effet le CNE ? Période d’essai
de deux ans, licenciement sans motivation, une simple lettre recommandée suffisant, pas d’entretien préalable et enfin préavis réduit à quinze jours.
 
Selon les premières enquêtes disponibles, 30 % des salariés embauchés en CNE ne travaillaient plus dans l’entreprise concernée au bout de six mois !
 
Ajoutons que l’ensemble du dispositif est contraire à la convention 158 du Bureau international du travail, qui impose une « période d’essai raisonnable
». Tous ceux qui connaissent le monde de l’entreprise savent bien qu’on n’embauche jamais un salarié sans avoir testé ses qualités et que la période d’essai
raisonnable ne dépasse pas trois mois pour un salarié, et six pour un cadre. Il faudrait être un bien piètre chef d’entreprise pour ignorer encore les
capacités réelles d’un employé au bout d’un tel délai ! Sur ce point, des recours ont été déposés par les syndicats devant la Cour de justice des Communautés
européennes et devant le BIT.
 
Non seulement le CNE apporte des restrictions exorbitantes aux protections fondamentales dont bénéficient les salariés, mais il n’a surtout en rien amélioré
l’emploi. Toutes les études le montrent.
 
Le Gouvernement se référait à la sécurité des entreprises ; or le CNE les expose à une insécurité juridique totale : au 1er juillet 2006, les conseils de
prud’hommes avaient déjà à connaître de 370 litiges. Et chaque semaine, le contentieux enfle, les plaignants se fondant généralement sur la convention
du BIT. Même la CAPEB, Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, a demandé à ses mandants de ne pas utiliser le CNE.
 
Ces réticences ont du reste provoqué une chute brutale du nombre de CNE signés : après un effet d’aubaine, nous sommes passés de 50 000 à environ 20 000
par mois. Et selon la DARES, seuls 6 % des CNE n’auraient pas été signés sous une autre forme juridique.
 
À raison de 20 000 nouveaux CNE par mois et compte tenu des chiffres de la DARES, le CNE ne devrait permettre de créer que 20 000 emplois en 2007 - et je
ne déduis même pas les 30 % de CNE interrompus avant six mois ! Une étude de M. Carcillo le confirme.
 
Pour un impact marginal sur l’emploi, vous avez donc violé les principes fondamentaux du droit du travail. Je ne peux croire que le Gouvernement n’en soit
pas conscient. Faut-il incriminer son imprévoyance ? Son impréparation ?
 
Ou bien faut-il y voir une indication de ce que deviendra le droit du travail avec cette majorité ? Derrière le CNE se cache un projet...
 
Pas du tout : c’est le contrat unique qui se profile, ainsi que des abattements supplémentaires sur les heures supplémentaires, dont Pierre Cahuc a pourtant
démontré l’inutilité. Derrière le CNE se cache le projet du Medef, qui a inventé ce terme extraordinaire, la « séparabilité », si possible à l’amiable
et en tout cas sans protection pour le salarié et sans égards pour les rapports de force.
 
Une fois encore, vous vous appuyez sur le dogme éternel de la flexibilité et de la réduction des droits des salariés. Nous n’avons pourtant pas vu la couleur
des 300 000 emplois promis par Yvon Gattaz, alors président du CNPF, en échange d’un allégement des contraintes pesant sur les entreprises. Il s’agit toujours
de laminer les droits des salariés !
 
Une étude réalisée en Suisse sur l’ensemble des données européennes le démontre bien.
 
Cette étude sérieuse et impartiale, que je cite dans mon rapport, montre que les indemnités moyennes de licenciement dans les PME sont inférieures en France
à ce qu’elles sont en Autriche, en Irlande, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Belgique et en Italie. Selon une deuxième étude, la durée du préavis de licenciement
obligatoire est inférieure en France à ce qu’elle est en Autriche, en Italie, aux Pays-Bas et en Belgique. Il faudra bien cesser un jour de remettre en
cause, au nom de l’emploi, les droits fondamentaux des salariés.
 
Les distorsions sociales nous sautent en effet aux yeux : nous détenons le record européen pour le taux de chômage des moins de 25 ans et de non-employabilité
des plus de 55 ans. Là est le vrai débat, et il ne sert à rien de le dissimuler sous les formules à l’emporte-pièce du ministre candidat. Je n’accepte
pas qu’on parle de trahison des salariés par la gauche : nous avons l’histoire pour nous, et il est trop facile d’en appeler aux grands hommes de la gauche
comme Jaurès ou Blum - qui ont mené ces combats toute leur vie - pour faire croire que c’est vous qui avez la réponse ! « C’est extraordinaire, me disait
un jour François Mitterrand, comme la droite aime les grands responsables socialistes lorsqu’ils sont morts ».
 
Parlons donc des vrais débats - je vous ai posé des questions. Échec sur la protection des droits fondamentaux des salariés, échec sur l’emploi, et chèrement
payés : c’est ainsi qu’on dégrade la conscience collective d’un pays.

Societatis:méfiez vous des confessions!

