20 avril 2007

Réflexions:ADN de droite, ou les errances sarkoziennes!

Vendredi 20 avril 2007
 
ADN (à/de) droite
 

Par Benoît Hamon, député européen | 10 avril 2007
ligne
 
 
Augmenter police
Diminuer police
Nicolas Sarkozy vient d'évoquer le caractère inné de la pédophilie ou du suicide chez les jeunes. Il existerait une combinaison génétique qui prédisposerait
des individus à se donner la mort ou à rechercher des relations sexuelles avec des enfants.
 
Sarkozy confirme dans ses propos une conviction ancienne qu'il avait déjà tenté de faire loi. Il s'agissait de la "détection précoce des troubles du comportement"
chez le jeune enfant "pouvant conduire à la délinquance" à l'adolescence.
 
Ces dispositions inspirées d'un rapport de l'Inserm invitaient les professionnels à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques,
environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que la
froideur affective, la tendance à la manipulation, le cynisme » et la notion « d'héritabilité (génétique) du trouble des conduites ». Le rapport insistait
sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, hétéro agressivité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité bas », etc.
Je serai curieux qu'on dispose de ces données sur le bambin Sarkozy…. Je suis pas certain qu'il aurait alors passé les tests avec succès…
 
Le comité consultatif national d'éthique a dénoncé cette dérive préoccupante en rappelant qu'il ne faut pas confondre "une médecine préventive qui permettrait
de prendre en charge, de façon précoce et adaptée, des enfants manifestant une souffrance psychique" avec une "médecine prédictive qui emprisonnerait paradoxalement
ces enfants dans un destin".
 
La conviction de Sarkozy repose sur un postulat qui privilégie l'inné (facteurs génétiques, prédispositions cérébrales…) aux dépens de l'acquis (facteurs
environnementaux, culturels, familiaux…), dans l'explication des troubles du comportement. On comprend mieux son obsession à stigmatiser systématiquement
les « classes dangereuses ».
 
Cette théorie a l'immense avantage de dédouaner Sarkozy de toute responsabilité dans la montée des violences puisqu'elle procède de facteurs innés, et que
demain s'il était élu, toutes les violence à venir n'auraient rien à voir avec lui et sa politique mais tout à voir avec la prédestination des individus
fautifs.
 
Dés lors, quelle est l'étape suivante sinon de proposer de les séparer du reste de la population le plus tôt possible pour les mettre hors d'état de nuire ?

Sarko?STOP!parce qu'il ne supporte pas la critique

Vendredi 20 avril 2007
 
plus que deux jours
et nous voterons
 
Sarkozy, qui est le premier à manier l'outrance, jeter l'anathème
Sarkozy qui jongle avce la stigmatisation,  et joue les communautés les uens contre les autres
s'est dire hier soir blessé , plein de cicatrices compte tenu des attaques qu'il a subi pendant cette campagne
aurait il la peau si sensible, lui qui semblait avoir le cuir tanné
Ce petit homme sensible prétend pourtant occuper la plus ahte magistrature en France
et il perd si souvent son sang froid
Finalement celle que l'on présentait pour inexpérimentée, parait nettement plus sereine
ne parle pas d'elle, de son ressenti en permanence
Une Présidence Sarkozy, ce sera une Présidence psychanalitique , mais pas poru la France, au seul profit du Président
 
sa volonté de prendre le pouvori parait un moyen de régler ses difficultés de vécu, mais en rien les difficultés de la France.
 
Alors dimanche ne nous trompons pas
et choisissons celle qui redonnera le pouvoir aux Français, plutôt que de vouloir l'accaparer au profit d'un clan.

Echos de campagne:une explication de l'indécision!

Vendredi 20 avril 2007
 
plus que deux jours pour se décider
 
Les Français ne veulent pas voter à la légère
 

Trois Français sur dix ne sont pas encore sûrs de leur choix pour le premier tour de l'élection présidentielle. «La Croix» a enquêté sur la manière dont
les électeurs tranchent
 

Une employée met sous pli les programmes des candidats à Marseille, jeudi 12 avril (Photo Claude/AP).
 
L'année 2007 sera-t-elle celle du triomphe du « moi, je » ? Ce serait l'une des caractéristiques de cette élection présidentielle. Il y en aurait d'ailleurs
des signes palpables : la multiplication des émissions télévisées donnant la parole à « monsieur et madame tout-le-monde », la tendance des candidats à
s'adresser à des catégories d'électeurs (Nicolas Sarkozy et les pêcheurs de Lorient, le 3 avril, François Bayrou et les petits patrons, le 15 mars, Ségolène
Royal et plusieurs autres prétendants devant les chasseurs, en février, etc.)…
 
Les Français voteraient en fonction de leurs intérêts personnels. Ils ne verraient, dans cette élection, pas plus loin que le bout de leur nez. Faux, estiment
plusieurs politologues, contrecarrant une idée largement répandue. Selon eux, les ressorts du vote sont plus complexes qu'il n'y paraît, expliquant pour
partie le grand nombre d'indécis de cette élection.
 
Comme par le passé, nous votons, bien sûr, en fonction de ce que nous sommes. « Nous avons tous une histoire, un itinéraire de vie, un réseau familial
qui influencent notre vote, souligne Pierre Bréchon, professeur de sciences politiques à l'Institut d'études politiques de Grenoble (1). Le statut socioprofessionnel
compte toujours, comme l'état du patrimoine ou encore le rapport à la religion. »
 
Sans pour autant, poursuit le chercheur, mener automatiquement au vote catégoriel. Selon lui, cet environnement conduirait plutôt l'électeur à défendre
une vision de la société et les valeurs dont il se sent proche. « Autrement, il n'y aurait guère d'électeurs de gauche puisque l'intérêt de chacun, c'est
de payer le moins d'impôts possible », fait remarquer Pierre Bréchon.
 
"Le vote est moins conformiste"
 
Il convient donc d'être prudent dans l'appréhension du comportement électoral. D'autant que les fidélités partisanes reculent. « Le vote est moins conformiste,
moins influencé par les facteurs culturels et sociaux, indique encore l'universitaire. L'électeur réfléchit, tient compte de l'offre électorale, de la
personnalité des candidats et des enjeux qui lui apparaissent fondamentaux. »
 
Une tendance de fond qui explique les hésitations de nombreux citoyens à trois jours du premier tour. « Dans leur grande majorité, ce ne sont pas des indécis
apathiques, éloignés de la politique mais au contraire des personnes qui hésitent parce qu'elles sont soucieuses de bien voter. Elles s'intéressent, s'informent
et ne votent pas de façon automatique », confirme Thierry Vedel, du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences-Po.
 
Si ce n'est pas par réflexe catégoriel ou par atavisme politique, comment les citoyens opèrent-ils leur choix ? Pour le sociologue Alain Mergier (2), qui
se fonde sur des entretiens approfondis et individuels avec des électeurs, le sentiment de vulnérabilité, en particulier dans les milieux populaires, constitue
l'une des données essentielles de cette élection. « Beaucoup de Français redoutent de dégringoler sur l'échelle sociale. Ils souhaitent avant tout qu'on
les aide à reprendre en main leur destin, en matière d'emploi, de logement, de niveau de vie », explique cet expert, l'un des rares à avoir mis en garde
contre la prégnance du vote frontiste au début de l'année 2002.
 
Une analyse confortée par la Sofres, dont une étude récente indique que « la lutte contre le chômage », « l'amélioration du pouvoir d'achat » et « la lutte
contre l'insécurité » sont les trois thèmes les plus déterminants dans le choix du futur président (3). 
 
Plus que jamais, l'électeur est devenu stratège
 
Selon Alain Mergier, pour départager les candidats, les électeurs se fondent sur leurs propositions phares mais aussi sur l'image qu'ils renvoient. « On
ne retient pas le détail de toutes les mesures mais deux ou trois marqueurs : pour Nicolas Sarkozy, la "valeur travail" par exemple, pour Ségolène Royal,
l'idée du "donnant-donnant" ou le conditionnement des aides aux entreprises. »
 
Surtout, on s'intéresse à leur personnalité. « Dans une logique de défiance plutôt que d'adhésion, précise le sociologue, les électeurs cherchent avant
tout à se prémunir d'un risque. En ce qui concerne les deux principaux candidats, certains s'interrogent sur la capacité de Nicolas Sarkozy à se maîtriser
en toutes circonstances, d'autres sur la carrure de Ségolène Royal et sur sa capacité à décider. »
 
De fait, plus que jamais, l'électeur est devenu stratège. Surtout depuis le séisme politique du 21 avril 2002 qui a vu le candidat du Front national, Jean-Marie
le Pen, accéder au second tour de l'élection présidentielle. « L'attention portée aux sondages est particulièrement forte aujourd'hui du fait de cet événement,
note Thierry Vedel. Avant de se décider, on jauge les rapports de force. »
 
Une analyse largement partagée. « Le vote utile a toujours existé : en 1981, par exemple, on pouvait pour partie expliquer le faible score du communiste
Georges Marchais par la volonté des électeurs de gauche de donner le maximum de voix à François Mitterrand dans la perspective du second tour. Mais ce
type de vote s'est incontestablement développé », conclut Pierre Bréchon.
 
Marine LAMOUREUX
 
(1) Auteur de Comportement et attitudes politiques, Presses universitaires de Grenoble, 2006, 192 p., 15 €.
 
(2) Coauteur, avec Philippe Guibert, du Descenseur social, enquête sur les milieux populaires, Plon, 2006, 145 p., 10 €.
 
(3) Enquête TNS Sofres réalisée par téléphone les 11 et 12 avril 2007 auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 personnes.

19 avril 2007

Sako?STOP!parce que Giscard le soutient!

