21 octobre 2006

Des chardons plein les poches:Il ne fait pas bon être musulman à Roissy

Vendredi 20 octobre 2006
 
La dernière du Ministère de l'Intérieur, puisqu'il faut maintenir l'opinion publique sous pression pour éviter que l'électorat ne se mette à se poser les bonnes questions, la PAF, Police de l'Air et des Frontières a porté l'estocade. En effet, il y a quelques semaines des journalistes ontraient qu'il était aisé de rentrer sur les pistes de Roissy. En réaction, la PAF sur ordre a montré que le Minsitre agissait et a fait retirer leur habilitation à 43  perosnnels de Roissy, tous musulmans.
Un hasard, non apparemment puisque il leur est reproché d'avoirdes comportemednts contraires à la sécurité aéroportuaire.
Oubliant  un principe intangible du droit pénal français que l'on ne pouvait condamner quelqu'un en France que dans la mesure où une infraction était commise. là même si l'intention n'existe pas, le seul fait d'être musulman induit que dans la tête de Sarko ils peuvent faire partie de structrues potentiellement terroriste et passer à l'acte. Le Ministre souhaite t'il définitvement mettre à mal la laïcité en France qu'il ne s'y rpendrait pas autrement. Le Ministre voudrait mettre le feu aux poudres dans les quartiers qu'il n'allumerait pqs une autre mèche que celle-ci. L'apprenti sorcier Sarkosy joue une fois de plus avec le feu, cyniquement, machiavéliquement pour des raisons purement électorales, se fouttantcomplétement des conséquences humaines de ses paroles.
 
La CFDT a engagé un recours pour dénoncer cette atteinte au droit du travail, et cette discrimination manifeste.
Pour une fois cette organisation nonencore déconfessionalisée totalement, défendra la laïcité comme seul modèle social en capacité de nosu mettre à l'abri de ce type d'errement.

20 octobre 2006

blogtrotter:Busk le Président liberticide

Jeudi 19 octobre 2006
 
W, puisqu'il ne restera à la postérité que part une seule lettre,c elle qui le différencie de son père, comme certains doivent se faire un prénom, lui il lui, il a du se faire une initiale.
Georges Busk embourbé dans le conflit irakien qu'il a luimême initié doit affronter dans quize jours les élec tions de mi-mandat. Elles risquent d'être particulièrement défaborables aux républicains. Aussi en incapacité d'incarnerla la moindre possibilité de perspective pour les américains il
leur ressert leur vieille recette la lutte contre le terrosime. A ce jeu la maison de recule devant aucuns sacrifices et propose la loi la plus liberticide de l'histoire moderne des Etats Unis. En effe,t la patrie de  la liberté a accepté sous prétexte de lutte contre le terrorisme que tout citoyen américain peut se retrouver incarcérer sans limite dans le temps, et sans nécessairement  de motifs d'incultpation. Dans la même veine, il suffit d'une dénonciation , dont l'auteur peut trés courageusement rester anonyme, ou sur rapport des service secrets. Donc on a réinstitutionnalisé dans un pays qui ne l'avait jamais connu la lettre de cachet, l'embastillement.
Il n'y a plus de possibilité de séparation des pouvoirs
On parlait de guerre de civilisation au lendemain du 11 septembre 2001. je ne sais si il s'agissait de cela à l'époque. Aujourd'hui il semble que oui, mais l'occident a perdu depuis, ça c'ets une certitude.
 
Comment l'occident pourra exiger des dictatures une avancée des droits de l'homme, comment pourrons nous reprocher à Poutine de  torturer les tchétchènes quand dans le même temps  les américains admettent les interrogatoires musclés pour cause de lutte contre le terrorisme.
Les fanatiques ont donc gagné puisque les grandes démocraties ont accepté de renier leurs principes fondateurs de liberté publiques et individuelles  pour le croient elles se protéger.
Espérons que le Ministre de l'Intérieur français, si admiratif du modèle américain ne prenne une nouvelle fois exemple pour justifier un nouveau recul des droits de l'homme dans notre pays.

18 octobre 2006

Tollérama:Bamako

Mercredi 18 octobre 2006
 
Bamako, un film qui fait évoluer la réflexion, changer le regard. Le cinéma serait il redevenu militant, aprés Indigè,e qui a fait rpendre conscience aux Français et même à Chirac de la honte d'avoir traiter les colonisés comme de la chair à Canon, pendant les guerresParcequ'il fallait défendre la France...
Puis il y eut ce film du dernier Vice-Président américain qui tentait de faire apparaître les dangers du réchauffement climatique. Ce troisième film en moins d'un mois et d'un total autre genre, il faut le "procés" des institutions financières internationales, FMI et Banque Mondiale. Ces deux institutions issues de Brettenwood, en 1944, dépendent de l'ONU, et ont pour but d'aider les pays dans le développement économique. Maisd petit à petit compte tenu del'emprise des monétaristes, sur les institutions internationales, ces deux organisations ont été dévoyées delurs mission premières et ont surtout veillé ces dernières années à l'orthodoxies économiques, et budgétaires des Etats en voie de développement. C'est ainsi que l'on préfère contraindre au sous développement certains Etats amériains plutôt que de lur permettre de financer une partie de lur développement par la planche à billets comme le font les grandes démocraties. Ce film est tout sauf manichéen, et met aussi en avant la prévarication qui existe en Afrique et lla capacité des pays du Nord à piller les ressources de leurs ex-colonies.
 
