16 octobre 2006

Réflexions:scolarisation des élèves et étudiants en siutation de handicap

Lundi 16 octobre 2006
 
Tous les hommes naissent libres et égaux en droits
C'est le premier article de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui rappelle ce principe  fondamental, mais pour lequel il est indispensable de se battre quotidiennement. Ce principe est difficile pour tous, car nous ne partons pas tous avce les mêmes chances, ce qui permit à certains de moquer ce pirncipe. Si Coluche le faisait avec talent rappelant que tout le monde égal, certains l'étaient plus que d'autres, d'autres oublient que le principe pose une égalité de droits, pas un égalitarisme supposé induit par la bonne dame nature. Les révolutionnaires de 1789étaient trop intelligents pour être rousseauistes.
Etre égaux, quand on est en situation de handicpa est encore plus difficile, que si l'on est valide, mais cela reste possible, et c'ets pour cela que nous devons nous battre.
 
mais la première étape, doit être la capacité une fois le handicap diagnostiqué de manière précoce de pouvoir scolariser les enfants dans la mesure du possible dans le cycle ordinaire. On ne doit plus scolariser les enfants dans le privé parce qu'il y a des marches, parce qu'il n'y a plus de budgets pour embaucher l'auxilire de vie scolaire indispensable pour accompagner l'enfant à son entrée en primaire
On ne doit plus accepter d'être renvoyé au privé parce qu'un Conseil Général aura été imprévoyant et n'aura pas budgété les travaux de mise en accessibilité d'un collège alors même que trois ans auparavant  l'arrivée en sixième était prévue.
 
Aucun bachelier en situation de handicap ne doit plus se voir opposer un droit aux études supérieures du fait de son handicap, parce qu'il est en situation de handicap.
Tous les étudiants si il sen ont le talent, les compétences et le souhait doivent pouvoir aller en classe prépa, à l'université ou en IUT, car pour eux comme pour tous les étudiants les diplomes sont des garanties supplémentaires pour pouvoir accéder à l'emploi. Actuellement, il y a 280 000 personnes en  situation de handicap sont au chomage, et seulement 16%  ont un niveau bac, et 6% un niveau bac+3. Hors les entreprises ont besoin au moins de bac+2. alors nosu devons tout mettre en oeuvre pour permettre au plus grand nombre de pouvoir accéder à la formation, aux études. C'ets ainsi qu'ils auront plus de chances pour accéder à une vie sociale  et professionnelle comme tous, et qu'ils pourront être des citoyens comme tout le monde.
A nous de savoir si nous voulons une société  pour tous
 
Une fois que nous aurosn gagner pour que l'intégration soit une réalité, un automatisme, un droit respecté, nous pourrons revendiquer la banalisation.
 
c'ets à ce seul prix que nous vivrons dans une société solidaire, laïque et humaine.
 
 
Voici une dépèche AFP qui vous donnera quelques éléments et précisions sur la situation de  la scolarisation des enfants en situation de handicap.
 
PARIS, 13 oct 2006 (AFP) - Au total 151.530 élèves handicapés étaient scolarisés dans les établissements scolaires ordinaires en 2005-2006, contre 133.838
en 2004-2005, selon les statistiques du ministère de l'Education nationale.
En 2005-2006, quelque 104.824 élèves handicapés fréquentaient le primaire, et 46.700 le secondaire, dans le public et le privé, selon ces chiffres.
Dans le premier degré, 64.994 élèves étaient "scolarisés individuellement" à temps complet ou partiel dans des classes normales et 39.830 fréquentaient
des classes d'intégration scolaire (Clis, pour enfants handicapés).
S'agissant du second degré, 38.914 élèves ont été scolarisés dans des classes normales et 7.785 fréquentaient des unités pédagogiques d'intégration (UPI,
équivalent des Clis au collège).
L'orientation vers des Clis ou UPI, ou de façon générale vers l'école ordinaire ou des établissements spécialisés, est décidée par une commission départementale
d'éducation spéciale (CDES).
Lorsque la scolarisation en milieu ordinaire n'est pas possible, les élèves en situation de handicap peuvent être pris en charge par des structures médico-sociales.
Au total, 104.268 élèves sont accueillis dans ces structures dont 70.249 scolarisés toute l'année, 1.494 scolarisés temporairement et 10.061 scolarisés
hors-établissement.
Selon les chiffres du ministère, le nombre d'élèves bénéficiant d'un dispositif d'accompagnement par des auxiliaires de vie a augmenté, passant à 18.589
élèves (15.132 dans le premier degré, 3.457 dans le second degré) en 2005-2006 contre 7.400 en fin d'année scolaire 2002-2003.
 
LE CAS PARTICULIER DE L'AUTISME:
 
"64% des enfants présentant un autisme ou des syndromes apparentés n'ont accès à aucune forme d'apprentissage scolaire contre 22% pour le reste de la clientèle
des établissements et services pour enfants handicapés", révèle une étude datant d'avril 2005 de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation
et des statistiques (Drees), qui dépend du ministère de la Santé.
Au sein des classes d'âges soumises à l'obligation scolaire (6-16 ans), "les enfants non scolarisés sont proportionnellement trois fois plus nombreux quand
ils sont atteint d'autisme que quand ils ne le sont pas", précise l'étude.
"Seuls 10% des enfants autistes d'âge scolaire bénéficient d'une intégration scolaire ou d'une formation professionnelle en milieu ordinaire (à temps partiel
ou à temps plein), contre 28% pour les enfants handicapés du même âge ne présentant pas d'autisme ou de syndromes apparentés", indique-t-elle.
mc/im/ds