Jeudi 19 avril 2007
 
Giscard souteint Sarkozy!
ah! quelle nouvelle
et cette "information" d'interet fait la Une d'un quotidien
Il ne se apsse vraiment rien d'important à la surface du globe, pour qu'une telle information soit même publié
 
Plus sérieusement, Sarkozy peut se prévaloir du soutien de celui qui fut battu en 81 à la Présidenteille, et dont la Présidence fut un exemple d'efficacité et et de rigueur morale, Bokassa peut en témoigner de manière brillante!
Sarkozy au delà de cela, se sent en danger apr rapport à Bayroue t tente de le montrer comme un homme seul
alors il alligne comme un enfant alligne ses vignettes panini au moment de la récré pour voir lesqulles il lui manque pour finir son album, les figures centristes qu'il a
qui se sotn ralliées à lui
Alors hier
aux cotés de Sarkozy se pressait les prétendants à des postes, ceux qui viennent à la gamelle, Santini au premier rang
Ce qui est surprenant c'ets le ralliement de Veil, malgré les dérapages de Sarkozy notamment par rapport à l'identité natioanle
comme quoi, on peut avoir  été une grande dame et faire de mauvais choix
Mais il faut se souvenir quela Simone Veil de 74, courageuse Minstre de la santé ne fut plus la même en 93 sous le gouvernement Balladir
et puis, il faut se souvenir qu'elle fut un fidèle soutient du même Balladur,
Elle ne soutient donc pas forcémment le vainqueur!
Nous accuser de mauvaise voi, et d'intolérance quand on critique Sarkozy, c'ets presque drôle venant d'elle, quand on connait la capacité à Mme Veil à tailler des croupières à ses adversaires politique
Comment pet elle soutenir Sarkozy et ses thèses eugénistes, compte tenu qu'elle sait  ce à quoi à cela mène
On ne ramène pas les électeurs du Front National en draguant ses électeurs, en flattant leurs plus bas instincts, mais en réglant les problèmes des Français, de tous les Français!
et en redonnant sens  aux valeurs de notre République
et sur ce point, on ne peut vraimetn pas dire que ce soit Sarkozy qui soit le miex placé pour être Président!

Sarko?STOP! parce qu'il est anxiogène...

Mercredi 18 avril 2007
 
plus que quatre jours avant de choisir
si prés d'un Français sur trois n'ont toujours pas choisi pour qui ils voteront dimanche prochain cela tient peut être du climat
Beaucoup souhaiterait voter pour le candidat de leur coeur
mais tous ont n souvenir le 21 avril et souhaitent conserver un choix pour le second tour
à tous ceux là je leur rappelle que pour pouvoir choisir au second tour,il est nécessaire que Royal  soit au second tour, donc il faut voter pour elle
pour que l'on puisse avoir un candidat de droite, Bayrou ou Sarko et un candidat de gauche
je ne peux imaginer que Le Pen soit encore qualifié cette fois ci
 
Mais ce qui est surprenant compte tenu des qualtiés dont on nous rebat les oreilles  du coté Sarkoziste, du champion UMP, il est trés surprenant que même des électeurs de droite hésitent à voter pour lui
ils hésitent parce qu'il leur fait peur
son caractère impulsif
son caractère hyperactif
sa capcité à dire tout et son contraire
à ne pas avoir de ligne politique fiable
il est capable de tout promettre pour se faire élir
et surtotu ils craignent ses empportement,s ses colères, sa brutalité
Il humilie régulièrement publiquement tots ceux qui pourraient être en desaccord avec lui
Tout cela effraye jusqu'à ses amis
 
commet les français des banlieues pourraient être rassurés si il est élu, compte tenu de ce qu'il a provoqué par ses dérapages en novembre 2005
comment les familles françaises pourraient petre rassurés compte tenu de ses propos sur le déterminisme génétique  à tous les comportements sociaux, mettant sur le même plan des comportements criminels, et l'orientation sexuelle
Comment les français dans leur ensemble peuvent être rassurés quand le candidat se drape dans sa culture catholique, compte tenu que son rôle devrait  êter de défendre la laïcité, l'unité natioanle et de réunir les Français
 
Il semble de plus en plus qu'il puisse avoir des qualtiés, un dynamisme et une envie de faire, amis que  son caractère ne lui permette pas , en totu cas poru le moment d'occuper la fonction.

Echos de campagne :Hollande redevient laïque?

Jeudi 19 avril 2007
 
Républicain Lorrain
 
 
Hollande pour une République sans religion
 
Le premier secrétaire du parti socialiste était hier soir à Nancy. Il a battu en brèche les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy. 
«Il n'y a pas de place pour la religion dans la République», a lancé hier François Hollande.
Enroué, mais enjoué : la campagne électorale a abîmé la voix de François Hollande, pas sa verve. Le premier secrétaire du Parti socialiste était hier soir
à Nancy, devant mille personnes environ. Dans un discours construit sur la notion de choix entre deux politiques, il a tout à la fois attaqué les adversaires
de Ségolène Royal et défendu les positions du PS. François Hollande a réagi sur les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le rôle du christianisme. « Nous
admettons tous les rôles pour la religion. Mais il n'y a pas de place pour la religion dans la République que nous voulons. Cela n'empêche pas la liberté
de conscience. »
Le premier secrétaire du parti socialiste s'est moqué du « candidat de la vie », nouvelle affirmation du candidat de l'UMP. « S'il prend la vie, qu'est-ce
qu'il nous reste ? » Quant à François Bayrou, « il n'est plus nulle part et il y retournera bien vite ». Il a souligné toute l'importance du premier tour.
« La qualification pour le second va s'y décider. Oublier cette évidence conduit parfois à des malentendus. » Il a égratigné les autres candidats de gauche
qui veulent profiter de l'élection pour envoyer des messages. « Mais l'élection présidentielle ne sert pas à ça, elle sert à choisir le président de la
République. »
François Hollande a demandé que le score soit le plus haut possible pour créer « une dynamique de victoire ». Il a égrené la litanie de l'irresponsabilité
de Jacques Chirac, y opposant la volonté de responsabilité de la candidate socialiste devant le peuple. Le premier secrétaire du parti socialiste a aussi
souhaité un changement du fonctionnement de la République, pour que le pouvoir ne réside plus dans les mains d'un seul. Paraphrasant Jaurès, il a souligné
« le patriotisme c'est l'amour des siens et le nationalisme, la haine des autres. Nous voulons le patriotisme et l'internationalisme ! »
Julien BENETEAU.

Revue de presse:Hollande met de la couleur!

Mercredi 18 avril 2007
 
Hollande : « De la couleur au 2e tour »
 
 
 
A Nancy, « la ville de Ségolène Royal », le premier secrétaire du PS pense déjà au rassemblement de l'après 22 avril. 
Les élus locaux aux côtés de François Hollande au meeting de soutien à Ségolène Royal à Nancy. Photo Michel FRITSCH
Propos recueillis par Philippe JARRASSé
Il reconnaît que c'est une véritable « obsession » pour lui, depuis le 21 avril 2002.... L'absence possible de la gauche le 22 avril 2007. Alors il a pris
voiture et avion, et il a sillonné la France. Plus encore que sa candidate, François Hollande, tel un artiste de la politique a changé de ville chaque
soir. A peine sorti du dernier bureau national du PS, avant le 1er tour, il était hier soir à Nancy.
 
« Rien à attendre de Bayrou »
 
A peine déroge-t-il de son obsession pour souhaiter que Ségolène Royal soit non seulement « présente au soir du 22 avril », mais surtout qu'elle le soit
« au plus haut ». « Changement » et « clarté », c'est le message de François Hollande. Qui appelle « au vote utile », « pas simplement pour écarter la
droite mais un vote utile pour le changement, pour le progrès, pour les conquêtes sociales, pour la solidarité, un vote utile pour la France et les Français
»...
La stratégie au soir du 1er tour - on l'envisage tout de même au PS... - est celle « du rassemblement le plus large autour de Ségolène Royal et de son
pacte présidentiel, un rassemblement à gauche mais aussi au-delà de la gauche, de ceux qui auront fait un autre choix que celui de Ségolène Royal au 1er
tour et qui veulent nous rejoindre ».
 
« Comme jamais depuis 1981 »
 
Donc également les électeurs de Bayrou. « Comme on sait qu'il n'y a rien à attendre de François Bayrou, il faudra que nous nous adressions à ses électeurs,
mais pas seulement les siens, les électeurs de toute la gauche aussi. Ils seront les bienvenus. Mais pour gouverner avec nous, il faudra avoir accepté
le pacte présidentiel de Ségolène Royal qui est aujourd'hui le contrat que nous avons passé avec les Français. Nous ne faisons pas de combinaisons, de
manoeuvres, de débauchage individuel. Nous proposons le changement dans la clarté. C'est sur les propositions de Ségolène Royal qu'il faut se retrouver
».
Mais avant cela, l'heure est à la « sérénité non dénuée d'inquiétude ». « Nul ne peut dissimuler que l'on ne sait pas ce qu'il peut se produire dimanche
», répète François Hollande. Qui juge d'un bon oeil la campagne de sa compagne. « Elle a su trouver l'équilibre entre la liberté qui doit être la sienne
- elle a su nouer une relation très particulière avec les Français qui la regardent comme une candidate qui a su transgresser les lignes parfois, défendre
ses positions avec courage, tenir son cap, résister aux chocs - et en même temps elle a réussi à mobiliser le Parti socialiste et les partis de gauche
qui la soutiennent, afin que nous menions une campagne comme jamais nous n'en avons faite depuis 1981. Je n'ai jamais vu autant de monde dans les meetings,
jamais autant de papiers ont été distribués, jamais je n'ai vu autant de militants sur le terrain... »
Cette mobilisation a pour Hollande, trois raisons majeures : « le souvenir de 2002, la peur qu'inspire Nicolas Sarkozy, qui est un ressort de cette campagne,
et enfin la curiosité, l'attrait d'une candidature comme celle de Ségolène Royal. Si on l'a choisie, c'est parce qu'elle était différente et qu'elle avait
su construire une relation différente avec les Français... » Et cette mobilisation « annonce une participation très forte au scrutin, je n'ai pas d'autre
pronostic », dit François Hollande. « Un point positif ».
Conjurer ne veut pas dire ne pas se préparer. L'affiche en noir et blanc du 1er tour, « pleine de gravité » et manquant peut-être de « fantaisie », dit
Hollande. « Au 2e tour, on y mettra de la couleur ! »

17 avril 2007

Societatis:la France qui travaille manifeste contre Sarkozy

Mardi 17 avril 2007
 
Voici à cinq jours du premier tour de l'election présidenteille, une petite dépèche AFP, qui fait chaud au coeur
Voici une nouvelle qui redonne du baume au coeur
 
"La France qui se lève tôt" réveille Neuilly à l'aube en fanfare
 
NEUILLY-SUR-SEINE (Hauts-de-Seine), 17 avr 2007 (AFP) - Cinquante personnes selon la police, une centaine selon les organisateurs, du collectif "la France
qui se lève tôt" proche de la gauche, ont manifesté bruyamment mardi à l'aube dans les rues de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) contre "le candidat des
riches" Nicolas Sarkozy.
Commencée vers 06H30, la manifestation s'est dispersée sans incident vers 08H00 après avoir manifesté autour de la mairie de Neuilly, car "c'est pas tout
ça mais il faut qu'on aille bosser", a déclaré au mégaphone un porte-parole.
Munis de tambours, trompettes, trombones à coulisse et sifflets, tapant dans des casseroles ou des moules à tarte, affublés pour certains de vêtements
colorés, perruques et colliers de fleurs, les manifestants, dont l'âge allait d'une vingtaine à une quarantaine d'années, ont mené grand tapage dans les
rues endormies de la ville dont Nicolas Sarkozy a été maire de 1983 à 2002.
"L'idée du rassemblement, c'est de dire que la France qui se lève tôt, c'est nous, et que l'OPA de Nicolas Sarkozy sur les classes populaires, c'est l'arnaque
du siècle. (...) C'est le candidat des riches qui a fait toute sa carrière à Neuilly, une des villes les plus riches de France. La France des rentiers,
qui gagne de l'argent en dormant, va voter Nicolas Sarkozy", a lancé l'un des organisateurs, Manuel Domergue, assistant parlementaire du sénateur Vert
de Paris, Jean Desessard.
Défilant en dansant ou en chantant, les manifestants ont scandé "rendez nous Jean Jaurès, gardez Raymond Barrès", "Bouygues, Dassault, Lagardère, les fils
à papa avec Nicolas", ou encore "la France des nantis avec Sarkozy, la France qui se lève tôt contre Sarko".