Un film qui porte un autre regard sur ce continent maintenu dans le sous développement pour des raisons de pur cynisme occidental

17 octobre 2006

Echos de campagne:un débat, cela?

Trois adhérents du PS qui discourent courtoisement.
ils essaient chacun de réciter plus ou moins talentueusement leurs leçons, leurs petites fiches
 
je ne suis pas certain que ce soit ainsi que les adhérents du PS parviendront à faire le choix. Je pense que cette forme laborieuse de discussion donnera raison à Mme Royal, le débat ainsi est inutile,e t elle peut donc s'en affranchir
Le débat, n'ets en rien le coeur de la machien à perdre.
chacun a été dans son rôle, Laurent le volontariste, républicai  laïc
DSK, le social démocrate reponsable
et Royal, la mère de la nation qui tente de rassurer
chacun a tenu sa posture, chacun à jouer un rôle,
mais jamis il s en furent dans un vrai dialogue
heureusmet on a vu ce sur quoi ils étaient d'accord et ce sur quoi ils mettaient leurs priorités sur des dossiers  spcifiques.
 
si on voi bein où Fabius et DSK veulent aller, et si on voit quels forces ils veulent activer
pour Royal, peut être est ce moi qui ne suis pas objectif on reste dans la communication, le concept, et si elle veut incarner un désir d'avenir, on aimerait savoir lequel et comment elle entend s'y prendre
 
et le fait qu'elle soit surprise en fin de dialogue que ce soit déjà mardi prochain comme si elle le regrettait n'est pas rassurant,
si elleaime aussi peu le débat, comment fera t'elle pour débattre contre sarkosy, si jamais elle parvenait au second tour de l'élection présidentielle?

16 octobre 2006

Réflexions:scolarisation des élèves et étudiants en siutation de handicap

Lundi 16 octobre 2006
 
Tous les hommes naissent libres et égaux en droits
C'est le premier article de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui rappelle ce principe  fondamental, mais pour lequel il est indispensable de se battre quotidiennement. Ce principe est difficile pour tous, car nous ne partons pas tous avce les mêmes chances, ce qui permit à certains de moquer ce pirncipe. Si Coluche le faisait avec talent rappelant que tout le monde égal, certains l'étaient plus que d'autres, d'autres oublient que le principe pose une égalité de droits, pas un égalitarisme supposé induit par la bonne dame nature. Les révolutionnaires de 1789étaient trop intelligents pour être rousseauistes.
Etre égaux, quand on est en situation de handicpa est encore plus difficile, que si l'on est valide, mais cela reste possible, et c'ets pour cela que nous devons nous battre.
 
mais la première étape, doit être la capacité une fois le handicap diagnostiqué de manière précoce de pouvoir scolariser les enfants dans la mesure du possible dans le cycle ordinaire. On ne doit plus scolariser les enfants dans le privé parce qu'il y a des marches, parce qu'il n'y a plus de budgets pour embaucher l'auxilire de vie scolaire indispensable pour accompagner l'enfant à son entrée en primaire
On ne doit plus accepter d'être renvoyé au privé parce qu'un Conseil Général aura été imprévoyant et n'aura pas budgété les travaux de mise en accessibilité d'un collège alors même que trois ans auparavant  l'arrivée en sixième était prévue.
 
Aucun bachelier en situation de handicap ne doit plus se voir opposer un droit aux études supérieures du fait de son handicap, parce qu'il est en situation de handicap.
Tous les étudiants si il sen ont le talent, les compétences et le souhait doivent pouvoir aller en classe prépa, à l'université ou en IUT, car pour eux comme pour tous les étudiants les diplomes sont des garanties supplémentaires pour pouvoir accéder à l'emploi. Actuellement, il y a 280 000 personnes en  situation de handicap sont au chomage, et seulement 16%  ont un niveau bac, et 6% un niveau bac+3. Hors les entreprises ont besoin au moins de bac+2. alors nosu devons tout mettre en oeuvre pour permettre au plus grand nombre de pouvoir accéder à la formation, aux études. C'ets ainsi qu'ils auront plus de chances pour accéder à une vie sociale  et professionnelle comme tous, et qu'ils pourront être des citoyens comme tout le monde.
A nous de savoir si nous voulons une société  pour tous
 
Une fois que nous aurosn gagner pour que l'intégration soit une réalité, un automatisme, un droit respecté, nous pourrons revendiquer la banalisation.
 
c'ets à ce seul prix que nous vivrons dans une société solidaire, laïque et humaine.
 
 
Voici une dépèche AFP qui vous donnera quelques éléments et précisions sur la situation de  la scolarisation des enfants en situation de handicap.
 