On fêtait le départ en retraite du curé de la paroisse par un souper d'adieu.
Un politicien local était invité pour donner un bref discours.
Comme il tardait à arriver, le prêtre décide d'énoncer quelques paroles pour passer le temps.
- " Ma première impression de ma paroisse je l'ai eue avec la première confession que j'ai eu à écouter. J'ai tout de suite pensé que l'évêque
m'avait envoyé dans un lieu terrible alors que la première personne me confessa qu'elle avait volé un téléviseur, qu'elle avait volé de l'argent à
son père, qu'elle avait aussi volé l'entreprise pour laquelle elle travaillait en plus de tenir des relations sexuelles avec l'épouse de son
supérieur. Aussi, à l'occasion, il s'adonnait au trafic de stupéfiants. Et pour terminer, il me confessa qu'il avait transmis une maladie vénérienne à
sa propre soeur. J'étais atterré, apeuré, mais avec le temps, je connus plus de gens et je m'aperçus que tous n'étaient pas ainsi. J'ai vu une paroisse
remplie de gens responsables, avec de bonnes valeurs, croyant en la foi. Et c'est pourquoi j'ai vécu les 25 années les plus merveilleuses de mon
sacerdoce."
Sur ces mots arrive le politicien, qui alors prend la parole.
Bien sûr, il s'excuse de son retard et commence son élocution :
- " Jamais je n'oublierai le premier jour de l'arrivée du Père dans notre paroisse. En fait, j'ai eu l'honneur d'être le premier à me confesser à lui !"
 

BlogTrotter:la confusion des hymnes nationaux!

Vendredi 9 février 2007
 
Gaffe à Grenade, l'hymne taiwanais joué devant des Chinois!
 
Un orchestre de la police du petit Etat de Grenade, île des Caraïbes, a joué l'hymne national de Taiwan lors de l'inauguration d'un stade de cricket financé
par la République populaire de Chine.
 
Le Premier ministre de l'île, Keith Mitchell, a présenté samedi soir des excuses à Pékin et promis une enquête approfondie sur cette gaffe diplomatique.
Selon des témoins, l'ambassadeur de Chine populaire et des Chinois ayant pris part à la construction du stade ont manifestement eu l'air embarrassé, à
la cérémonie inaugurale, quand ils ont entendu les notes de l'hymne de Taiwan, île que Pékin considère comme "renégate" depuis 1949 et la fin de la guerre
civile.
 
Selon Mitchell, il s'agit d'une "erreur commise par inadvertance".
 
Le gouvernement de Mitchell a rompu en 2005 ses relations avec Taiwan, précisément pour renforcer ses liens avec la Chine populaire.

Réflexions:et la jeunesse?

Jeudi 8 février 2007
 
Il serait temps d'enfin s'interresser à la jeunesse
Il serait temps d'enfin écouter les atttentes de la jeunesse
de ne pas lui laisser une société polluée, invivable
de ne pas lui laissée une France surendettée
de ne pas lui laisser uen France éclatée, morcellée communautarisée
 
Il serait temps que la France au travers des candidats à la Présidenteille témoignent enfin leur désir de cette jeunesse,q ui pour l'instant à pour perspectives une vie plus difficile que celle de leurs parents
Nous deovns nous mettre àmleur écoute pour répondre à leurs attentes et redonner un espoir un désir d'avenir.
 
 
Alors j'espère que dimanche dans le discours de la candidate socialiste  montrera qu'elle entend parler à la jeunesse poru redonner espoir en la France
 
 

revue de presse: la jeunesse en souffrance

Les Français sont inquiets pour les jeunes en souffrance
 
Pour plus de la moitié des Français, le nombre de jeunes en difficulté est préoccupant pour l'avenir de la société et va augmenter dans les années à venir.
Tels sont les principaux résultats d'un sondage réalisé pour la Fondation d'Auteuil
 
Un jeune de la section chaudronnerie du centre d'apprentissage des métiers du bâtiment à Caen, travaille sur une installation de tuyauterie (photo Daniau/AFP)
 
A la veille de l’élection présidentielle, les Français, toutes tendances politiques confondues, sont inquiets pour leurs jeunes. C’est le résultat d’un
sondage commandé par la Fondation d’Auteuil à la société Opinion Way et publié en exclusivité par La Croix (1).
 
L’intérêt de ce sondage, outre qu’il porte spécifiquement sur les jeunes en grande difficulté et sur la perception de leurs problèmes par le grand public,
est de détailler les attentes des Français par rapport aux solutions que la société et les politiques peuvent apporter. Les jeunes en situation de grande
difficulté ou de souffrance ne sont pas forcément des jeunes de banlieue, pris dans l’étau de plusieurs exclusions.
 
Il s’agit plus globalement d’une population démunie, précarisée, que chaque Français connaît, de près ou de loin. Une population qui réunit autant des situations
d’échec scolaire que de pauvreté, de carences affectives ou de problèmes de comportement.
 
Face à elle, le sentiment dominant du public se partage entre révolte (42 %) et impuissance (41 %), suivi de près par le sentiment de solidarité (38 %).
« Plusieurs réponses étaient possibles, explique Bruno Jeanbart, directeur des études politiques chez Opinion Way et chargé de la réalisation de ce sondage.
Du coup, les réponses se partagent entre ce que les gens ressentent intuitivement et l’attitude qu’ils veulent afficher. » Même si le résultat semble paradoxal,
il n’est donc pas impossible qu’un sondé se sente à la fois impuissant et choqué face aux problèmes de ces jeunes.
 