Informations pratiques!

Mardi 17 avril 2007
 
Un certain nombre d'entre vous ne pourront pas voter dimanche
chaque voix compte
alors ne faites pas reposer votre avenir sur la décision des autres
 
votez
 
Si vous ne pouvez aller voter dimanche
mettez en place une procuration
 
Pour cela il suffit de vous rendre au Tribunal d'Instance
ou encore plus simple au commissariat de Police le plus proche de chez vous et de remplir un formulaire
vous désignez une perosnne de confiance qui vote dans la même commune que vous et voilà c'est fait
 
 
Alors faites le nécessaire pour que l'abstention soit la plus basse possible
c'ets le meilleurs moyens pour que proportionnellement le score de Le Pen paraisse le plus faible possible
 
Ainsi au second tour, nous aurons vraiment un choix
une vraie alternative entre deux politiques et nous pourrons choisir sereinement
entre Ségolène Royal et François Bayrou,
entre la gauche et la droite
 
Oui, je vous rappelle que l'objectif est de faire battre Sarkozy dès le premier tour
Ainsi, ensuite nous pourrons redevenir serein et faire de la politique sans avoir peur!

Question pour un champion!

Mardi 17 avril 2007
 
Question pour un champion : Qui suis-je ?
 
Indice : aucun, mais vous aurez vite compris...  
Issu d'une famille hongroise qui a collaboré avec le régime Nazi durant la guerre (vraies archives de la "Stasi") et qui a fuit la Hongrie pour éviter le
jugement pour collaboration, dans ma jeunesse je participe à des
manifestations contre les étudiants grévistes à la solde d'un mouvement qualifié de "révisionniste".     
Je ne peux pas être le candidat de la «rupture» ou de la «nouveauté»... Je suis rentré dans la politique sous Giscard, il y a 30 ans! J'ai été
ministre, député, maire, président de Conseil Général.  
Manipulateur? Je ne suis pas ... Quelquefois c'est vrai. Lors de la catastrophe de Tchernobyl j'étais "le" délégué inter-ministériel au nucléaire, qui a
mis en place une campagne
d'information ou de "désinformation" sur le nuage de Tchernobyl STOPPÉ net aux frontières de la France J'ai toutefois pris soin de ne pas faire
apparaître cet épisode de ma vie politique dans ma biographie officielle sur le site Internet du ministère de l'Intérieur.  
Ministre de l'Economie durant une partie du gouvernement Raffarin,j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques en profitant de la décentralisation
de Jean-Pierre.
"Oh le con ... trahir n'est pas mon problème, seul le résultat compte" .  
J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais ces entreprises ne soient privatisées devant les
député(e)s représentant du peuple à l'Assemblée Nationale...  
Mais... comment dire oui... j'ai renié cet engagement en 2006 et voté pour une privatisation de GDF et la fusion avec Suez, mais attendez,
trop d'ami(e)s de l'UMP voulaient voir la coupe du monde de football en Allemagne offert par Suez..., alors je peux mentir un peu...  
Ministre de l'intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité
(ce qui a permis à ce con de LE PEN d'être au second tour...) je profite. Je suis in-directement responsable du déclenchement de la révolte des
banlieues en 2005 par ma politique répressive et des propos qui auraient été insultants envers les jeunes habitants de ces banlieues?  
FAUX enfin ... bon... oui j'ai affirmé que les policiers n'étaient pas en cause... Bon un enregistrement prouve le contraire et
alors ? Ils sont mis en examen?  
No Comment?  
J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit des capitalistes et j'ai mené la chasse des enfants, les
expulsant avec parfois des séparations... c'est pas grave, ce sont des étrangers: Portugais, Espagnol...quoi? non pas ceux-là... des gens du continent Africain...
 
J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs
reprises pour incitation à la haine raciale. Mais bon, il n'a pas mis le bras droit en avant et fait " Zic Nico".  
D'ailleurs mon plus proche conseiller politique, "Patrick Devedjian", est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe
d'extrême-droite terroriste et antisémite.   
J'ai repris l'un des slogans de l'autre J-M Le Pen « La France tu l'aimes ou tu la quittes ». Manger dans l'assiette pourrie du voisin
je m'en fous, seul le résultat compte. D'ailleurs je peux me vanter d'avoir la sympathie de l'électorat du Front National.  
Je suis un fervent partisan des Etats-Unis, de George Bush et 3es néo-conservateurs américains m'apprécient beaucoup (soutien écrit).
Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main
(photo qui rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour paraître plus grand, j'ai fait modifier cette photo (pratique) ce qui rappelle
les modifications de photos réalisées par Staline et Mao Tsé Dong dans un but de propagande.  
Lors de l'affaire Clearstream, j'étais au courant dès le début que mon nom était présent dans les listings, liste que j'ai eue en main
propre... mais j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime, cela gagne de la sympathie dans l'Audimat.  
J'ai déclaré que je souhaitais voir «pendus à un crochet de boucher» ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Bon, une phrase empruntée
à une référence : Hitler qui lui aussi voulait voir «pendus à un crochet de boucher» ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui... ceci est aussi
véridique que
le reste!  
Il y a quelque mois, avide de prestance, j'ai dévoilé à la T.V qu'une opération d'arrestation de terroristes allait avoir lieu, ainsi j'ai
risqué de faire échouer cette arrestation...  
Oui! Le peuple doit être soumis par les radars sur les routes, certains perdent travail, argent, mais enfin la rentrée d'argent est trop
importante... Mais bon prince "totalitaire" je vais modifier très légèrement le statut, pour les plus riches d'entre vous... pas pour les routiers! Ainsi
ils
pourront racheter un peu plus facilement leurs points perdus, argent comptant bien sur!  
Un mendiant te remercie-t-il autant si tu lui donne 50 centimes que 2.00 euros?  
Lors d'une visite "électorale" en Corse, à vos frais pauvres contribuables, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Et
Chirac l'a fait aussi... Cependant un enfant s'est gravement blessé le même jour en randonnée et il est mort (information de Corse matin) car il n'a
pas pu être emmené aux urgences à temps : une vie, pour un peu plus d'arrogance... facture 1 000.00 euros HT /par heure.  
Je suis, je suis...  
     N. S.     
Seuls 4.5% de la population est au courant ; avec l'aide de l'Internet près de 40% le sera avant l'élection. 
Tout ceci est vrai !

Sarko?STOP! parce que je veux rester libre

Mardi 17 avril 2007
 
Dans cinq jous  nous devrons choisir
Choisir c'est exclure, ceux que l'on n'a pas choisir
C'ets ainsi  que l'on apprend à choisir étant enfant,c e qui est difficile, puisque l'on doit renoncer à certaines choses
C'ets ce que Bayrou nous propose de ne pas faire. Il tente de nous maintenir en enfance en nous faisant croire que l'on peut tout à la fois avoir la gauche et la droite
amis le risque c'ets qu'en ne choisissant aps, on n'ait la droite ni la gauche, mais la stérilisation de toute vie politique, démocratique
le risque pour reprendre une parabole phulosophique, à l'embranchement de deux chemins qui devaient l'emmener à des points d'eau séparés d'égale distances le philosophe ne put choisir et mourut de soif parce que rien ne le déterminait à prendre un chemin plutôt qu'un autre
Il faut de temps en temps repndre des décisions parce que simplement il faut avancer
 
 
pour autant le chemin que me propose Sarkozy je n'ai pas trés envie de le prendre, car je ne sais pas où il conduit
Je ne veux pas de la société policière qu'il me propose parce qu'il ne veut aps donner plus de moyens à l'Education pour préférer une société plus polissée.
Je ne veux pas de cette société où l'on préfère nommer des Ministre aux programmes immobiliers des prisons plutôt que de construire des écoles
Je ne veu x pas de cette société où il y a des policiers à chaque coins de rue, pltôt que des éducateurs,  des associations, de la culture
 
Moi je rève de retrouver la léggèreté du 11 mai 1981
Je rêve de connaître ce que décrit Barbara dans sa chanson
cet esprit de liberté je ne veux pas le perdre
Je ne veux pas d'une société, ou pour être soigné, il faudra que je tire sur le bras d'une machine à sous de la Général de Santé à l'entrée de la salle d'opération pour savoir si je peux ou non, m'quittter de ma facture parce que la sécu aura été réduite à peau de chagrin
Je ne veu xpas d'une société où l'salariera les cultes, où l'Etat se préoccupera du contenu des religions, et les religiosn de la politique de l'Etat
Je ne veux pas d'une société où l'on fera des prises de sang à la naissance des enfant spour savoir si génétiquement ils ne pourraient pas devenri subversifs ou dangereux
 
Moi je rêve d'uen société où l'on prendra le temps de se parler,
je veux une société de la culture et du savoir
une société de l'intelligence et de la raison
 
Je veux une société laïque, où tout le monde est  vu comme un citoyen et non comme ressortissant d'une communauté ou confession
Je ne veux plus de cette société où l'on n'a peur de son voisin, à force regarder les journaux télévisés
je ne veux plus de cette société où l'on est fiché en permanence, filmé dès que l'on sort de chez soi
je ne veux plus de cette société où l'on doit montrer ses papiers dès que l'on n'ets pas blond aux yeux bleux ou en costume, alors même que dans le même temps certains fument ostansiblement du cannabis dans la rue devant la police nationale
Je souhaite un société où la police municipale ne sera pas armé mais préférera de l'ilotage pour que la population vive sereinement
je veux une  société ou demain sera  promesse de meilleurs
 
Je ne veux plus d'une société où la population a peur de sa police
et se méfie de sa justice comme c'ets le cas depuis cinq ans
 
Je ne veux pas de Sarkozy
parce que je ne veux plus de la politique qui est menée depuis cinq ans,
et qu'il a menée, inspirée ou soutenue!
 