PARIS, 13 oct 2006 (AFP) - Au total 151.530 élèves handicapés étaient scolarisés dans les établissements scolaires ordinaires en 2005-2006, contre 133.838
en 2004-2005, selon les statistiques du ministère de l'Education nationale.
En 2005-2006, quelque 104.824 élèves handicapés fréquentaient le primaire, et 46.700 le secondaire, dans le public et le privé, selon ces chiffres.
Dans le premier degré, 64.994 élèves étaient "scolarisés individuellement" à temps complet ou partiel dans des classes normales et 39.830 fréquentaient
des classes d'intégration scolaire (Clis, pour enfants handicapés).
S'agissant du second degré, 38.914 élèves ont été scolarisés dans des classes normales et 7.785 fréquentaient des unités pédagogiques d'intégration (UPI,
équivalent des Clis au collège).
L'orientation vers des Clis ou UPI, ou de façon générale vers l'école ordinaire ou des établissements spécialisés, est décidée par une commission départementale
d'éducation spéciale (CDES).
Lorsque la scolarisation en milieu ordinaire n'est pas possible, les élèves en situation de handicap peuvent être pris en charge par des structures médico-sociales.
Au total, 104.268 élèves sont accueillis dans ces structures dont 70.249 scolarisés toute l'année, 1.494 scolarisés temporairement et 10.061 scolarisés
hors-établissement.
Selon les chiffres du ministère, le nombre d'élèves bénéficiant d'un dispositif d'accompagnement par des auxiliaires de vie a augmenté, passant à 18.589
élèves (15.132 dans le premier degré, 3.457 dans le second degré) en 2005-2006 contre 7.400 en fin d'année scolaire 2002-2003.
 
LE CAS PARTICULIER DE L'AUTISME:
 
"64% des enfants présentant un autisme ou des syndromes apparentés n'ont accès à aucune forme d'apprentissage scolaire contre 22% pour le reste de la clientèle
des établissements et services pour enfants handicapés", révèle une étude datant d'avril 2005 de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation
et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé.
Au sein des classes d'âges soumises à l'obligation scolaire (6-16 ans), "les enfants non scolarisés sont proportionnellement trois fois plus nombreux quand
ils sont atteint d'autisme que quand ils ne le sont pas", précise l'étude.
"Seuls 10% des enfants autistes d'âge scolaire bénéficient d'une intégration scolaire ou d'une formation professionnelle en milieu ordinaire (à temps partiel
ou à temps plein), contre 28% pour les enfants handicapés du même âge ne présentant pas d'autisme ou de syndromes apparentés", indique-t-elle.
mc/im/ds

15 octobre 2006

Revue de presse: l'aprés conseil national du PS

François Bazin, nous dresse l'aprés conseil national et ce que sera la partition de François Hollande, en gardien du temple socialiste...
 
Nouvel Observateur
Semaine du jeudi 12 octobre 2006 - n°2188 - France
 
Un arbitre Royal
 
Hollande : ici l'ombre
 
Comment exister quand on n'est pas candidat ? Le premier secrétaire a trouvé la réponse : en se faisant, au nom de l'unité du parti, le protecteur de celle
qui fait la course en tête
 
Samedi matin, à la fin du conseil national, lorsqu'il est monté à la tribune pour conclure les débats, après les courtes interventions des trois candidats
à la candidature, un bon tiers de la salle s'est levé pour aller papoter dans les couloirs. Cruels socialistes ! A l'heure du déjeuner, il est allé manger
sur le pouce dans un restaurant du Châtelet, avec Ségolène Royal et quelques-uns de ses proches. C'était sympa, mais il a fallu faire vite. La candidate
favorite des Français réunissait pas loin de là le gros bataillon de ceux qui la soutiennent. Dans ces cénacles particuliers, il n'a pas encore sa place.
Après-midi libre pour François Hollande.
A quoi sert le premier secrétaire ? C'est en Corrèze, parmi les siens, qu'il dit encore le mieux sa vérité du moment. Saint-Pantaléon, dimanche après-midi.
Conclure, encore conclure. Comme depuis vingt-cinq ans, lors de la Fête de la Rose. Ici, on l'aime. Ici, on ne doute pas. S'il s'était avancé, on l'aurait
soutenu comme un seul homme. Il a préféré renoncer « pour ne pas ajouter à la confusion ». Des regrets ? Hollande balaie tout cela à sa manière : « C'est
une telle joie d'être premier secrétaire ! Je ne connais pas de plus belle ambition, et comme j'ai encore l'âge d'en cultiver d'autres, surtout ne vous
inquiétez de rien. »
 