Une différence gauche-droite
Révélateurs des moteurs idéologiques, ou en tout cas des positionnements politiques face à ces questions, les résultats sont aussi l’écho d’une différence
gauche-droite, plus marquée peut-être en période pré-électorale. « L’approche de l’élection fait que les personnes interrogées se positionnent peut-être
plus clairement, confirme Bruno Jeanbart. En l’occurrence, les sympathisants de gauche se diront davantage révoltés et ceux de droite davantage impuissants.
On retrouvera l’extrême droite dans les réponses faisant état de sentiments de résignation, de rejet ou d’indifférence. » L’échantillon exprime aussi des
sentiments banals, mais moins avouables : la peur (21 %) et la pitié (13 %).
 
Quand il s’agit de remonter aux racines du mal, les réponses sont tranchées : l’éducation, et notamment le rôle des parents dans celle-ci, arrive en première
position avec 53 % de réponses. Précision du sondeur : « Une fracture générationnelle sépare les plus de 55 ans et les moins de 35 ans dans l’approche
de cette question. Les plus âgés se satisfont à 59 % de cette réponse tandis que les plus jeunes ne la soutiennent qu’à 51 %. »
 
On notera par ailleurs que, chez les femmes, 56 % ont choisi cette réponse tandis qu’elle n’est retenue que par 51 % des hommes. « Toutes proportions gardées,
précise Bruno Jeanbart, on pourra y lire l’attachement des Français en général, et des Françaises en particulier, à l’importance de la transmission des
valeurs et des repères éducatifs comme réponse aux maux de la société. »
 
Confiance aux familles et aux associations
Si les parents sont montrés du doigt, les sondés ne leur conservent pas moins du crédit puisque, à la question « À qui faites-vous le plus confiance pour
apporter des solutions à ces problèmes ? », les familles (29 %) sont au coude-à-coude avec les associations (32 %), bien loin devant l’école (14 %), l’armée
(10 %) ou le gouvernement (8 %). Côté solutions, les sondés optent à 94 % (31 % sont favorables, 63 % très favorables) pour un accompagnement des parents
dans l’éducation de leurs enfants.
 
Ils sont également favorables à la création d’internats scolaires et plébiscitent la création d’accueils spécialisés dans la petite enfance. Des préconisations
qui sont retenues par les sensibilités de gauche comme de droite.
 
« Ces chiffres mettent à mal la thèse de la démission des parents, ou en tout cas le fait que celle-ci puisse être acceptée par la société, commente Bruno
Jeanbart. Pour l’opinion, les parents doivent être aidés à assurer leur tâche éducative. D’où le soutien aux mesures traditionnelles proposées. »
 
Pessimisme latent derrière les chiffres
Soutien nuancé toutefois d’un sentiment d’urgence : les sondés estiment, presque à l’unanimité (93 %), que la situation des jeunes en grande difficulté
est inquiétante pour l’avenir. Chiffre confirmé par l’impression que les médias n’exagèrent pas ce problème (56 %), alors qu’habituellement, les sondés
ne créditent pas les médias d’une confiance illimitée.
 
Les sondés rappellent qu’au moment d’aller voter, ils seront 71 % à prendre en compte le sort des jeunes en souffrance ainsi que les propositions faites
pour pallier leurs difficultés. À l’heure actuelle, ils pensent déjà à 83 % que ce problème n’est pas suffisamment pris en compte par les candidats à l’élection
présidentielle. Chiffre étrange et inquiétant : alors qu’on aurait pu attendre plus d’empathie de leur part, les jeunes (moins de 35 ans) s’alignent sur
les autres classes d’âge et ne sont que 69 % à affirmer que cette question comptera au moment de voter à l’élection présidentielle.
 
Un pessimisme latent court derrière les chiffres : pour les interviewés, l’existence de jeunes en souffrance est une donnée acquise. Ils n’imaginent pas
que leur nombre puisse diminuer. Pire : ils sont 79 % à estimer que le nombre des jeunes en grande difficulté est en augmentation. Et ils s’accordent,
à 81 %, pour penser que ce nombre ne fera qu’augmenter dans les années à venir.
 
Mathilde DAMGé
 
(1) Étude réalisée par courriel, du 23 au 25 janvier, auprès d’un échantillon de 1 025 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans
et plus, selon la méthode des quotas.

revue de presse:le doute chez les socialistes

Article du nouvel obs, analysant le doute" chez les socialistes du fait du trou d'air dans les sondages
 
Un sondage Sofres-« le Nouvel observateur »
Royal : la cote d'alerte
#reaction
Sa méthode rend les Français perplexes. Sa personnalité instille le trouble jusque dans les rangs de la gauche. Rien n'est encore figé, mais la candidate
socialiste va jouer gros lors de la présentation de son programme, le 11 février
 