Je veux une vraie alternative politique
C'ets pourquoi le 22 avril, il faut voter
Royal!

Sarko?STOP!parce qu'il ne doute jamais

Lundi 16 avril 2007
 
Dans 6 jours, il sera trop tard pou regretter
alors n'hésitons pas et votons Ségolène Royal pour  garder le choix d'un vrai second tour pas comme en 2002.
 
Sarkozy ne peut être un bon Président car il confond assurance et certitude
Sarkozy est quelqu'un qui ne dout jamais
sur de lui, affiramtif, pour ne pas dire péremptoire, il prend ses décisions seul, et les impose
La dscussion sauf pour parler de chansons avec son copain Barbelivien ce n'ets pas vraimetn sa tasse de  thè
Un homme ou une femme politique doit trancher, choisir, et si possible prendre les bonnes décisions en les ayant expliquées aux electeurs , aux citoyens
Mais au préalable il doit avoir écouté, s'être imprégné, afin de ne pas être dans la précipitation
Mitterrand résumait cela en disant qu'il fallait laisser du temps au temps
Royal dans sa campagne de novembre à février jusqu'à la synthèse des débats participatifs a su au risque d'inquiéter ls commentateurs imposer ce timing, cette réflexion cette écoute
elle ne s'est pas laissée imposer un rythme par l'extérieur. Ce sang froid est gage de tempérance
Sarkozy lui est dans la réactivité permanente, c'est inquiétant
Il est dans l'hyperactivité
 
Hier soir il et l'outre cuidance de se comparer à De Gaulle Mitterrand et Chirac. Ces grands hommes d'Etat qyu effrayèrent mais gagnèrent
C'ets pas trés sympa pour Giscard qui le soutient de l'oublier ainsi
quelle ingratitude
 
Pour être sérieux, il se voit déjà dans le rôle, dans le job
il en rêve depuis des années
mais pour autant est il pret
rien n'ets moins sur
Il n'a pas de vision, de réflexions pour la France et c'ets cela qui est inquiétant
Il ne doute pas, il est certain de lui
Il ne sera pas le Président de tous les Français, mais celui de ceux à qui il devra son élection
c'ets pour cela qu'il ne doute pas
Le doute, la réflexion ne retire rien à la fermeté et à la conviction une fois que la décision est prise
c'ets même une force d'avoir laiser le temps à la maturation
 
Alors le 22 avril prochain
préférez le doute et la éflexion à l'entetement!

Réflexions:la campagne vue des quartiers!

Lundi 16 avril 2007
 
Jour J-6
 
Habitants des quartiers, ils jugent la campagn
 
e
Des habitants des banlieues racontent comment ils vivent la campagne. En toile de fond, de nombreux motifs d'insatisfaction
 

Vitry sur Seine, début avril 2007 (photo Saget/AP) 
 
« Cette fois, ça passe ou ça casse »
 
 
Fatiha Bensafi, 37 ans, mère au foyer. La Duchère (Lyon)
 
« Je n'imagine même pas que notre situation puisse empirer. Mon mari travaille dans une société de nettoyage, au smic horaire. Notre loyer a presque doublé
en cinq ans. Une fois que l'on a payé nos factures, il ne nous reste plus rien. Les gens attendent beaucoup du futur président. Les candidats en ont conscience.
Ils ne nous font pas de vagues promesses d'amélioration du quotidien comme ils en ont l'habitude, mais disent vouloir sauver la France. Nicolas Sarkozy
a le dynamisme, la stature d'un président. Moi-même, j'ai pensé un temps voter pour lui, mais son idée d'un ministère de l'intégration et de l'identité
nationale m'a fait changer d'avis. Bien sûr qu'il faut contrôler l'immigration, mais pas en rejetant brutalement comme il le fait une partie de la population.
»
 
« On a le sentiment d'une incapacité de l'État »
 
 
Marcel Gaillard, 71 ans, retraité, militant au comité des Quatre Quartiers. Montchovet (Saint-Étienne)
 
« À de rares exceptions à l'extrême droite, personne n'a crié au loup à propos des quartiers. C'est positif, mais est-ce suffisant ? On a le sentiment
d'une incapacité de l'État et des candidats à peser sur le véritable enjeu : le sous-emploi chronique. Tout ce qui a été mis en œuvre jusqu'à présent a
échoué, y compris les initiatives locales les plus volontaristes. Je ne crois ni au « CPE-bis » proposé par Ségolène Royal, ni à la discrimination positive
de Nicolas Sarkozy, dangereuse pour l'unité républicaine. Personne ne doit se sentir stigmatisé ou obligé de se réfugier dans le communautarisme. Mais
on ne doit pas désespérer du politique. Le projet de rénovation urbaine transforme le quartier. Il faudrait que le nouveau gouvernement, quel qu'il soit,
poursuive le plan Borloo, en insistant cette fois sur l'accompagnement individuel, pour ne laisser personne sans suivi, au fond du trou. »
 
« J'attends de voir »
 
 
Stéphanie Matias, 37 ans, fleuriste dans les quartiers Nord, 15e arrondissement de Marseille
 
« Je suis attentivement la campagne présidentielle mais j'ai été si déçue par les politiques qui ne tiennent pas leurs promesses que je reste prudente.
Tous s'engagent à réduire les charges, qui étranglent les petits commerces de quartier. Chez moi, elles représentent la moitié de mon chiffre d'affaires.
C'est bien mais j'attends de voir. La création de deux emplois sans charges comme le suggère François Bayrou ? Pourquoi pas, mais là aussi, il faut préciser
combien de temps ce dispositif durerait. J'aimerais surtout que les candidats se rendent dans les petits quartiers qui vivotent. Les cités ne sont pas
les seules à rencontrer des difficultés ! Dans ce quartier ouvrier, les gens sont aussi défavorisés. Or, dans cette campagne, les candidats se sont plus
prêtés à la guerre des petites phrases qu'aux débats de fond. »
 
« Le contenu de la campagne me déçoit »
 
 
Nordine Moussa, 44 ans, responsable de l'encadrement des adolescents au centre social de Saint-Mauront, 3e arrondissement de Marseille
 
« Aucun candidat n'a de proposition pertinente pour les quartiers. Pourtant, après les émeutes de 2005, je m'attendais à ce que ce thème soit abordé mais
ce n'est pas le cas. Ségolène Royal propose de ne laisser aucun jeune au chômage pendant six mois sans lui accorder un contrat aidé. C'est un rêve ! À
Saint-Mauront, 70 % des 18-25 ans sont au chômage. Ils ne trouvent pas d'emploi à cause de la discrimination des entreprises vis-à-vis des CV aux noms
à consonance étrangère. Or, sur ce point, les candidats ne proposent aucune idée. Entre les propos maladroits de Nicolas Sarkozy qui veut nettoyer les
cités au Kärcher et Ségolène Royal qui veut encadrer les jeunes en difficulté par des militaires, les politiques entretiennent une image négative du jeune
et vice-versa. Pourtant, les jeunes sont très motivés pour aller voter mais ils ont le sentiment de ne pas être écoutés car lorsqu'un candidat organise
un meeting à Marseille, aucun ne se rend dans les quartiers. »
 
« La campagne n'a pas touché le quotidien de ceux qui souffrent »
 
 
Christophe Van Eeckout, 38 ans, est aumônier fédéral de la JOC et vicaire de la paroisse Sainte-Élisabeth de Rennes. Le Blosne est l'un des quartiers très
populaires de Rennes.
 
« Ici, la précarité du travail est très forte surtout chez les jeunes et je ne suis pas sûr que la campagne électorale ait vraiment touché le quotidien
de ceux qui souffrent. Les habitants du quartier et surtout les jeunes voient que les politiques se succèdent mais que les problèmes ne sont jamais résolus.
Cela donne un sentiment de lassitude. Ils ne vont pas volontiers participer à un débat politique et ils sont parfois désabusés mais paradoxalement, ils
s'intéressent à ce qui se passe, disent que ce n'est pas très clair et sont à l'affût de ce qui va les aider à faire leur choix. » 
 
« Les candidats ne parlent pas de nos vrais problèmes »
 
 
Caroline Ouaneh, 42 ans, élève seule un garçon de 14 ans dans le quartier rennais de Maurepas
 
« On se sent montrés du doigt. Cela fait seize ans que je suis en France où je vis et je travaille et je n'ai toujours pas obtenu la nationalité française.
Malgré mon bac commercial, je ne peux faire que des ménages. J'aurais voulu que les candidats parlent vraiment du travail, des salaires et surtout de l'éducation
des enfants avec tout ce qui se passe dans les banlieues. J'ai l'impression au contraire qu'ils sont vraiment en dehors de tout ça. Je suis la campagne
à la télé et dans les journaux mais dans le quartier on n'en parle pas trop. »
 
« Les zones urbaines ne marchent pas si bien que ça »
 
 
Louis Pelé, gérant, zone franche urbaine des Pyramides, à Évry (Essonne)
 
« Les présidentiables s'intéressent peu aux petites entreprises comme la mienne et aux zones franches urbaines. Quand c'est le cas, c'est pour nous en
vanter les mérites. Mais ça ne marche pas si bien que ça. Nos entreprises sont souvent pénalisées par le mal-être des habitants. Et puis les allocations
de chômage n'incitent pas les gens au travail. J'ai beaucoup d'absentéisme et un turnover très important : 10 à 15 employés par an, pour un effectif de
20 personnes !
 
Certains candidats prônent un allègement supplémentaire des charges. C'est essentiel. Mais il faudrait aussi rendre le gérant personnellement responsable
en cas de faillite, sinon, certains entrepreneurs en profiteront et mettront la clé sous la porte dès que les exonérations s'arrêteront. Le retour aux
trente-neuf heures pour relancer l'économie ? Je suis pour, mais ça ferait un tollé chez les employés. Or, ici, les gens ont déjà un très fort ressentiment
contre le patronat. Quant au smic à 1 500 €, c'est une aberration. Il faudrait revaloriser tout le monde. Et je ne sais pas comment feraient les petites
PME. »
 
« L'éducation est oubliée dans la campagne »
 
 
Benjamin Renard, professeur d'histoire, collège Romain-Rolland d'Argenteuil (Val-d'Oise)
 
« La campagne, nous l'avons vécue de près. Quand les candidats parlent de banlieue, ils évoquent la rénovation urbaine, la politique de la ville mais malheureusement
pas l'éducation au sens strict. Mon collège est situé dans le quartier de la dalle d'Argenteuil, très médiatisé depuis que Nicolas Sarkozy y a parlé de
« racaille ». Il est classé « zone sensible » et « prévention violence ». Au fil du temps, les résultats se sont dégradés. Nous avions 80 % de réussite
au brevet il y a cinq ans, et seulement 50 % aujourd'hui. Nous nous battons actuellement pour récupérer nos heures de soutien scolaire. Mais on nous demande
de remplir des contrats d'objectifs qui sont des carcans. Nos écoles sont différentes : il faut nous donner de l'autonomie et le droit d'expérimenter !
 