cadre sans nom 1
fin du cadre sans nom 1
2007, ce ne sera donc pas son tour. Comme toujours, c'est dans l'analyse plus que dans l'introspection qu'il refait le film de ces dernières années. Avec
trois personnages principaux : lui, Jospin et Ségolène. Un premier secrétaire qui ne s'est jamais remis de son échec lors du référendum européen. Un ancien
candidat qui n'a jamais trouvé les moyens de lever son serment du 21 avril. L'un, prisonnier des synthèses qu'il lui fallait bâtir pour sauver l'unité
du parti, et sa peau par la même occasion. L'autre, corseté dans une stratégie du retour que seule justifiait l'absence de relève.
Dans l'intervalle de leurs malentendus, il y avait l'espace pour une échappée belle. Ségolène ou le visage souriant d'un PS à nouveau victorieux et libéré
de ses pesanteurs d'appareil. Elle a filé sous leur nez à la fin de l'année dernière. Elle n'a jamais faibli. Ainsi va la politique. On ne lutte pas contre
l'évidence. « Si Ségo s'était appelée Martine Guigou, confie Hollande, les choses se seraient passées exactement de la même manière, pour Lionel comme
pour moi. » Sur le papier, c'est sans doute vrai. Dans la vie, c'est un peu plus compliqué. Hollande fait mine de ne pas le remarquer. Jusqu'au bout il
restera « aimable ». C'est son tempérament. C'est aussi son intérêt.
S'il y a une seule chose qu'il n'a jamais supportée, c'est bien de rester à l'écart. Hollande ne serait plus Hollande s'il acceptait la marge ou s'il se
résignait à ne plus être que spectateur d'une partie qui se jouerait sans lui. On le moque ? On fait mine de le plaindre ? On se lève quand il parle ?
Il encaisse et passe déjà à la suite. C'est-à-dire à la campagne interne qui s'achèvera, dans la seconde quinzaine de novembre, par le vote des militants
socialistes. Pas besoin de tendre beaucoup l'oreille pour comprendre que pour lui - et sauf coup de théatre - les jeux sont déjà faits : Ségolène Royal
sera la candidate du PS. Mais dans quel état sera-t-elle, à l'heure de son sacre ?
La ligne Hollande tient en une formule : d'accord pour la compétition mais pas pour le tir au pigeon. S'il le peut et s'il le juge surtout utile, le premier
secrétaire taira jusqu'au bout « le choix de son coeur ». Dès lors que les amis de Fabius et de DSK clament sur tous les toits qu'il s'agit là d'un secret
de Polichinelle, pourquoi en dire davantage ? Plus qu'arbitre, Hollande se veut donc modérateur. Il ne comptera pas les coups sans rien dire. Il veillera
à ce qu'ils n'attentent pas à l'intérêt bien compris du PS, qui est de propulser dans la seule campagne qui vaille - celle qui se déroulera devant l'ensemble
des Français - « un ou une candidate » capable de battre Sarkozy.C'est sur ce registre-là que Hollande pense retrouver le rôle et la place qui lui sont
aujourd'hui contestés. Etre premier secrétaire dans une campagne dont on n'est pas la figure principale n'a jamais été une sinécure. La présidentielle
est une compétition où par nature le patron du parti devient vite porteur d'eau. Comptable de tout mais responsable de rien. Toujours sollicité mais parfois
oublié. On n'en est pas encore là. Mais parce qu'il connaît par coeur l'histoire du PS, Hollande sait bien que, pour lui, tout se joue lors des tours préliminaires.
Avec Ségolène Royal, c'est l'heure des compromis. Pour percer, elle a d'abord fait les extérieurs avec les mercenaires, les sans-grade ou les oubliés du
parti. Pour résister à la vague et préserver jusqu'au bout l'espoir fou de sa propre ambition, il a retenu vaille que vaille les poids lourds de l'appareil.
Cette époque-là est révolue depuis quelques jours. Elle dit Solférino, cite le premier secrétaire à tout-va, ne jure que par le parti, brandit son projet
tel un saint sacrement. Dans le même mouvement, lui se replace au centre, protecteur du PS et de « la personnalité » qui défendra ses couleurs. C'est une
remise en ordre qui rétablit un semblant d'équilibre dans le dispositif socialiste. A deux détails près qui ne sont quand même pas secondaires. L'un est
politique puisqu'il préjuge, en fait, que ni Fabius ni DSK ne pourront l'emporter. L'autre est plus personnel puisqu'il fait le pari qu'entre le premier
secrétaire et sa candidate préférée une forme d'intimité sera la garantie d'une vraie complicité. Au sens propre du terme...
 
François Bazin

Revue de presse: PS régime minceur

Dimanche 15 octobre 2006
 
article plutôt drôle du Nouvel Obs, de cette semaine
cela explique peut-être le manque de sang froitd de la Présidente de Poitous-Charentes. En effet, elle et ses partisans qui pensaient qu'elle pourrait compter sur un vote large des nouveaux arrivées au PS,  a priori compter initialement pour plus de 85000 adhérents, voient ce chiffre baisser de jour en jour. Cette rectification est inquiétante, puisque maintenant ces nouveaux adhérents, considérés par les "royalistes", comme plus suceptibles d'être sensibles à la loi des sondages, ne représenteront plus que 30% des effectifs socialistes pouvant rééllement votés.
Alors le jeu sera t'il peut-être plus ouvert que prévu?
les débats prévus ces prochaines semaines vont donc avoir une particulière importance.
 
 
artcile du Nouvel Observateur ci-dessous:
Semaine du jeudi 12 octobre 2006 - n°2188 - France
 
DESSOUS DES CARTES
 
PS : régime minceur
 
Les nouveaux adhérents qui voteront lors de la primaire socialiste le 16 novembre auraient-ils la santé fragile ? Leur nombre ne cesse de diminuer avec
le temps. Ils ne sont plus 85 000, comme le croyaient les partisans de Ségolène Royal, ni même 75 000 comme l'avait prédit François Hollande, mais 68 284
d'après le Bureau national des Adhésions. Et encore ! Selon les premiers écrémages de cette instance chargée d'établir les listes électorales, un sur dix
ne rempliraient pas les critères d'accès à l'isoloir (avoir adhéré avant le 1er juin ; avoir réglé sa cotisation ; s'être manifesté auprès de sa section
ou de sa fédération). Si cet ordre de grandeur se confirmait, le nombre de novices chuterait à quelque 60 000 personnes, soit 30% du corps électoral «
seulement ». Cette révision à la baisse a donné des idées aux « anti-Ségolène » qui craignent un score canon de la candidate chez les bizuts. A Paris,
où les conditions d'accueil des 9 500 petits nouveaux font polémique, les fabiusiens n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ils ont carrément demandé
au premier fédéral de supprimer, d'un trait de plume, 20% des nouveaux effectifs...
 