\'On est enfoncés!» Devant les membres du secrétariat national du PS, mercredi 24 janvier, la semaine dernière, François Rebsamen, codirecteur de la campagne
de Ségolène Royal, a tiré le signal d'alarme. Depuis l'entrée en lice de Nicolas Sarkozy le 14 janvier, le paquebot socialiste prend l'eau. Le pilonnage
de la droite, les tiraillements internes rue de Solférino, l'extravagante couverture médiatique des vraies et des fausses bévues de la candidate ont permis
au leader de l'UMP de creuser l'écart. Le sondage Sofres que nous publions cette semaine le confirme : qu'ils soient de droite (89%) ou de gauche (76%),
les Français créditent Nicolas Sarkozy d'un bon début de campagne, loin devant Ségolène Royal. Les premiers tours de piste de la candidate socialiste sont
jugés à peine plus convaincants que ceux de François Bayrou. Même si, pour le président de l'UDF comme pour Jean-Marie Le Pen, c'est d'abord la proportion
importante de « sans opinion » qui frappe, reflétant sans doute un manque de visibilité comme de lisibilité.
Le regard porté par les Français sur le début de campagne de Ségolène Royal n'est pas irréversible. Mais il reflète une grande perplexité. A trois mois
du scrutin, l'image de la candidate socialiste reste brouillée. Après un an d'omniprésence médiatique, elle a su marquer des points sur le terrain de la
proximité sans parvenir à lever les doutes sur sa crédibilité. Une très large majorité des Français interrogés par la Sofres - quelle que soit leur couleur
politique - juge qu'elle ne maîtrise pas les grands sujets ! Ce problème structurel dépasse de loin les récents pataquès de la campagne, à l'exception
de son voyage en Chine dont l'impact se révèle plutôt négatif pour 46% des sondés.
 
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fin du cadre sans nom 1
Même s'ils lui reconnaissent une réellecapacité d'écoute et de rassemblement, les Français restent déconcertés par le discours de Ségolène Royal. La candidate,
qui a manié jusqu'à présent l'infiniment grand (les principes, les valeurs...) et l'infiniment petit (à travers quelques mesures détaillées ou ses exemples
picto-charentais...), peine à convaincre sur le fond : 70% des sondés lui reprochent de ne pas se montrer assez concrète dans ses propositions. Là encore,
et c'est une constante dans cette enquête, l'appréciation ne diffère guère chez les sympathisants de gauche et de droite.
C'est dire l'enjeu de la journée du 11 février, date retenue par Ségolène Royal pour dévoiler son programme. Car même s'il semble avoir été compris, le
choix d'une longue phase d'écoute et de débats participatifs pour tenir compte des attentes n'a pas encore convaincu. Ce tempo inquiète, y compris ceux
qui considèrent que la candidate a réalisé un bon début de campagne. Plus d'un sympathisant de gauche sur deux y voit un risque de paraître moins préparée
que ses adversaires. Un sur trois considère même que ce choix révèle une absence de projet. «La méthode Royal a eu du mal à s'enclencher, reconnaît un
membre de sa garde rapprochée. Le temps peut sembler long à tous ceux qui ont envie d'en découdre.»
D'où la nécessité, bien comprise par Ségolène Royal, de donner un nouvel élan à sa campagne. Aux Antilles, la candidate a moins parlé de désirs d'avenir
que de clivage gauche-droite. Venue pour faire « de la politique », elle a déroulé une partition beaucoup plus traditionnelle, faite de bains de foule,
de poignées de main aux élus qui comptent et de promesses électorales. Le 6 février à Paris, un meeting des plus classiques, où pourrait se rendre Lionel
Jospin, a été programmé : pour mobiliser les troupes, donner du grain à moudre aux militants, et relâcher un peula pression médiatique qui pèse sur la
publication de son programme. Ségolène Royal entame ces jours-ci dans des conditionsdélicates le premier tournant de sa campagne.
 
Sondage réalisé par la Sofres auprès d'un échantillon national de 1 000 personnes du 24 au 26 janvier 2007.
 
Matthieu Croissandeau
Le Nouvel Observateur

Echos de campagne:Nicolas, le fisc et le medef

Confidentiel
Sarkozy et les prélèvements obligatoires
On sait que Nicolas Sarkozy veut, s'il est élu, supprimer toutes les charges, sociales et patronales, qui pèsent sur les heures supplémentaires. Ce que
le candidat n'a pas (encore) dit, c'est qu'il entend, pour financer cette mesure, augmenter d'un point les prélèvements obligatoires.

Des chardons plein les poches:de la fiscalité selon Sarko

Jeudi 7 février 2007
 
Sarko a décidé de tracer le cap de sa politique fiscale
même si il fait des promesses d'une France pour tous
, il est pret de nous refaire le coup de Chirac, avec la fracture sociale, mais la politique fiscale qu'il propose n'est en rien redistributrice
c'ets une politique fiscale de classe, une politique fiscale où comme le disait Margaret Thatcher à Mitterrand en promettant des réducations fiscales aux plus riches on fait croire aux plus pauvres, aux plus humbles que cela les concerne
Qui la réforme des sucessions, cela concerne t'il?
qui le boucler fiscal concene t'il?
 
Notre société a plus besoin de bouclier social, et de redistribution que de cette politique ultralibérale et atlantiste

BlogTrotter:L'Europe

Mardi 6 février 2007
 
Concurrence, dérégulation...
Europe : La machine folle
#reaction
Faire sauter les barrières entre Etats, favoriser la circulation des biens et des personnes... Comment l'idéal de Jean Monnet et des pères de l'Europe est-il
devenu un dogme ? Cette religion du marché célèbre les bienfaits de la concurrence à tout prix. A La Poste, dans l'énergie ou les jeux, gare aux eurocrates,
ces nouveaux inquisiteurs qui traquent aides publiques et monopoles
 