Je trouve bénéfique le débat, même limité, sur la carte scolaire. Car elle ne fonctionne pas. À Argenteuil, le privé est plein et le nouveau collège public
va drainer les élèves de classe moyenne de mon établissement. Résultat : nous allons encore baisser de niveau. »
 
« Les gens débattent dans la rue »
 
 
Michel Obiégala, maire (PS) de Behren-lès-Forbach (Moselle), une des villes les plus pauvres de France, 10 000 habitants, dont la grande majorité en cité.
 

« Pour nous, une campagne électorale, c'est mauvais signe, car tout le fonctionnement des institutions est au ralenti. Notre projet de zone franche urbaine,
par exemple, piétine, car il y a moins de présence sur le terrain des représentants de l'État, soumis au droit de réserve. Je trouve aussi que les candidats
n'ont pas assez parlé des quartiers, et quand ils le faisaient, c'était en mal.
 
Mais j'ai aussi senti durant cette campagne une mobilisation formidable des habitants, un intérêt pour le fait politique, que je n'avais pas perçu il y
a cinq ans ni même il y a encore trois semaines. Des associations s'organisent pour amener au vote, proposent des conférences sur la citoyenneté. Les gens
débattent dans la rue. Quand ils prennent rendez-vous avec moi on sort des réclamations sur son propre petit bout de trottoir. Certains viennent juste
dire qu'ils veulent s'impliquer politiquement. »
 
« Les candidats ont tous les mêmes idées »
 
 
Brian, sans emploi, 23 ans, habitant du quartier de Hautepierre, à Strasbourg
 
« La politique, ça ne m'intéresse pas, lance Brian. J'ai vu la campagne vite fait à la télévision, mais je préfère regarder les séries. Les candidats,
ils parlent pour ne rien dire, c'est trop long. Ils ont tous les mêmes idées et ils veulent tous le pouvoir et l'argent. Dès que je vois un de ces personnages
je change de chaîne. Ici, on fait un trait sur eux, ils ne nous rapportent rien à nous, les gens des cités. »
 
« J'ai envie d'y croire »
 
 
Fikri, peintre décorateur, 20 ans, quartier de Hautepierre, à Strasbourg
 
Dans un autre groupe de jeunes du même quartier, Fikri est beaucoup plus enthousiaste : « C'était très intéressant la campagne électorale. Cela parle de
la vie de tous les jours. Je me suis informé sur les programmes à la télévision, dans les journaux gratuits et dans les Dernières Nouvelles d'Alsace que
je trouve au café. Les candidats proposent plein de choses pour les jeunes générations, même si ce n'est pas encore assez. J'ai envie d'y croire. Il y
a aussi des choses qui m'ont révolté, comme "la France, on l'aime ou on la quitte", de Sarkozy, ou Ségolène, qui parlait de mettre les jeunes à l'armée.
C'est la première fois que je vais pouvoir dire ce que je pense, alors je me sens libre. »
 
« Les candidats n'ont pas fait des quartiers une priorité »
 
 
Jamel Ghazouani, 24 ans, éducateur sportif (La Reynerie) à Toulouse
 
« Après les émeutes de 2005, les jeunes attendaient du concret. En vain. Ils ont l'impression depuis de lire une longue introduction, mais que le premier
chapitre ne vient pas. La campagne ne change rien à cette frustration. Les jeunes, plus qu'avant, s'intéressent à la politique, se sont inscrits pour voter,
mais n'entendent toujours pas des réponses à leurs questions. Beaucoup hésitent encore, comme moi, entre Bayrou et Royal. Ils espèrent de leur part un
vrai programme à destination des jeunes, dans les quartiers et au-delà. S'adresser à toute cette jeunesse qui se désespère devrait être une priorité. Les
candidats ne me semblent pas le réaliser. »
 
« C'est l'impression d'un manque de considération qui domine »
 
 
Karim Bouzembil, 37 ans, animateur socio-éducatif (Bagatelle), à Toulouse
 
« Franchement, les quartiers ont été abordés pendant la campagne surtout sous l'angle négatif de la lutte contre la délinquance. Une fois de plus, c'est
l'impression d'un manque de considération qui domine. Alors les gens hésitent, ne sont vraiment rassurés par aucun des candidats. La plupart des jeunes
campent sur le « tout sauf Sarkozy ». Certains par provocation disent vouloir voter pour lui, pour voir si les choses tourneront vraiment à la guérilla
urbaine. Tandis que des parents, inquiets, misent plutôt sur lui pour rétablir l'ordre. Les gens ne savent pas sur quel pied danser. Un exemple : aucune
sensibilisation à l'écologie n'existe sur les quartiers. Autre exemple : la question de la carte scolaire. Mais, là encore, personne n'apporte de réponses
très claires. »
Recueilli par nos correspondants régionaux Bénévent TOSSERI, Corinne BOYER, Jean-Luc POUSSIER, Christine TACONNET, Lise DESCAMPS et Jean-Luc FERRé

Sarko?STOP! parce qu'il n'aime pas l'enfance

Dimanche 15 avril 2007
 
WC, nous disait que "quelqu'un qui n'aime pas les enfants ne peut être totalemet mauvais". Certes cette formule peut préter à sourire, mais en réalité elle est effratante
et se préte particulièrement bien à Sarkozy
En effet, il le rappelle souvent il n'a pas aimé son enfance,
il n'a pas aimé être enfant
il souhaitait être adulte
et dans sa manière d'appréhender la société, il veut cela pour les enfants être adultes et responsabiliser le plus vite possible
alros même que les enfants ont besoin d'être préservés, protégés maintenus dans une certaine innocence propre à l'enfance ce qui permet de réver,
Sarkozy ne réve pas, il raisonne
Sarkozy n'a pas eu de folles utopies, donc il ne peut pas nous donner envie, il ne peut que gérer
Si il faut à la France des responsables politiques sérieux et raisonnables, il lui faut aussi de l'ambition et de la pssion pour relever les défis qui sont devant elle, et ce n'est pas quelqu'un qui entend la gérer comme ongère un conseil d'administration qui pourra le faire
 
Pour aimer la France il faut la regarder avec un regard d'enfant
avec gourmandise
avoir envie de la protéger et de la faire grandir
 pour Présider la France il faut l'aimer comme on aime un enfant
 
pour Présider la France et les Français il faut redonner une perspective à sa jeunesse à ses enfants qu'ils auront une société et un vie meilleure que celle de leur parent et que c'ets pour cela qu'il estutile et important de faire des efforts
mais pour cela il faut sans tomber dans le culte de l'enfant roi,  avoir pour perspective de préparer l'avenir, la vie de nos enfants
Sarkozy qui raisonne comme un chef d'entreprise, comptable, ne les appréhende que comme des inactifs improductifs
et potentiellement dangereux
Il n'ets qu'à voir les legislations anti jeunes qu'il a initié, inspiré depuis 2002 avec ou sans son compère Perben
et sa vision déterministe de certains comportements
Cela définit sa vision de l'Education, on comprend mieux son empressement à ne pas redonner les moyens nécessaires à l'Education Nationale pour assumer une mission non redéfinie entre la nation et les enseignants
Pour lui il est inutiel d'y affecter plus de moyens puisque génétiquement on est programmé, de par sa naissance
Puisque l'Education n'apporte que peu de mieux, autant ne pas y mettre trop de moyens
 
Pour être un adulte équilibré
il vaut mieux avoir été un enfant heureux et bien dans sa peau
ou alors une psychanalyse peut être utile!
Alors dans 7 jours donnez du temps à Nicolas Sarkozy pour enfin trouver une forme d'équilibre psychologique et d'entamer une psychanalyse qui lui permettra de se réconcilier avec lui-même et son enfance,
Ne votez pas pour lui!
L'exercice du pouvoir n'est en rien une thérapie, surtout pour nous!

Des chardons plein les poches:une polémique bien française!

Dimanche 15 avril 2007
La Cathèdrale Industrielle de Nancy en sursis
le Batîment du Tri postal à Nancy est un gros bâtiment intrigant, moitié bureaux, moitié usine, qui se dresse le long des voies ferrées de la gare de Nancy. En plein centre-ville, une
cathédrale industrielle aux clochers de béton, aux murs de verre et aux arcs-boutants d'aluminium. Construit en 1969, le bâtiment du tri postal est au
centre d'une vaste opération d'urbanisme autour de la gare, que le TGV Est mettra à 1 h 30 de Paris à partir du 10 juin. Pas sûr que le tri postal survive
à l'arrivée de la grande vitesse. La Poste déserte ses 11 000 m2 pour aller trier le courrier 40 kilomètres plus loin. Et la ville s'apprête à regagner
les friches laissées le long des voies sur une distance d'un kilomètre.
 

"Le quartier de la gare, c'est le projet urbain le plus casse-gueule pour Nancy, résume Rémi Béchaux, directeur adjoint chargé des grands projets à la
communauté urbaine. C'est la dernière réserve foncière du centre. Et l'opération d'urbanisme des années 1970, qui a vu s'élever un quartier de tours, Saint-Sébastien,
à côté de la gare, n'est toujours pas digérée. Les Nancéens sont méfiants."
 
Pour créer un nouveau morceau de ville autour de sa gare TGV, Nancy a fait appel à l'architecte... de la SNCF, Jean-Marie Duthilleul. "Le tri postal a
été implanté sans véritable tracé urbain, non loin du quartier des années 1970 très introverti. Le sujet, c'est de remettre les lieux dans la continuité
et la cohérence de la ville", analyse l'architecte.
 
Celui-ci propose d'étendre la ville en prolongeant le tracé orthogonal de l'époque de Charles III (fin du XVIe siècle), quitte à enlever quelques bâtiments
gênants. Ces rues découperont "des îlots fermés, pour conserver l'aspect minéral de Nancy, mais dont les bâtiments seront confiés à différents opérateurs,
pour former une ville variée". L'architecte crée une promenade plantée le long des voies ferrées, à la fois écran et parc public, "dans l'esprit de Nancy,
où les quais du chemin de fer étaient traités comme ceux des canaux". Le tout sera limité à 20 mètres de haut : "Le quartier des années 1970 doit être
environné par la ville basse. Des équipements vivants feront la couture."
 