Matthieu Croissandeau

Des Chardons plein les poches:Redeker laché par son Ministre

Quelque soit ce qu'ets écrit Redeker, que je le partage oune le partage pas, je m'insurge contre tous ceux qui lui interdisent de l'écrire, de le dire.
Si l'on devait interdire de droit de parole, d'opinion ou d'expression tous ceux qui ont des propos intolérants, excessifs , stupides,  peut beaucoup seraient privé du droit d'expression et d'opinions, au premier rang desquels ceux justement qui lui reprochent d'avoir  écrit son article dans le Figaro.
Compte tenu de sa position de Ministre de l'Education Nationale, mais il est vrai que le Ministère depuis l'arrivée de notre Ministre n'ets plus que le Ministère de l'Education, aurait du le défendre sans même réfléchir, s'interroger. Parce qu'ile st enseignant et doit à ce titre former de futurs citoyens qui doivent avoir acquis l'esprit critique àl'école car c'ets le meilleurs élément constitutif de l'intelligence et protection de la démocratie
parce qu'il est fonctionnaire et qu'à ce titre l'Etat doit protection à ses agents qui sont en danger
 
Redeker quand il écrit n'écrit pas en tant qu'enseignant mais il est enseignant, et si il écrit de cette manière cela tient aussi à son statut de prof, et de citoyen
 
De quel droit même si j'ai envie d'écrire des conneries on m'empécherait de les écrire
ceux que cela dérange, tournent la page, et voilà tout
si nous ne nous élevonspas contre cette atteinte fondamentale de la liberté d'éxpression qui est d'un de nos droits de l'homme essentiel nous regretterons dans quelques années d'avoir été faible aprce que pour d'autres raisons, d'autres nous empécherons de nous exprimer et un équilibre des terreurs religieuses ou non  nous baillonnera
gardons la tête haute et revendiquons notre droit à dire, à critiquer, parce que nous sommes des hommes et des femmes libres en tant que citoyens.
Ne cédons rien,

Réflexions:l'Islam, l'esprit critique et la laïcité

Samedi 14 octobre 2006
Le 1er octobre dernier, le journal Respublica initiait une pétition de soutien à Robert Redeker. A ce jour, cette pétition a remporté le soutien de plus
de 2400 signataires. Nous souhaitons relancer aujourd'hui la diffusion de cette pétition pour que le soutien à Robert Redeker soit le plus massif possible.
Nous vous rappelons que le texte de la pétition est accessible à l'adresse suivante :
 
 
Nous avons reçu de nombreux messages d'encouragement, mais certains signataires nous ont aussi fait part d'une interrogation : n'est-il pas contradictoire
de s'abstenir de critiquer l'article de Robert Redeker (article publié dans le Figaro, et qui est à l'origine des menaces de mort dont le philosophe a
fait l'objet) pour défendre la liberté d'expression, et donc la liberté de critique ? L'un des premiers signataires de la pétition, Catherine Kintzler,
a répondu sur son blog (
www.mezetulle.net)
à cette question. Nous profitons de cette relance pour porter son texte à votre connaissance.
 
Nous vous souhaitons bonne lecture, et nous vous remercions de diffuser le plus largement possible la pétition de soutien à Robert Redeker.
 
Nicolas Gavrilenko, pour Les Amis de Respublica
contact@petitionredeker.info
 
Redeker mort ou vivant ? Raisons d’un soutien sans réserve
par Catherine Kintzler
source : blog Mezetulle,
http://www.mezetulle.net
 
De bonnes âmes et même des esprits distingués, devant la question du soutien à apporter à Robert Redeker,
aujourd’hui menacé de mort pour avoir écrit un article sur l'islam qui a déplu à certains, s’interrogent sur la
portée d’un soutien « sans réserve » et reculent devant ce qu’ils considèrent comme un forçage, une sorte de
chantage intellectuel. Ils soulèvent, à juste titre, un problème. Faut-il, au prétexte du soutien à un homme menacé
dans sa vie et sa liberté, faire taire toute critique quant au contenu du texte qui a valu un « contrat » sur sa tête ?
N’est-il pas pour le moins paradoxal de suspendre la critique pour pouvoir défendre l’esprit critique ? Il y aurait
même là une suspension pour motif moral : on arrête de discuter tant que R. Redeker est sous le coup de ces
menaces, ce qui revient à suspendre ce dont il se réclame précisément, la liberté d'opinion et de critique. Ce
scrupule souligne une sorte de cercle dans la position du « soutien sans réserve » : faire taire la critique pour que
la critique existe.
 
J’attire donc l’attention de ceux qui, comme moi, souscrivent à un « soutien sans réserve » : on ne peut le faire
que si on s’attache à briser ce cercle. Et pour briser ce cercle, il ne suffit pas de prononcer une maxime morale
« on ne tire pas sur un homme à terre », ou plutôt il faut établir que cette maxime est en l’occurrence un principe
rationnel, philosophique et politique et non un bon sentiment pouvant se retourner en bâillon.
Je tenterai de le faire en trois points.
 