Mais, enfin, jusqu'où voulez-vous aller? Quand la Commission européenne va-t-elle s'arrêter?» Ce jour-là, le placide Jean-François Cirelli, patron de Gaz
de France, a bien du mal à garder son sang-froid face au Letton Andris Piebalgs, le libéral commissaire à l'Energie. Dans les couloirs du Berlaymont, le
siège de la Commission à Bruxelles, les eurocrates ont concocté une nouvelle directive qui signe peu ou prou... l'arrêt de mort de son entreprise. Il s'agit
tout simplement de la découper en deux. GDF perdrait la propriété des infrastructures, les tuyaux qui passent dans les rues et desservent les immeubles.
On la priverait de l'essentiel de sa richesse, la condamnant à devenir un simple revendeur de gaz... Tout cela au nom de la sacro-sainte ouverture du marché
à la concurrence. Cirelli est inquiet. Le Letton Piebalgs lui n'est pas gêné : «Nous ne reviendrons jamais en arrière. Le mouvement est irréversible. Quant
à savoir où on va, c'est à vous de me le dire»....
Si la France, vue de Bruxelles, est trop souvent perçue comme un village peuplé d'irréductibles Gaulois collectivistes, l'Europe qui se construit à Bruxelles,
elle, ressemble de plus en plus à un train fou lancé sur une pente vertigineuse. La prudence dicterait au moins au conducteur de ralentir la vitesse. Pas
du tout : pied au plancher, José Manuel Barroso, le président de la Commission, fonce tête baissée. A Bruxelles, la dérégulation est devenue une vraie
théologie et les fonctionnaires se sont mués en inquisiteurs traquant sans merci les hérétiques subventions et aides publiques. Le catéchisme ? Toujours
le même : «Le marché est faussé par des monopoles qui font monter les prix. Cassons-les, libéralisons le secteur; des nouveaux entrants se feront concurrence,
et feront baisser les prix.» Au grand bénéfice des consommateurs.
 
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fin du cadre sans nom 1
Cette formule a réussi pour les télécoms, qui ont servi de laboratoire de la déréglementation dès 1998. Les monopoles nationaux ont volé en éclats, des
nouveaux opérateurs sont apparus, des emplois ont été créés. Et le prix des télécommunications a baissé. Bruxelles veut donc appliquer sa recette à tous
les secteurs. Et si c'est un fiasco, comme dans le secteur de l'énergie ? C'est que l'on n'est pas allé assez loin ! Le marché est libre depuis 2003 pour
les industriels. Et le 1er juillet prochain, les particuliers pourront choisir leur fournisseur de gaz et d'électricité. Seulement, plus personne ne croit
à la baisse des prix. En deux ans, le prix du mégawatt/heure a triplé de 20 à 60 euros pour les industriels, alors qu'EDF demeure le producteur le moins
cher du marché européen grâce à son parc nucléaire. Que s'est-il passé ? EDF a aligné ses prix vers le haut sur ceux des turbines à gaz allemandes beaucoup
plus chères... Et ce n'est pas fini. Bruxelles veut maintenant faire sauter les tarifs réglementés qui protègent les consommateurs français, toujours au
nom de la libre concurrence... Constat désabusé d'un haut fonctionnaire de la Commission sous couvert d'anonymat : «On a à peu près tout raté dans le domaine
de l'énergie.»
Pourtant, pas question de remettre en question le dogme. Après le fret ferroviaire de la SNCF, en train de s'effondrer sous les coups de boutoir d'une concurrence
brutale, La Poste est, elle aussi, sur le pied de guerre. Ses concurrents allemands comme DHL lui taillent des croupières dans le courrier et le transport
des objets. Et le grand choc approche avec la concurrence totale pour les particuliers, au 1er janvier 2009. Une bombe sociale et politique à retardement,
l'entreprise n'ayant pas vraiment anticipé le choc. Le prix unique du timbre qui garantit l'égalité de tarifs sur tout le territoire survivrat-il ? Peu
probable. Le cinéma français tremble aussi. Soustrait en principe au sort commun des biens et services au nom de l'exception culturelle - le droit imprescriptible
de chaque culture à sa singularité -, son système de financement est tous les ans sous la loupe de la Commission. Dernière cible : les jeux de hasard.
Le commissaire au Marché intérieur et aux Services, l'Irlandais Charlie McCreevy, lui-même éleveur de chevaux de course et grand défenseur des bookmakers
(!), rêve de faire éclater les monopoles. «C'est de l'idéologie pure, soupire un dirigeant d'une grande entreprise publique française. Au lieu de mener
une évaluation réfléchie de cette politique, on fonce, fort du principe que ce qui a réussi dans les télécoms finira par marcher dans l'énergie ou dans
les services postaux.»
La belle mécanique européenne se serait-elle emballée ? Certes, la logique libérale est inscrite au fronton de la Commission depuis son origine. «C'est
dans ses gènes », rappelle le lobbyiste Stéphane Desselas, directeur d'Athenora Consulting. En 1955 déjà, Jean Monnet voulait faire tomber les barrières,
favoriser la libre circulation des biens, des personnes, des marchandises, des capitaux. «Il est donc normal qu'elle s'attaque aux monopoles.» Soit. Mais
l'ère Delors, considérée ici comme l'âge d'or, était marquée par un vrai projet politique. Tandis que la feuille de route de la Commission Barroso, elle,
pourrait tenir sur un timbre-poste. Un : traque des aides publiques. Deux : démantèlement des monopoles. Trois : dérégulation, joliment appelée «better
regulation» dans la dialectique bruxelloise... Un peu court pour tenir lieu de colonne vertébrale à une Europe en perte de repères ! «D'un projet social-démocrate,
on a basculé dans un libéralisme dogmatique»,affirme Pierre Moscovici, l'ex-ministre délégué aux Affaires européennes de Lionel Jospin.
Premier problème : «La Commission n'a pas vraiment de direction politique», explique Gilles Teisseyre, du cabinet de lobbying Arcturus. En moins de dix
ans, le petit collège de 6 membres est devenu une équipe de 27 commissaires, convertis pour la plupart à la toute-puissance du marché. Les grandes directions
naguère occupées par de hauts fonctionnaires français ont été décapitées. Si José Manuel Barroso, le président de la Commission, perd en autorité, la commissaire
à la Concurrence, la Néerlandaise Neelie Kroes, et l'Irlandais McCreevy, commissaire au Marché intérieur, tous deux libéraux par nature, ont gagné en poids
politique. «Il y a un recul de la collégialité et beaucoup moins de cordes de rappel pour éviter les dérives» ajoute le juriste Antoine Gosset-Grainville,
avocat associé chez Gide Loyrette Nouel à Bruxelles. Le couple francoallemand s'est affaibli. Les anciens pays de l'Est, qui ont dû eux-mêmes passer sous
les fourches Caudines de la Commission, prêchent le libéralisme avec la foi du nouveau converti : «Lorsque l'on parle aides publiques, ils entendent collectivisme.»
Autre facteur : le pouvoir de l'administration, avec cette caste de 20 000 hauts fonctionnaires polyglottes et cosmopolites, issus des meilleures écoles.
La dérégulation renforce leur autorité justifiant ainsi leur existence. «Beaucoup d'entre eux se sentent investis d'une mission. Ils ont le sentiment de
devoir bâtir l'Europe, contre les nations s'il le faut», explique Jean-Marie Dauger, numéro deux de Gaz de France. «Ces brillants esprits vivent dans leur
bulle, imprégnés de culture libérale, mais complètement coupés de la réalité des entreprises. C'est le dogme anglo-saxon, le pragmatisme en moins», ajoute
le dirigeant d'une grande entreprise publique française.
 