Dans le programme défini par Nancy, un palais des congrès flambant neuf trône à l'entrée du futur quartier. Pile à l'emplacement du tri postal. Seul problème
: des architectes signalent depuis dix ans l'intérêt de l'édifice. L'association internationale Docomomo, vouée à la défense du mouvement moderne, a lancé
une pétition très suivie et a alerté par courrier le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, le 22 janvier.
 
Le tri postal appartient à l'histoire de l'architecture locale : il a été construit par le Nancéen Claude Prouvé. Fils de Jean Prouvé, figure de l'architecture
moderne, il travaillait alors pour l'autre grande famille d'architectes nancéens, chez Jacques André.
 
UN ÉDIFICE LABÉLISÉ
 
" C'est un des bâtiments industriels les plus réussis de cette période en France, estime l'historien Joseph Abram, enseignant à l'école d'architecture
de Nancy. L'alliance remarquable d'une structure en béton et d'un mur-rideau. Prouvé a pris en compte le cadre urbain, pour créer un bâtiment industriel
en centre-ville." Signe de cet intérêt, l'édifice a reçu en 2001 le label "Patrimoine du XXe siècle" du ministère de la culture, et le Centre Pompidou
a fait entrer sa maquette dans ses collections.
 
"Le tri postal va perdre son âme : sa qualité vient de sa parfaite réponse architecturale à sa fonction. Peut-il retrouver cette âme en devenant palais
des congrès ?", interroge M. Duthilleul. Pour le savoir, sous la pression des amateurs de patrimoine, la ville organise pour le palais des congrès un concours
d'architecture qui laisse libre le choix de conserver ou non le tri postal. Le jury doit se réunir le 19 avril pour examiner la centaine de dossiers reçus
et sélectionner une demi-douzaine de candidats. Leurs projets sont attendus pour septembre. Avec ou sans tri postal, le coût du palais des congrès ne devra
pas excéder 50 millions d'euros hors taxes.
 
C'est donc le jury du concours qui décidera du sort du tri postal. "On aurait préféré que la conservation soit une donnée du concours. Là on joue aux dés
la valeur du bâtiment", s'inquiète M. Abram.
 
Grégoire Allix
Article paru dans l'édition du 15.04.07. Le Monde

Societatis:tout ne va pas si mal!

Dimanche 15 avril 2007
 
Il y en a pour qui la vie reste belle
alors ceux là, voteront certainemetn Sarkozy
 
> l mesure vingt centimètres. Délicatement posé dans un grand coffret en sycomore recouvert de galuchat, il vaut 375 euros. Ce havane, le cigare le plus
cher du monde, vient d'arriver en France où cinq boîtes sont en passe d'être vendues pour le prix unitaire de 15.000 euros. A La Civette, installée depuis
près de trois siècles en face de la Comédie-Française à Paris, l'un de ces cinq coffrets attend son acquéreur, "un étranger", confie-t-on sans autre précision.
Selon un buraliste de Sarreguemines (Moselle), trois amateurs de cigares ont acquis l'un de ces cinq coffrets contenant 40 "Behike" cubains (à la fois
sorcier, médecin et prêtre chez les Indiens Tainos de l'époque précolombienne). Les cigares, qui proviennent de la prestigieuse manufacture El Laguito
à La Havane, ont été roulés en 2005 à partir de tabacs âgés de sept à huit ans par Norma Fernandez, la plus ancienne employée de la fabrique, a précisé
à l'AFP le buraliste Hugues Leichtnam. Lui aussi reste discret sur l'identité des trois acquéreurs, "tous des Lorrains", qui fumeront ces cigares à 375
euros la pièce. Le buraliste a expliqué qu'il avait systématiquement commandé toutes les semaines depuis un an et demi le coffret à l'importateur Coprova,
sachant que sur les cent réalisés et mis en vente, seuls cinq étaient destinés à la vente en France. Les quatre autres coffrets ont été commercialisés
en région parisienne et en Provence-Côte d'Azur. Le fabricant de tabac franco-espagnol Altadis avait présenté le cigare le plus cher du monde, une édition
limitée de la marque Cohiba, en octobre 2006 à Madrid. Cette édition très haut de gamme de 100 coffrets a été lancée pour célébrer le 40e anniversaire
de la marque. Les coffrets humidificateurs contenant les cigares ont été fabriqués en cèdre, en sycomore d'Ecosse, en ébène d'Ecosse et en galuchat, peau
provenant d'une aile de raie, par la maison parisienne Elie Bleu. Le cigare cubain le plus cher actuellement vendu en France, hors séries spéciales, est
le Esplendidos de Cohiba (22,90 euros).

Echos de presse:qui pour le second tour?

Dimanche 15 avril 2007
 
Jour J-7
 
Les RG éliminent Ségolène
Royal au 1er tour
 
NOUVELOBS.COM | 13.04.2007 | 18:55
 
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Info Obs Une enquête des Renseignements généraux donne Nicolas Sarkozy en tête devant Jean-Marie Le Pen et François Bayrou au coude à coude. Les RG démentent.
Nouvelobs.com maintient.
 
 
Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen (Reuters)
 

Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen (Reuters)
 
La Direction Centrale des Renseignements Généraux est en possession d'une enquête confidentielle sur l'état de l'opinion qui annonce l'élimination de Ségolène
Royal au 1 er tour. Cette enquête, effectuée dans le cadre des missions de prise de température de l'opinion sur des thèmes non politiques, baptisée "Mercure",
est effectuée sur un échantillon de 15.000 personnes sur tout le territoire français. Officiellement, les Renseignements Généraux ne font plus de sondages
électoraux. Mais, ces dernières semaines, les RG régionaux ont eu pour consigne de faire remonter des informations sur le vote du premier tour.
 
Déflagration
 
Les informations, centralisées, cette semaine, par une cellule d'une dizaine de fonctionnaires, rue des Saussaies, à Paris, sont destinées à nourrir la
réflexion du ministre de l'Intérieur. Ce sondage "Mercure", donnant Nicolas Sarkozy en tête, Ségolène Royal éliminée, et François Bayrou et Jean-Marie
Le Pen au coude à coude, avec une "conjoncture positive" pour ce dernier, pourrait annoncer un deuxième tour entre Nicolas Sarkozy et le leader du Front
National.
Cette information, que la place Beauvau ne peut révéler, pourrait provoquer une déflagration politique. Certains informateurs précisent que l'annonce d'une
défaite possible de la candidate socialiste au premier tout pourrait réveiller les indécis et les encourager à retourner vers un vote en sa faveur dès
le premier tour. "Certains candidats, Sarkozy, ou Bayrou, n'ont aucun intérêt à divulguer les résultats de ce sondage, souligne un fonctionnaire des RG.
La révélation de cette info pourrait faire remonter Madame Royal…"
 
Les RG démentent
 
Les Renseignements généraux (RG) ont démenti en fin d'après-midi avoir réalisé une telle enquête. "Depuis le 15 juillet 2004, nous n'avons plus le droit
de nous livrer à des prévisions électorales", a-t-on déclaré à la Direction des RG. "Cet article n'a aucun fondement de vérité", a-t-on ajouté.
Selon une source proche des RG, en aucun cas ce service ne serait livré à une telle enquête, a fortiori sur 15.000 personnes, ce qui aurait exigé des moyens
considérables.
En revanche, on n'exclut pas que le secrétariat général ou un autre service du ministère de l'Intérieur ait commandé une enquête d'opinion à un institut
spécialisé, comme cela a été fait il y a quelques mois en liaison avec d'autres organismes.
 
Confirmation
 
Selon nos sources, contrairement au démenti officiel, les RG ont bien livré une enquête sur les intentions de vote des Français. "Ils ne peuvent faire
autrement que nier cette activité, car elle est devenue illégale depuis trois ans", confirme un collaborateur du ministère de l'Intérieur, qui poursuit:
"En réalité, il ne s'agit pas à proprement parler d'un sondage, mais plutôt d'une étude qualitative améliorée". Nicolas Sarkozy y est largement en tête,
entre 25 et 26 %, suivi de loin, à 19 %, par Le Pen, Bayrou, et, dans un mouchoir, Ségolène Royal. Cette dernière est donc légèrement distancée et peut
revenir dans la course à tout moment. C'est pour cette raison que la direction centrale des RG dément sa "disqualification" au 1er tour, selon l'expression
même des enquêteurs. S.R.

Sarko?STOP! parce qu'il veut tous les pouvoirs

Samedi 14 avril 2007
 
Jour J-8
 
Sarkozy veut être un Président totipotent
maitrisant le pouvoir économique via ses fortes amitiés avec un certain nombre de grands patrons
Sarkozy veut maitriser le pouvoir financier via les soutiens qu'il du monde bancaire et financier, et de la mise en oeuvre de fonds de pension , il n'ets qu'à voir comment il a conditionné l'octroi de nouvelles autorisations de casinos au groupe Partouche moyennant son engagement dans le secteru de la santé sous la marque "général de santé",
démarche gagnante où l'Etat se desengage de ses obligations hospitalières contre la mise en ouvre de casinos. Les casinos enrichissent les riches par le desoeuvrement des plus humbles qui espèrent décrocher leur place au soleil aux bras des machines à sous
Drôle de moralité et de vision de la répartition de l'effort social
Sarkozy veut le pouvoir politique et démocratique en étant seul maitre à bord
il veut êter un Président interventionniste, où la Premier Ministre est un Directeur de Cabinet en allant défendre sa politique devant les Assemblées au mépris de la séparation des pouvoirs
pour autant il n'entend pas accepter plus de controle de la part du parlement sur sa politique
Sarkozy souhait exercer le pouvoir de justice en parallèle du pouvoir de police, en violation de tous les principes de séparation des pouvoirs... Il n'ets qu'à voir les nomminations de magistrats ses derniers temps au service de l'executif, pour une justice aux ordres
Sarkozy veut controler le pouvoir médiatique. Outre ses amitiés avec les patrons de groupe, comme Martin Bouygues et Arnaud Lagardère, il veut maitriser son image médiatique et ne supporte ni la contestation, ni l'analyse critique
Il n'entend rendre de compte à perosnne, si ce n'ets aux Français directement. Approche Bonapartiste, de démocratie sans filtre, sans contre pouvoirs, donc absence de démocratie
 
Sarkozy mégalomaneinvétéré  souhaite le pouvoir,
pour conserver le pouvoir servir ses interets et ceux de sa classe
il n'a pas de projets autres que ceux de servir ceux qui l'auront placé là, et à ses yeux ce ne seront aps les Français qui votent pour lui, mais la petite équipe de prébandiers qui entendent bein se rembourser sur la bête,
et en l'occurrence la bête, c'ets la France
et cela fait déjà cinq ans, qu'il la saigne!

