15 octobre 2006

Revue de presse: PS régime minceur

Dimanche 15 octobre 2006
 
article plutôt drôle du Nouvel Obs, de cette semaine
cela explique peut-être le manque de sang froitd de la Présidente de Poitous-Charentes. En effet, elle et ses partisans qui pensaient qu'elle pourrait compter sur un vote large des nouveaux arrivées au PS,  a priori compter initialement pour plus de 85000 adhérents, voient ce chiffre baisser de jour en jour. Cette rectification est inquiétante, puisque maintenant ces nouveaux adhérents, considérés par les "royalistes", comme plus suceptibles d'être sensibles à la loi des sondages, ne représenteront plus que 30% des effectifs socialistes pouvant rééllement votés.
Alors le jeu sera t'il peut-être plus ouvert que prévu?
les débats prévus ces prochaines semaines vont donc avoir une particulière importance.
 
 
artcile du Nouvel Observateur ci-dessous:
Semaine du jeudi 12 octobre 2006 - n°2188 - France
 
DESSOUS DES CARTES
 
PS : régime minceur
 
Les nouveaux adhérents qui voteront lors de la primaire socialiste le 16 novembre auraient-ils la santé fragile ? Leur nombre ne cesse de diminuer avec
le temps. Ils ne sont plus 85 000, comme le croyaient les partisans de Ségolène Royal, ni même 75 000 comme l'avait prédit François Hollande, mais 68 284
d'après le Bureau national des Adhésions. Et encore ! Selon les premiers écrémages de cette instance chargée d'établir les listes électorales, un sur dix
ne rempliraient pas les critères d'accès à l'isoloir (avoir adhéré avant le 1er juin ; avoir réglé sa cotisation ; s'être manifesté auprès de sa section
ou de sa fédération). Si cet ordre de grandeur se confirmait, le nombre de novices chuterait à quelque 60 000 personnes, soit 30% du corps électoral «
seulement ». Cette révision à la baisse a donné des idées aux « anti-Ségolène » qui craignent un score canon de la candidate chez les bizuts. A Paris,
où les conditions d'accueil des 9 500 petits nouveaux font polémique, les fabiusiens n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ils ont carrément demandé
au premier fédéral de supprimer, d'un trait de plume, 20% des nouveaux effectifs...
 
Matthieu Croissandeau