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fin du cadre sans nom 2
Et puis il y a les lobbyistes, cet univers d'agents d'influence qui font la loi à Bruxelles. Ils seraient au moins 15 000 à graviter autour du Berlaymont
où ils entrent comme dans un moulin. Amicales des producteurs de tabac, unions des fabricants de produits chimiques, tout ce que la planète compte de groupements
ou d'intérêts particuliers, pourfendeurs de monopoles et défenseurs de la « main invisible du marché » est représenté à Bruxelles. «La Commission est une
maison de verre, où l'on a très facilement accès aux décideurs», explique Stéphane Desselas. Séminaires, études, rencontres informelles... ils font avancer
leurs idées, tentent d'influencer les textes de la Commission. Quand ils ne se proposent pas, comme certains opérateurs postaux privés, de les rédiger...
«Il n'y a là rien de choquant, si c'est fait en parfaite transparence», plaide Anne Laperrouze, députée européenne (UDF), qui reconnaît tout de même devoir
chasser littéralement de son bureau les plus téméraires qui tentent dans les heures précédant le vote de glisser en douce leurs amendements ! Avec les
think tanks, ces groupes de réflexion, majoritairement anglo-saxons, qui constituent les réservoirs à idées de la Commission, les lobbies contribuent à
cette espèce de bouillon de culture libéral. Tout se fait dans les couloirs et ces innombrables petits restaurants, bars à tapas, pubs irlandais, trattorias
italiennes ou tavernes grecques qui cernent le carrefour de l'Europe. A une même table, un haut fonctionnaire, deux lobbyistes, des journalistes, discutent
des textes du jour.
Quant aux Français, ils ont bien du mal à y trouver leur place. Leur désinvolture à l'égard du Parlement européen étonne. «En Allemagne, être député européen
est considéré comme une rampe de lancement, en France, un cimetière», regrette Benoît Le Bret, directeur de cabinet de Jacques Barrot, le commissaire européen
aux Transports. «On est passé d'une logique d'autorité à une logique d'influence, explique Stéphane Desselas. Il faut convaincre.» Et les Français, arc-boutés
sur de grands principes, agacent. Certes ils ont réussi in extremis à vider la circulaire Bolkestein sur les services de ses aspects les plus sulfureux.
Ils ont aménagé aussi le texte sur la durée hebdomadaire du travail, mais «ils invectivent Bruxelles quand ils sont à Paris, et finissent en général par
céder sur tout à Bruxelles. On ne les comprend plus», soupire un haut fonctionnaire. La dernière proposition de Ségolène Royal de marier GDF et EDF - totalement
contraire aux règles européennes - a suscité, au mieux, un soupir condescendant. «C'est du réalisme zéro»,reconnaît un haut fonctionnaire, pourtant socialiste.
Sur l'énergie, le fret ferroviaire ou La Poste, la France a freiné des quatre fers, avant de tout accepter en bloc. Sans aider les entreprises à se préparer.
«Voilà dix ans que la Deutsche Post se prépare, alors que nos dirigeants ont répété à nos postiers qu'ils pouvaient dormir tranquilles», soupire un dirigeant.
«Au lieu de défendre des positions souvent intenables, la France devrait adopter la tactique du sumo, explique Stéphane Desselas. Utiliser les forces de
son adversaire, plutôt que de s'y opposer frontalement.» Un vrai changement d'attitude.
 