Echos de campagne:un pavé dans la marre!

Samedi 14 avril 2007
 
Michel Rocard appelle à une "alliance"
entre Royal et Bayrou
 
NOUVELOBS.COM | 13.04.2007 | 12:15
 
20070413.OBS1894/liste_reactions00e5 
 
 
Sur nouvelobs.com, l'ancien Premier ministre estime indispensable que les deux candidats "travaillent ensemble, car je crois une victoire de Sarkozy très
dangereuse pour la France". Il n'y a "pas d'alliance concevable", répond François Hollande.
 
 
Michel Rocard (AFP)
 

Michel Rocard (AFP)
 
Invité vendredi 13 avril des forums du quotidien permanent nouvelobs.com, Michel Rocard, ancien Premier ministre, député socialiste européen, a plaidé 
en faveur d'une "alliance" entre Ségolène Royal et François Bayrou avant le premier tour, afin d'éviter une victoire de Nicolas Sarkozy au second tour.
 
Michel Rocard a réitéré cet appel dans le journal Le Monde daté samedi 14 avril.
 
Sa proposition immédiatement rejetée par le premier secrétaire du PS, François Hollande, qui estime qu'il n'y a "pas d'alliance concevable entre la gauche
et une partie de la droite".
 
 
"Lancer l'annonce avant"  
 
"Il n´est pas tout à fait joué que Ségolène Royal doive être battue au 2e tour, ses chances demeurent, mais l´essentiel est que pour le 2e tour, comme pour
les législatives suivantes, Ségolène Royal et François Bayrou travaillent ensemble",  a-t-il expliqué sur nouvelobs.com. "C´est absolument nécessaire,
juge-t-il, "car je crois une victoire de Sarkozy très dangereuse pour la France". "Le difficile, est que des deux côtés, pas seulement les candidats, mais
une majorité des forces qui les soutiennent, soient résolues à passer cette alliance, et l´annonce", a-t-il remarqué. Michel Rocard a précisé qu'il "travaillait"
à cette "convergence". "Je ne cherche pas à affaiblir mon camp, mais à le faire gagner", a ajouté l'ancien Premier ministre qui considère que "si l´alliance
est annoncée avant, les reports de voix se feront mieux."
 
 
Sur le PS 
 
Michel Rocard a par ailleurs détaillé les démarches à effectuer au sein du Parti socialiste afin de retrouver "l´audience considérable des grands partis
sociaux-démocrates". "Si le PS français choisissait clairement une ligne réformiste et progressive, en acceptant de gouverner en coalition, en ne promettant
que ce qu´il est sûr de pouvoir faire, et en sachant piloter l´économie, il n´y aucune raison qu´il ne retrouve pas l´audience considérable des grands
partis sociaux-démocrates en Scandinavie, en Allemagne, ou même en Angleterre".
 
 
Tribune dans Le Monde 
 
L'ancien Premier ministre a également appelé dans le journal Le Monde à une alliance.
"Dans quelques jours, les Français décideront qui, de François Bayrou ou de Ségolène Royal, sera le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy. Et ils le feront
d'autant mieux qu'ils sauront que, dans tous les cas, une alliance sincère et constructive défendra au second tour puis aux législatives un projet commun
d'espoir pour la France", écrit Michel Rocard dans une tribune publiée dans Le Monde, daté de samedi. "J'appelle donc François Bayrou et Ségolène Royal,
avant le premier tour, à s'exprimer devant les Français pour s'engager dans la voie de cette alliance", poursuit l'ancien Premier ministre de François
Mitterrand.

16 avril 2007

Sarko?STOP! parce que l'eugénisme ne peut être prisme pour construire la société de demain!

Vendredi 13 avril 2007
 
Parce que dans neuf jours, il sera trop tard, il est temps maintenant de voir la réalité en face, et de se donner les moyens pour s'en prémunir
 
Sarkozy croit peut-être que tout est déjà gagné, et il commence à se montrer sous son vrai visage, inquiétant
Inquiétant par son hyper activité qui témoigne d'une certaine agitation, d'une incapacité à analyser froidement les situations et éviter de se laisser embarquer quand il ne le faut pas...
 
Inquiétant également, par ses positionnements de fonds.
En effet, il estime que l'homosexualité, la pédophilile, le sentiment suicidaire, l'aneurexie, sont des facteurs avant tout génétiques, issu de l'imnée
Approche tendancieuse, venue des Etats Unis, qui résonne étonnamment chez Sarkozy. lui qui entonne régulièrement le champs de la responsabilité, finalement adopte un chemin de traverses étrange. Sous prétexte de décomplexer les parents pour qu'ils ne se sentent pas responsable, un certain nombre développent  un discours eugéniste
Outre les rapprochements tendancieux mettant en coéxistence des réalités tout de même de nature différente entre une situation de vie, l'homosexualité, une  maladie, l'aneurxie et un Etat de délinquance criminelle, la pédopholiphie.
 
Pour Sarkozy certains ne sotn aps bien nés, et bien tant pis pour eux
Cette stigmatisation de la naissance est cohérente avce le rapport qu'il a commandé il y a quelques mois et qui est au placard pour le moment,  car cela avait jeté trop de troubles à l'époque
Ce rapport semblait mettre en cohérence des pathologies mentale ou psychique, tout comme des dévance sociale ou estimées comme tel
Ce rapport notamment mettait en avant le caractère pathogène de certains enfants en bas ages
 délinquants et marqués dès la crèche...
 
Comment ne pas être effrayée de cette société de stigmatisation qu'il nous propose?
comment ne pas refuser cette impossibilité de progrés individuel et collectif?
Cette approche Rousseauiste est presque adolescente, et témoigne mal de sa capacité à construire une socié où c'ets l'ensemble du corps social qui va être la colonne vertébrale des plus fragiles précaires, pour devenir des citoyens à part entière, responsable et acteurs.
Rien ne doit être rrémédiable sauf à grever à la naissance toutes possibilités de progresser dans la société
De par cette vision statique sociale, on est de par sa  naissance et non de par son mérite. Cette vision est conforme à la vision de Sarkozy de ne plus payer de droits de mutation, c'est à dire sur les héritages
 
Pour toutes ces raisons Sarkozy ne semble pas être fait pour être Président de la République, malgré sa manière de s'en persuader.
On ne demande pas à un Président de la République de nous abreuver de ses prédispositions idéologiques intimes
Il doit incarner la voix de la nation, et tracer des perspectives de la Campagne pour le pays

Echos de campagne:Borloo, excellent statisticien!

Vendredi 13 avril 2007
 
articles/telephonerouge Dans le Nouvel Obs
 
Jean-Louis Borloo, 56 ans, vante les résultats de son action sur le front du chômage sans parvenir à convaincre. Le ministre de l'Emploi et de la Cohésion
sociale, qui a rallié Nicolas Sarkozy au terme d'un vrai-faux suspense, est épinglé par les syndicats, la gauche et même une partie de son administration.
Tous lui reprochent d'avoir davantage travaillé à une gestion statistique des chiffres de l'emploi qu'à une réelle amélioration de la situation des chômeurs.

Réflexions:pour vous tester si vous doutez

Vendredi 13 avril 2007
 
Jour J-9
 
Pour tous ceux qui hésitent encore
qui souhaitent vérifier leurs intentions,
qui ont besoin de confrontation quasi scientifique
plutôt que de regarder votre horoscope
ou de consulter E.T.,  c'est à dire Elizabeth Teissier,
vous pouvez vous tester
 

Revue de presse:Sarkozy dérape!

Vendredi 13 avril 2007
 
Voici un article du Monde, qui vous en dit long
 
Point de vue
Sarkozy, ou l'art de la confusion, par Eric Fassin
LE MONDE | 12.04.07 | 13h41  •  Mis à jour le 12.04.07 | 13h41
 
 
a réflexion de Nicolas Sarkozy "on naît pédophile", dans un échange avec Michel Onfray que publie Philosophie Magazine, fait scandale aujourd'hui. Le candidat
à l'élection présidentielle prétend en effet expliquer par le déterminisme génétique aussi bien le suicide des jeunes que le cancer du fumeur.
 
D'ailleurs, pour lutter contre la délinquance dès l'école maternelle, ce ministre de l'intérieur s'autorisait déjà l'an dernier d'un rapport sulfureux de
l'Inserm, condamné récemment par le Comité national d'éthique, sur "l'héritabilité (génétique) du trouble des conduites".
 
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Aux Etats-Unis, La Courbe en cloche, best-seller pour la révolution conservatrice de Newt Gingrich en 1994, affirmait
démontrer, en superposant quotient intellectuel, race, et gènes, que l'intelligence serait innée, et inégalement répartie selon la couleur de peau. Or,
si l'ordre social repose sur l'ordre biologique, pourquoi s'entêter à vouloir le modifier ? On comprend le succès du déterminisme génétique chez les ennemis
de l'Etat-providence. Les inégalités seraient fondées en nature : chacun est bien à sa place.
 
Que le candidat de l'UMP puise ses idées dans les eaux troubles d'une idéologie réactionnaire qui rappelle les années 1930 ne doit pourtant pas masquer
l'autre face de ce danger, non moins grave, qui tient à la confusion de sa rhétorique, ou plutôt à sa rhétorique de la confusion. Il dit systématiquement
une chose et son contraire.
 
Revenons à son dialogue philosophique. Nicolas Sarkozy déclare d'abord : "Il n'y a pas d'un côté des individus dangereux et de l'autre des innocents." Et
d'expliquer : "C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation." Puis, lorsque Michel Onfray lui répond
que "ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme", il se cabre et change de position : "Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun
?"
 
Et comme le philosophe enfonce le clou du déterminisme sociologique, c'est finalement en réaction que le candidat s'approprie la génétique - au mépris des
arguments qu'il vient d'avancer lui-même : "Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs
un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie." Bref, en trois paragraphes, trois arguments différents : la culture, la liberté individuelle,
et la nature. Une chose, une autre, et leur contraire.
 
N'allons pas nous rassurer en ironisant sur cet homme politique qui ferait un piètre philosophe : ce serait reconduire un antagonisme entre la pensée et
l'action, dont celui-ci ne s'accommode que trop bien. En réalité, l'incohérence est aussi une politique. C'est d'abord une question d'opportunisme intellectuel.
 