Ne pas traiter un vivant comme s'il était mort
 
L'état de nature est effectivement une suspension de la pensée. Il est de fait aujourd’hui imposé à R. Redeker.
C'est insupportable (ce sur quoi tout le monde est d'accord et qui anime tous les soutiens, qu’ils soient ou non
sans réserve). On ajoutera à cela que c'est insupportable de continuer à l'exercer tout particulièrement pour s'en
prendre au contenu de son discours, auquel il n'a plus accès dans les conditions où il l'a proféré. L'espace critique
dont il a voulu jouir, et dont nous avons besoin pour lire son texte, est suspendu.
Or l’argument de la suspension de l’espace critique, ainsi présenté, est insuffisant. Il faut aller plus loin. Il faut
aller au-delà de ce qui peut apparaître comme une rhétorique morale.
Ce qui est insupportable me semble tenir plus précisément à la question du statut des auteurs dans cet espace
critique. Morts ou vivants ? ce n'est pas du tout la même chose. En effet, on ne peut se prévaloir en général de
l'exclusion d'un auteur de l'espace critique vivant pour dire « suspendons la critique puisqu'il ne peut pas
répondre », car à ce compte, les morts seraient au-dessus de toute critique. Il faut donc distinguer ici les morts et
les vivants. C'est pour les vivants que l'argument de l'absence et de la réduction au silence vaut pleinement.
Poursuivre la critique maintenant sur le contenu du texte de RR alors qu'il est tenu hors de l'espace critique
vivant, c'est le traiter comme s'il était mort, c'est écrire, en positif et en négatif, son oraison funèbre en le faisant
basculer dans l'espace critique que nous réservons aux morts. C'est une manière de le tuer, c’est une manière
d’obéir aux fanatiques islamistes.
 
Soutenir les musulmans laïques
 
La question devient alors politique : comment travailler à rétablir cet espace critique et à faire revenir Robert
Redeker dans le monde vivant de la discussion ?
L'objectif est de faire cesser les menaces, de faire lever l'appel au meurtre. Or à mon avis la seule stratégie
efficace, outre les soutiens sous forme de pétition, etc., c'est de favoriser une division publique et réfléchie au
sein des musulmans et des personnes de culture musulmane. C'est que les musulmans laïques et de façon
générale les personnes de culture musulmane attachées à la laïcité se lèvent et disent : « ça suffit, nous sommes
laïques, il n'y a pas à nos yeux de délit de blasphème, la critique contre l'islam est possible, y compris sous des
formes qui peuvent être perçues comme choquantes. » Je crois que cela seul est capable de faire reculer les
fascistes verts partout et les islamogauchistes ici.
Or à la lumière de cette analyse, le schéma « je soutiens, mais il n'aurait pas dû… ; je soutiens, bien qu’il dise
des âneries... » se retourne en soutien de ceux qui ne veulent pas cette division des musulmans et qui approuvent
les mesures de censure et d'autocensure qui progressent un peu partout dans le monde, et en soutien du
communautarisme en général. C'est pourquoi je pense que le soutien à Robert Redeker doit être « sans réserve »,
de même que le soutien aux caricaturistes devait être « sans réserve ». Ce « sans réserve » s'applique aussi à ce
qui peut être perçu comme « âneries », et qui est précisément la mesure de l'effectivité du droit de libre opinion,
c'est une condition de possibilité de l'espace critique en général, que nous devons travailler à restaurer.
 
Il faut souligner du reste que l'activité critique ne déclenche aucun tollé lorsqu'elle vise d'autres textes considérés
comme sacrés, comme la Bible. Serai-je visée par un contrat sur ma vie si je dis que Josué est un chef de guerre
féroce, que Jephté est un imbécile d’avoir promis un sacrifice à son dieu, et que le « sacrifice d’Abraham » est
l’indice d’une foi aveugle qui peut devenir dangereuse ? A-t-on vu un seul gauchiste bien-pensant jouer les
vertus outragées au sortir d'un film de Scorsese ? Bien au contraire, il manifestera contre l’intégrisme catholique
qui veut l’interdire ! Il semble qu'il y ait là deux poids et deux mesures : devant le fascisme brun on est très
ferme, mais le fascisme vert a droit à toutes les indulgences (« l'islam est la religion des pauvres »). C'est
l'essence même de l'islamogauchisme : antifasciste tant que le fascisme se présente sous sa couleur brune, mais
complice du fascisme vert.
 
L'antithétique des morts et des vivants et l'espace critique
 
Avec la question du fascisme vert soutenu par l'islamogauchisme on retrouve l'aspect philosophique soulevé tout
à l’heure : analyser le cercle « faire taire la critique pour que l'espace critique existe » mais aussi le cercle
symétrique « maintenir l'espace critique au risque de s'associer à un geste meurtrier » à la lumière de la question
« mort ou vivant ? » Comme je l’ai souligné, le maintien de l'espace critique pour viser le contenu du texte de
Robert Redeker, tant qu'il est en état de nature, consiste à le traiter comme un mort, alors qu'il est vivant. Mais la
réciproque mérite d'être examinée : car ceux qui menacent les vivants de mort pour délit d'opinion
symétriquement traitent les morts qui les dérangent comme des vivants en les tuant une seconde fois, en les
censurant, en brûlant leurs livres, en retirant leurs pièces de l'affiche des théâtres... Que ferions-nous si un décret
extrémiste interdisait ici la diffusion des textes de Voltaire, de Bayle, de Spinoza, de Nietzsche, etc. ? Nous
aurions le devoir de traiter ces auteurs morts comme s'ils étaient vivants et de soutenir tout ce qu'ils ont écrit et
fait « sans réserve », davantage : nous devrions soutenir tout ce qui peut s'écrire, y compris les âneries. Nous
devrions empêcher les autodafés quand bien même ils ne s’en prendraient qu’aux magazines people.
 