Natacha Tatu
Le Nouvel Observateur

Echos de campagne:Ségolène face aux sondages

Mercredi 7 février 2007
 
Jour aprés jour, les sondages se succèdent et ne sont pas bons, et alors?
si l'on regarde bien c'ets dansla deuxième moitié de févrieret courant du mois de mars que les tendances de l'opinion se fixent rééllement que les Français qui otn bein autres choses à faire que se préoccuper de l'agitation du microcosme s'interressent à la campagne présidentielle...
Alors, Ségolène a raison de n'avoir en rien cédé à l'agitation, cela eut été un aveu de faiblesse
elle a aplliqué brillent la maxime miterrandienne, nous devosn laisser du temps au temps en ne se laissant dicter son calendrier par perosnne d'autre qu'elle même
Elle a tracé le cap, et entend le poursuivre jusqu'au bout
C'ets la candidate que la majorité des socialistes ont choisi, nous deovns donc lui faire confiance et la suivre dans cette campagne
Nous ne devons pas nous laisser gagenr par le doute,c ar c'ets ce qu'attend l'UMP.
 
Dimanche elle égrainera ses propositions, et là, et seulement là nous commencerons à avoir des éléments et nous pourrons savoir si nous avosn des raiosns de douter du choix qui a été fait.
Je le dis d'autant plus facilement que ce ne fut pas le mien
maintenant nous devons le porter, collectivement et le défendre,s i nous ne voulons pas laisser la place à l'UMP pour de longues années, parce que pour eux le pouvoir leur est du par héritage
 
 
Alors de cédons en rien et poursuivons notre mobilisationa u travers des débats participatifs car ils ne doivent pas cesser à partir de dimanche, ils doivent se poursuivre car c'ets ainsi que nous donnerons la parole aux citoyens.
C'est ainsi que nosu redonnerons la voix à ceux qui ne l'ont plus, à cuex qui ont désepéré de la reprendre

Réflexions:de l'homoparentalité au mariage pour tous

Lundi 5 février 2007
 
Combien de temps encore devra attendre pour que la réalité qutodienne de vie de milliers de famille soit niée?
combien de temps encore devra t'on subir les discriminations dont sont victimes les homosexuels dans ce pays?$
Combien de temps devra t'on encore  accepter que des enfants élevés en harmonie  au sien de familles où les deux parents sont de mêmes sexes se voient brincbalés parce que le père ou la mère biologique est décédé
 
 
Plus d'un miliers d'études scientifiques  depusi prés de trente ans ont démontrés pour plus de98% d'entre elles que le développement des enfants au seind e ces familles  est tout aussi noraml que celui des enfants au sen des familles hétérosexuelles
Nous devons plus accepter cette stigmatisation des enfants du fait des choix de vie de leurs parents. Si l'on peut parler de choix. L'homosexualité n'est plus un délit en France depuis 1982, ce n'ets plus une maladie depuis 1991, selon les critères de l'OMS, on pourrait dire enfin. Il a fallu attendre bien longtemps.
 
Nous devos n revendiquer l'égalité pour tous, pour toutes les familles, pour tous les couples de pouvoir vivre avbec les mêmes droits, les mêmes devoirs
Il n'appartient pas à la puissance  publique de voir avec qui on couche et de nous dire ce que l'on doit faire de notre vie privée pour autant beinévidement que l'on soit entre adultes consentants cela va s'en dire.
 
Nous ne devons rien céder, ni rien accepter qui n'aille plus vers l'égalité de tous
C'ets à nosu de l'exiger des futurs élus au parlement
m^peme si à titre perosnnel nous ne sommes pas forcémment pour nous marier, même si à titre perosnel nous ne souhaitosn pas forcémment avoir des enfants
nous devons le revendiquer parce que la discrimination est inacceptable.
 
 

Des chardons plein les poches:le créationnisme musulmans se développent

Dimanche 4 février 2007
 
Il est toujours interressant de voir comment les intégristes de tous poils parviennent  à se rejoindre pour l'ignoble et la négation de l'intelligence. Il est navrant de voir que les musulmans qui furent pendant des siècles de grands scientifiques reprenant l'héritage grec de les voir plonger dans les mêmes abimes d'obscurentisme que les pentecostistes ou les évangélistes qui pullulent aux Etats-Unis.
Nous devons nous élever contre la volonté des mouvements rétrogrades et obscurentistes de vouloir nier l'évolution et le Darwinisme, dans les lieux du savoir, les écoles, et les unviersités.
Il nous appartient de défendre plus hardemment la laïcité dans les lieux de savoir, il nous appartient de mieux défendre l'intelligence et la libreté dans nos sociétés pour éviter que ne gagnent le replii  et le communautarisme,
Nous devons  veiller à ce ques les femmes puissent être libres en tous lieux et tous moment,s car à chaque fois que le goupillon, quelque soit sa nature fait alliance avce le sabre, ce sont elles, qui les premières patissent de ce retour obscurentiste.
 
L'article qui suit de Marc Mennessier dans le Figaro du 2 février dernier est de ce point de vue interressant parce qu'il dénonce, et dur appel qu'il nous impose de devoir être vigilant.
 