Ainsi, interpellé le 5 février 2007 à la télévision sur son refus d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe, Nicolas Sarkozy déclarait : "Je n'ai pas
fait le choix de l'hétérosexualité, je suis né hétérosexuel." Pourquoi ce coming out, qu'on eût cru superflu ? C'est que le candidat, dont la position
est dictée par la crainte de déplaire à son électorat conservateur, n'avait aucun argument à objecter aux revendications d'égalité - sinon, simple tautologie,
qu'on "donne alors à la société une image de la famille qui n'est pas celle que je souhaite que l'on donne".
 
Aussi est-il réduit à invoquer, au principe d'une conviction forcément intime, sa nature hétérosexuelle. "Naître" (hétérosexuel, pédophile ou délinquant,
mais aussi français ou étranger, riche ou pauvre, blanc ou pas), c'est le degré zéro du raisonnement, un "c'est ainsi" génétique, à défaut d'autres arguments.
 
Mais cette faiblesse intellectuelle est aussi une force rhétorique. Car à force de dire tout et l'inverse de tout, Nicolas Sarkozy parvient à son but :
on ne sait plus où on en est. On rassure les parents (des jeunes suicidés), déclarés non responsables, et on stigmatise les parents irresponsables (des
jeunes délinquants). On dénonce les violences (à la gare du Nord), et on justifie les violences (des marins qui incendient le Parlement de Bretagne). On
s'affiche en défenseur des classes populaires, et on redistribue l'argent aux riches. On fait miroiter des régularisations, et on donne en spectacle des
expulsions. On se pose en ami des minorités raciales, et l'on couvre les violences policières racistes. On invoque l'identité nationale et ses relents
maurrassiens, pour la définir ensuite par l'égalité républicaine entre les sexes.
 
Dans les banlieues, on manipule tour à tour le lexique de la "racaille" et de la "discrimination positive". Sur les boulevards, sous couvert de sauver les
prostituées de la traite, on les persécute au quotidien. Et de même sur l'école et le travail, l'islam et la laïcité, l'économie et l'écologie, l'Amérique
et l'Europe, bref, sur tous les sujets.
 
La rhétorique de Nicolas Sarkozy participe ainsi d'une politique d'affolement, au même titre que son agitation tourbillonnante et sa fébrilité vibrionnante.
En ne respectant jamais le principe de non-contradiction, le candidat rend la contradiction impossible : comment s'opposer à lui quand il dit tout et son
contraire ? Le discours politique n'a plus aucun sens, et toute réponse, critique ou solution alternative, est piégée d'avance - récupérée et discréditée
par la logorrhée du candidat.
 
Combattez la double peine ou proposez le vote des résidents non communautaires ? Le candidat vous répondra : "Pardonnez-moi", il s'est lui-même engagé sur
ces thèmes qu'il faut "avoir le courage", il n'hésite pas à le dire, d'aborder de front. L'incohérence se présente ainsi comme "parler vrai". Même Jean-Marie
Le Pen semble déboussolé : réagissant aux propos de Nicolas Sarkozy sur la pédophilie, il estime que celui-ci "a dû se tromper, ce n'est pas possible".
 
Cette confusion politique est une politique de la confusion : désorienter la politique par un discours désordonné, c'est créer les conditions de l'avènement
d'une droite de dérive, plutôt que de rupture. On l'a vu avec l'insécurité depuis 2001. La présidence de George W. Bush a démontré qu'on pouvait à loisir
brandir l'épouvantail terroriste pour susciter la peur et prétendre y répondre ensuite. La leçon n'a pas été perdue pour Nicolas Sarkozy : attiser l'insécurité,
du terrorisme aux violences urbaines, c'est faire le jeu de la politique sécuritaire. Il en va de même dans le discours.
 
Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy, c'est celui par qui le désordre arrive, dans la société, et dans les esprits. Et c'est sur cette stratégie du désordre, tant
social qu'intellectuel, qu'il bâtit sa politique d'ordre. Malheur à lui - ou malheur à nous, démocrates de peu de foi ? Car il faudrait avoir la mémoire
bien courte pour ne pas trembler devant cette irrationalité stratégique. Si le vocabulaire politique ne veut plus rien dire aujourd'hui, alors, quel sens
la démocratie pourrait-elle encore préserver demain ?

Réflexions:le vote des sénors, sera une des clés de l'élection !

Vendredi 13 avril 2007
 
Les personnes âgées, électeurs assidus et modérés
 

Méfiants vis-à-vis de l'extrême droite, les plus de 75 ans s'intéressent davantage que les jeunes générations aux débats politiques
 

Une personne âgée quitte son bureau de vote le 29 mai 2005 à l'occasion du referendum sur la constitution européenne (photo Daniau/AFP).
 
Ils restent dans l'ombre de la campagne présidentielle. Et n'en émergent qu'en de rares occasions, lorsque les candidats évoquent les retraites ou la question
de la dépendance. Mais les prétendants à l'Élysée s'intéressent peu aux personnes âgées de plus de 75 ans en tant qu'électeurs.
 
« Jusqu'à présent, je n'ai pas senti de véritable prise en compte de ce public et ce, dans aucun parti politique », note le député UMP de Moselle Denis
Jacquat, qui préside à l'Assemblée nationale le groupe d'études sur la longévité. Et pourtant, leur vote comptera. Avec plus de cinq millions de personnes
dans leurs rangs, les plus de 75 ans représentent 8 % de la population française, 11,5 % du corps électoral.
 
Comment votent-ils ? Quelles sont leurs préoccupations, leurs valeurs, leurs affinités politiques ? Il convient d'être prudent lorsque l'on aborde le lien
entre âge et politique. Une idée largement répandue voudrait que plus on vieillit, plus on devient conservateur et plus on vote à droite. Or, « il n'y
a pas à proprement parler d'effet d'âge pur », rappelle Anne Muxel, chercheuse au Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof). 
 
Le poids de l'âge
 
Selon elle, « le poids de l'âge entendu au sens de vieillissement biologique n'a aucune valeur explicative. Seul l'âge social compte » (1). « C'est avant
tout la situation socioprofessionnelle qui influe, notamment le métier exercé, le secteur, public ou privé ou encore le niveau de diplôme, précise Luc
Rouban, lui aussi chercheur au Cevipof. En vieillissant, on conserve des réflexes de classe. »
 
Cependant, d'autres paramètres viennent brouiller les cartes. En particulier, ce que les politologues appellent « un effet de cohorte » ou « effet de génération
». « Nous sommes profondément marqués par notre jeunesse et le contexte dans lequel nous avons vécu », explique Luc Rouban. Les électeurs de plus de 75
ans étaient adolescents ou jeunes adultes pendant la guerre. Ils ont vécu l'Occupation puis, dans les années qui ont suivi, un contexte politique clivé
et très marqué idéologiquement.
 
«Les débats étaient plus tranchés qu'aujourd'hui, avec une droite libérale bourgeoise et un Parti communiste à 20 %, dans les années 1960. Le vote engendrait
alors de vrais choix de société», rappelle le chercheur.
 
Souvenirs de la guerre
 
Ces expériences ont façonné leurs comportements électoraux. À commencer par l'intérêt élevé que les personnes âgées portent aux affaires politiques, qui
tranche avec celui des jeunes générations. Selon le dernier baromètre du Cevipof (2), 18 % des plus de 75 ans disent s'intéresser « beaucoup » à la politique,
contre seulement 15 % des 18-34 ans et 12 % des 35-50 ans.
 
Conséquence logique, ce sont des électeurs assidus, qui se rendent en nombre aux urnes ou, lorsqu'ils ne peuvent se déplacer, votent par procuration. En
2002, au premier tour de la présidentielle, les personnes âgées se sont moins abstenues que la moyenne des Français (22 % contre 23 %).
 
Cet effet de génération, notamment les souvenirs de la guerre, joue également dans leur rapport à l'extrême droite, dont ils se méfient fortement. « Jean-Marie
Le Pen n'est vraiment pas le candidat des retraités ! », insiste Luc Rouban. Le 21 avril 2002, ce dernier n'avait recueilli que 9,3 % des votes chez les
plus de 75 ans, alors qu'il avait séduit plus de 16 % des Français. 
 
Attachement fort à une identité nationale
 
Ces électeurs manifestent aussi un attachement très fort à la construction européenne : lors du référendum de mai 2005, ils étaient 56 % à dire « oui »
à la Constitution de l'UE contre 45 % au niveau national.
 
S'il est vrai que les plus de 75 ans se tournent en majorité vers la droite républicaine, ce n'est pas l'âge, en tant que tel, qui est en cause. Ces électeurs
ne votent pas à droite parce qu'ils sont âgés mais parce qu'ils appartiennent à une génération dont les valeurs en sont proches : issus en majorité du
monde rural et de celui des travailleurs indépendants, ils sont aussi plus souvent propriétaires de leur logement (75 % contre 55 % chez les actifs).
 
Selon Luc Rouban, ces électeurs se distinguent également par « un attachement fort à une identité nationale » (« sans pour autant développer de sentiment
nationaliste étroit », on l'a vu), par « un faible niveau de libéralisme culturel », citant en exemple la question de l'homosexualité, ou encore par une
attention particulière portée aux questions d'insécurité. Autant de thèmes qui ne trouvent pas le même écho dans la génération des baby-boomers. 
 
Un penchant pour la droite républicaine
 
Il est par ailleurs intéressant de noter que l'âge ne les éloigne pas des préoccupations des actifs : au-dessus de 75 ans, l'emploi apparaît toujours comme
une priorité (pour 31 %), puis viennent l'éducation et la recherche, et enfin, la dette de l'État. Signe que les grands-parents sont soucieux de l'avenir
de leurs petits-enfants.
 
Les intentions de vote pour la prochaine présidentielle confirment ce penchant pour la droite républicaine et en particulier pour Nicolas Sarkozy, toujours
d'après le baromètre du Cevipof. Les personnes de plus de 75 ans sont ainsi 47 % à déclarer vouloir voter pour le candidat UMP (contre 38 % pour les 60-74
ans, et environ un tiers des électeurs dans les tranches d'âge plus jeunes). Ils ne sont en revanche que 25 % à préférer Ségolène Royal (le taux le moins
élevé parmi toutes les tranches d'âge). Des tendances constatées le 21 avril 2002, scrutin durant lequel les plus de 75 ans avaient voté à 36,9 % pour
Jacques Chirac et à 24,3 % pour le candidat socialiste, Lionel Jospin.
 
Marine LAMOUREUX
 
(1) Dictionnaire du vote, sous la direction de Pascal Perrineau et Dominique Reynié, PUF, 2001, 1 024 p., 106,5 €.
 
(2) Données issues du « baromètre politique français Cevipof-ministère de l'intérieur », réalisé du 5 au 19 février 2007 auprès d'un échantillon représentatif
de 5 000 personnes.