Alors ne laissons pas les fascistes verts et les islamogauchistes nous embarquer dans le brouillage de l'espace
critique, et ne nous laissons pas aller à traiter avec eux les vivants comme s'ils étaient morts. Car nous serions
bientôt obligés, contre eux mais comme eux, de traiter les morts comme s'ils étaient vivants: dans les deux cas ce
serait leur victoire, le moment de la pensée critique serait aboli.
 
« Ecrasons l’infâme ! »
 
© Catherine Kintzler 7 octobre 2006.

Réflexions: pour aller un peu plus loin, sur la cohésion sociale

Vendredi 13 octobre 2006
 
Voici une analyse interressante de Jean Gadrey
Economiste émérite...
 
 
Comment les inégalités mènent aux emplois domestiques
le 23 novembre 2004
 
Jean-Louis Borloo veut développer les emplois domestiques par le biais de réductions d’impôts. Jean Gadrey, économiste, université de Lille-I, montre comment
leur développement repose sur les inégalités de revenus.
 
Dans une économie de services (celle des Etats-Unis) où les 10 % les plus riches ont des revenus plus de 17 fois supérieurs à ceux des 10 % les plus pauvres,
l’intérêt économique personnel (rapport entre l’utilité estimée du service et le prix payé) qu’il y a pour les plus riches à se « faire servir » par des
gens qui gagnent 17 fois moins qu’eux est énorme. [
1]
 
Les inégalités de revenus ne créent pas seulement des inégalités de consommation et de patrimoine. Elles rendent très peu coûteux tous les services peu
qualifiés (et encouragent ainsi leur expansion), parce que le coût relatif de ces services est plus ou moins indexé sur les salaires les plus faibles,
qui sont aussi (avec les minima sociaux) les revenus les plus faibles. L’intérêt des plus riches à bénéficier de multiples services personnels (qu’ils
soient fournis dans des rapports de gré à gré, ou, cas bien plus important, par des entreprises) est évidemment bien plus faible dans une économie nordique,
où le rapport « interdécile » précédent n’est que de 5,3. Si l’on ne se limite plus aux extrêmes (les 10 % du haut et du bas), et que l’on retient les
20 % du haut et du bas, le « rapport interquintile » des revenus reste énorme aux Etats-Unis (il vaut 9,0). Il n’est que de 3,6 environ dans les pays nordiques.
Ce seul fait constitue, dans tout pays très inégalitaire, une considérable incitation économique au développement de services marchands personnels, domestiques,
commerciaux, de livraisons à domicile, de restauration, etc.
 
À l’inverse, la domination de conventions égalitaires est un frein évident à la création d’emplois pour ce genre de services. Les pays les plus égalitaires
ont évidemment besoin d’hôtels et de restaurants, de commerce de détail, de certaines livraisons à domicile, etc. Mais, compte tenu des conventions d’égalité
[
2]
(notamment salariales) qui y dominent, les choix qui y prévalent vont dans le sens 1) d’une limitation de ces services au « strict nécessaire » (une notion
elle aussi conventionnelle) ; 2) d’une organisation moins intensive en main-d’œuvre peu qualifiée (et plus intensive en capital et en personnel qualifié)
pour ceux de ces services qui s’y prêtent ; 3) de la quasi-inexistence de toute une série de « petits boulots de service » pour des fonctions que les consommateurs
ont tout intérêt à remplir eux-mêmes, ou qu’ils ne sont pas habitués à valoriser.
 
Il n’y a pratiquement pas de femmes de ménages en Suède (ni de nombreux autres services personnels et domestiques fonctionnant sous le régime des « particuliers-employeurs
», si répandu aux Etats-Unis, mais assez présent aussi en France), essentiellement parce qu’il n’y a ni offre, ni demande. Ni offre : les femmes suédoises
ont d’autres projets professionnels que des emplois de gré à gré sans perspectives, et elles ont des possibilités de les faire aboutir. Et les étudiants
qui travaillent pendant leurs études (essentiellement durant les congés scolaires) ont eux aussi de bien meilleures opportunités que ces petits boulots,
d’autant qu’ils ont pour la plupart des revenus élevés pendant leurs études (1500 euros par mois), en raison d’un système d’allocations très favorable
(emprunts subventionnés par l’État, remboursables tout au long de leur vie active dans des conditions très intéressantes). C’est un droit qui n’est pas
assorti de conditions de ressources des parents. Ni demande : à supposer que des sociétés de services personnels proposent de tels services domestiques
marchands, leur coût horaire serait exorbitant (autour de 20 euros compte tenu des niveaux des salaires et des charges) au regard des normes américaines
et même françaises, mais aussi compte tenu de la faiblesse des écarts de revenus. Comme par ailleurs des services publics de bonne qualité existent en
matière de gardes d’enfants et d’aide (professionnelle) à domicile aux personnes âgées (...), les « emplois de serviteurs » sont quasiment inexistants.
 