 
Le Figaro du 2 février 2007:article de Marc Mennessier, ci-dessous:
 
« Les êtres vivants n'ont pas subi d'évolution, mais furent bien créés », souligne l'auteur de L'Atlas de la création sur plus de 700 pages.
 
Vialeron/Le Figaro.
 
En complément
 
 « L'Atlas de la Création » a été envoyé dans la plupart des établissements scolaires et universitaires. Le ministère de l'Éducation a demandé qu'il ne
soit pas diffusé aux élèves et étudiants.
 
DEPUIS une semaine, la plupart des universités, lycées et collèges de France ont reçu un livre luxueux, intitulé L'Atlas de la Création, qui réfute sur
770 pages très richement illustrées le darwinisme et la théorie de l'évolution. Écrit par un certain Harun Yahya (de son vrai nom Adnan Oktar), de nationalité
turque, l'ouvrage, directement expédié à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires depuis la Turquie et l'Allemagne, entend dénoncer « l'imposture des
évolutionnistes, leurs affirmations trompeuses » et surtout « les liens occultes existant entre le darwinisme et les sanglantes idéologies telles que le
fascisme et le communisme ».
 
Selon l'auteur, les théories de Charles Darwin (1809-1882) seraient même « la réelle source du terrorisme ». On peut lire par exemple, sous une photo représentant
les attentats du 11 Septembre, cette légende stupéfiante : « Ceux qui perpétuent la terreur dans le monde sont en réalité des darwinistes. Le darwinisme
est la seule philosophie qui valorise et donc encourage le conflit. »
 
« Bien plus insidieux »
 
Très vite alerté, le cabinet du ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien, a discrètement demandé aux recteurs d'académie de veiller à ce que
ce livre, « qui ne correspond pas au contenu des programmes établis par le ministre, ne figure pas dans les centres de documentation et d'information des
établissements scolaires ».
 
« Il s'agit d'une nouvelle forme de créationnisme, bien plus insidieuse que celle, d'inspiration chrétienne, qui sévit en Amérique du Nord » explique au
Figaro le biologiste Hervé Le Guyader, de la faculté de Jussieu à Paris, qui vient de procéder à la demande de l'Inspection générale de l'Éducation nationale
à une analyse détaillée de L'Atlas de la Création.
 
Harun Yahya ne prétend pas, en effet, que le monde et ce qui l'habite a été créé il y a six mille ans et en sept jours, comme le dit la Genèse. L'auteur,
de confession musulmane, admet au contraire que la Terre a bel et bien 4,6 milliards d'années, son âge réel. Il s'appuie d'ailleurs sur les très nombreux
fossiles retrouvés depuis deux siècles dans le monde entier pour asséner que « les espèces n'ont jamais changé ».
 
Une série de sept ouvrages
 
L'auteur présente ainsi, dans le désordre le plus complet, de magnifiques photos de spécimens de poissons, de hyènes, de fourmis, d'étoiles de mer ou encore
de feuilles d'arbres, vieux de plusieurs dizaines de millions d'années, qu'il compare à une photo de leur descendant actuel pour bien montrer qu'ils se
ressemblent. Et que, donc, « les êtres vivants n'ont pas subi d'évolution, mais furent bien créés »...
 
« La méthode peut s'avérer redoutablement efficace sur un public non averti, s'inquiète Hervé Le Guyader. Car ces espèces a priori semblables sont en fait
très différentes les unes des autres tant sur le plan anatomique que génomique. La plupart seraient incapables de se reproduire entre elles ! »
 
L'auteur, qui cite abondamment le Coran, conclut que « la création est un fait », prouve « l'existence de l'âme » et prophétise « la fin du matérialisme
». Reste à savoir qui se cache derrière Harun Yahya et surtout qui a financé l'édition et la distribution massive - et gratuite - de ce livre hors de prix
? D'autant qu'il s'agit du premier volume d'une série de sept ouvrages. Autre mystère : comment la maison d'édition s'est-elle procuré les noms des destinataires
de l'ouvrage, mentionnés en toutes lettres sur les colis ?
 
 
 

Societatis:Grace à De Villepin, nous découvrons la joie de vivre!

Samedi 3 février 2007
 
SI VOUS SENTEZ des frémissements, de préférence aux extrémités (doigts, orteils, bout du nez...), rassurez-vous et rendez grâce au gouvernement : c'est
la joie de vivre qui vous atteint. Dominique de Villepin l'a très bien expliqué mercredi, en commentant la note de conjoncture de l'Insee. Au Centre Pompidou,
devant une peinture de Robert Delaunay intitulée Joie de vivre (1930), il a été formel : " Je la sens qui revient. Ça commence en général par les extrémités,
c'est de petites sensations, des frémissements... Les Français, dans leur vie personnelle, se sentent déjà marqués par cette joie de vivre. "
 
Aucun autre premier ministre n'avait su nous parler ainsi. Le " parler vrai " de Michel Rocard se perdait dans des phrases obscures. Balladur, c'était du
sirop. Juppé, une mitraillette. Jospin évoquait une glacière, et Raffarin avait l'air de vendre des cravates... Avec Dominique de Villepin, nous sommes
entrés en littérature. " Sa voix, son regard, tout son corps étaient plus frémissants que les flammes " (Barrès). Un homme d'Etat qui sait parler de nos
extrémités mérite d'être au centre de la vie nationale.
 
Robert Solé