Par ailleurs, l’existence de fortes inégalités de revenu conduit aussi à ce que les services aux ménages, et certains services sociaux, fonctionnent de
façon dualiste, « à deux vitesses », avec un pôle de services sophistiqués que peuvent se payer les consommateurs les plus riches, et un pôle de services
à bas prix et de faible qualité pour les clients modestes. La segmentation sociale de la production et du marché est alors très prononcée dans les services
des hôtels, des restaurants, des loisirs, de la culture, et même de la santé, de l’éducation et de la justice lorsque ces services sont devenus largement
marchands. Les Etats-Unis sont le seul pays développé où la part des dépenses privées de santé l’emporte sur celle des dépenses publiques (55 % contre
45 %). Partout ailleurs, pour les pays qui nous intéressent, cette part est comprise entre 15 % et 30 %, selon le Pnud. Autre exemple : le coût d’une année
d’études dans une grande université privée américaine, comme Princeton, frais d’inscription et hébergement compris, se situe entre 28 000 et 30 000 dollars.
Dans une université privée moins prestigieuse, cela reste de l’ordre de 20 000 à 25 000 dollars. Autant dire que, même avec un système de bourses assez
développé pour les étudiants de milieux modestes, ce « service » reste inaccessible à un grand nombre de ses usagers potentiels, qui devront soit s’en
passer, soit se tourner vers des universités publiques moins prestigieuses (qui ne sont pas gratuites d’ailleurs, tant s’en faut). Le dualisme de la nature
des services produits accompagne et renforce alors le dualisme des emplois de service et permet de comprendre la multiplication d’emplois de non professionnels
et de personnel non qualifié, peu payé et peu formé, dans les services aux personnes et les services sociaux.
 
Ce texte est tiré de : Socio-économie des services, coll. Repères, éd. La Découverte, nouvelle édition 2003.
 
[
1]
Dans le chapitre du livre dont ce texte est extrait, il est montré que les inégalités entre les hommes et les femmes ont un rôle semblable
 
[
2]
Conventions nationales d’égalité : conception générale qui domine dans un pays, à un moment donné de son histoire, quant au degré acceptable ou inacceptable
des inégalités économiques

Revue de presse: le refus du débat par Royal

Serge July commentateur émérite de la politique française dissèque le comportement de Ségolène, et met en avant son évident refus du débat,
Est ce ainsi que la démocratie participative se développera?
 
 
 
 
Pas d'opinion
 
Les contacts directs avec la candidate Ségolène Royal se révèlent de plus en plus difficiles. Elle avait d'abord refusé de répondre aux questions des jeunes
du MJS au cours de l'Université d'été du PS de la Rochelle fin août. Pour rectifier le tir, lors d'une réunion publique elle avait transformé un échange
avec une déléguée du MJS, en mise en boîte publique.
 
Arrive la campagne interne au PS et les débats. Elle pose des conditions telles que même les regards des trois prétendants ne puissent se croiser et que
toutes les questions soient connues d'avance. Admettons qu'elle veuille éviter à ce stade des débats négatifs pour le candidat derrière lequel ou laquelle
tous devront se rassembler.
 
Mais comme si ça ne suffisait pas : elle a annoncé jeudi en déplacement à la Réunion, qu'elle pourrait ne pas participer aux six débats internes prévus,
s'ils étaient trop nombreux ou s'ils étaient détournés de leur vraie destination, je cite.
 
Son staff de campagne a ramé une partie de la journée pour dire qu'il n'en était évidemment rien.
 
Rebelote lors de sa conférence de presse sur l'Europe qui venait après avoir différé à plusieurs reprises au cours de ses déplacements dans les capitales
européennes ce qu'elle pensait de l'avenir de l'Union.
 
Le problème des conférences de presse, ce n'est pas l'exposé liminaire, qui présente rarement des piéges, ce sont les questions.
 
Il y a là des gens, en l'occurrence des journalistes, qui sont là pour poser des questions.
 
Et naturellement, on demande à la candidate ce qu'elle pense de l'adhésion de la Turquie à l'Union Européenne.
 
Réponse de la candidate à la présidence de la République d'un pays membre permanent du Conseil de Sécurité, dans un monde ou la crise est quasi quotidienne
: "Mon opinion est celle du peuple français".
 
Tout le monde a en tête qu'il y a eu sur le sujet au moins deux débats nationaux, que toutes les autorités se sont prononcées.
 
Cette petite phrase revient à dire qu'elle n'a pas d'opinion. Et si pour en avoir, il faut faire un référendum sur chaque problème, les crises et les guerres
seront terminées depuis longtemps lorsque la présidence française aura enfin une opinion.
 
On aimerait connaître la liste de tous les sujets sur lesquelles elle s'apprêterait à faire la même réponse...
 
Ségolène Royal est en train de se caricaturer elle-même. Elle a l'air malheureusement de le faire de bonne foi : elle n'aime pas le débat. On doute que
ça puisse passer pour une qualité rassurante.
 
Serge July