10 mars 2007

Societatis:TGVde plus en plus vite, de plus en plus cher

Samedi 10 mars 2007
 
Le conseil économique et social régional (CESR) de Lorraine, en rendant publique, mi-février, son étude comparative sur les futurs tarifs du TGV Est Européen,
réalisée à la demande du Conseil régional, a suscité une série de mises au point de la part de la SNCF (Le Monde du 2 mars).
 
A compter du 10 juin, Metz et Nancy ne seront plus qu'à une heure trente de Paris, contre trois heures aujourd'hui. Pour un aller simple en seconde classe,
il en coûtera 50 euros en période creuse et 62 euros en période de pointe. Soit une augmentation de 20 % à 47 % par rapport aux tarifs actuellement pratiqués
sur les trains Corail, note le CESR. Selon ce dernier, la future ligne sera non seulement plus chère par rapport au Corail et Téoz, mais aussi par rapport
aux lignes TGV existantes.
 
Pour la SNCF, "contrairement aux chiffres annoncés par le CESR de Lorraine, les prix prévus sur le TGV Est sont tout à fait comparables à ceux pratiqués
sur les autres relations TGV équivalentes".
 
Car l'entreprise ferroviaire insiste sur le fait qu'il faut comparer ce qui peut l'être : la liaison Paris-Lorraine ne peut pas être comparée à Paris-Nantes
ou Paris-Lyon pour deux raisons.
 
La première est que le tarif décroît avec la distance (Lyon et Nantes sont plus éloignées de Paris que Nancy ou Metz) et la seconde est que la performance
a un coût (les liaisons Paris-Nancy et Paris-Metz se feront pratiquement à grande vitesse sur la totalité du parcours).
 
Dans son argumentaire, la SNCF estime que le trajet le plus comparable à la liaison Paris-Metz ou Paris-Nancy reste Paris-Le Creusot. Le tarif ressort ainsi
de 2 % à 3 % moins cher pour la deuxième classe en période normale et 10 % moins cher en période de pointe. La SNCF ajoute que les places Prem's coûteront
20 euros, contre 25 euros sur le Paris-Le Creusot, avant de préciser que près de 80 % des voyageurs bénéficieront de tarif réduit.
 
François Bostnavaron
 

09 mars 2007

Réflexions:Halte aux macrobiotes altermodialistes et au cynisme du moment!

Vendredi 9 mars 2007

 

De l'écologie alter

 

 


L'écologie est à la mode  cette année 2007, comme l'insécurité  lors des Présidentielles de 2002.

Nicolas Hulot

En témoigne l'épisode Hulot.

L'animateur de TF1, nous a fait la leçon, sur la manière dont nous devrions vivre. Il n'est plus à une contradiction près. Après avoir fait sponsoriser son émission de télé par Rhône Poulenc, il s'est mué en grand défenseur du « développement durable ».

Son émission  lancée il y a prés de vingt ans, faisait plus dans la promotion de l'extrême que dans la défense de la planète. La mutation  de Nicolas fut lente et progressive.

Cela dérange peu l'animateur d'Ushuaia de laisser utiliser par son généreux employeur le nom symbolique de son émission, pour vendre du cosmétique, et du gel douche…forcément très « développement durable »…

Cela dérange peu Nicolas Hulot de se faire récupérer par Jacques Chirac, pour qui il a rédigé un discours, resté sans suite, bien sûr.

Et en bon donneur de leçons, il nous dit comment nous devons nous brosser les dents, aller au boulot…Cette culpabilisation très tendance  des Bobos n'est pas grave, juste ridicule  et peu efficace. Bon, il ne sera pas candidat à la présidentielle, et l'annonce de sa non-candidature fut un non-évènement, la dernière révérence de l'abbé Pierre lui ayant volé la vedette.

En revanche dans le pacte écologique proposé (signé par les principaux candidats), et dans tout ce que développent  Hulot et les gloseurs de l'écologie alter, il y a un risque  important pour les pays en voie de développement.

stern

A l'heure où le rapport Stern est publié, où l'on commence à calculer ce que sera le coût du réchauffement de la Terre, il est suspect de cautionner les droits à polluer.

Quelle belle manière pour les pays occidentaux et particulièrement européens de contraindre les pays en voie de développement, souvent des ex-colonies,  à rester dans une situation de dépendance !

Depuis des décennies les pays occidentaux  pillent  allègrement les matières premières  des pays du Sud et maintiennent leur position dominante en imposant l'utilisation et la consommation des énergies fossiles et le rejet de CO2, ils les empêchent de fait d'assurer leur développement économique et industriel.

Et même, plus cyniquement, certains s'arrogent le privilège d'acheter des droits à polluer : ceux tenaillés par l'urgence alimentaire n'auront d'autre alternative que vendre leurs droits à polluer en contrepartie d'aides ponctuelles conjoncturelles.

Bizarrement, sur ce sujet, on entend peu les altermondialistes, toujours en verve pour défendre le développement « durable » et « équitable ».Il est peu probable que les pays pauvres  puissent assurer  leur développement en garantissant l'avenir des pâquerettes. La question n'est pas de savoir s'il faut opposer développement  économique et préservation de l'environnement, mais comment on garantit l'égalité des droits de tous dans le cadre d'un progrès social impliquant nécessairement de redistribuer autrement les fruits  de l'outil de production.

Societatis:Aix où quand une villle fait expulser les SDF avant le 15 mars

Jeudi 8 mars 2007
 
Si la situation n'étais pas dramatique, elle preterai à rire.
expulser des SDF. On est proche de Kafka
On regrette que l'Abbé Pierre soit mort, il aurait pu engueu er le Maire d'AiX-en Provence, le Juge qui a ordonné cette expulsion.
Ces SDF, qui otn trouvé un peu de chaleur, dans les tentes des Don Quichottes ont le droit de mourir sur les trottoirs,c ar ils sont dela couleur du bitume, et on les a oublié depuis longtemps, ils font partie du décor, mais de là à vivre dans des tentes d couleurs vive,s .. Qui plus est devant l'office du tourisme, c'ets insupportable. Otez ces pauvres de ma vue, que je ve veux pas voir
 
Oui, en France on expulse les SDF
Alors, que je neentende aucun moraliste bon teint s'émouvoir que la Chine, dans le cadre dela préparation des JO de 2008, veut érradiquer tous signes de pauvreté des rue de Peki, notamment en faisant partir les SDF
Oui notre République, pein que de mois en mois populaire n'a plus grand chose à envier à la Chine
 
Chez nous, il n'y a pas eu mille fleurs au Printemps, mais pourtant le lavage de sceveau a du avoir lieu, parce que j'ai entendu peu de monde pour s' révolter dec ette décision inique. Certes il y a un préjudice pour les commerçants du Canal Saint Martrin, ou pour les commerçats de cette Bourgade cossue et bourgeoise du Sud Est, mais sans ce préjudice, et la stigmatisation que cela induit, les politiques ce seraient ils emparer ce cette question?
Sans l'émotion médiatique y aurait il eu une mobilisation au Parlemetn pour aboutir au vote stériel du droit opposable?
Tout le monde sait bien que non, alors oui,il faut accepter, l'émotion et le compassionnel, les préjudices, puisque l'on est dans une société qui a oublié depuis longtemps le plus faible, le plus humble
A moins qu'il y ait une attitude plus responsable et digne pour une démocratie, et une République digne de ce nom, c'ets la capacité des citoyens que nous sommes à s'investir, à revendiquer, à s'engager et se révolter, pour obliger le pouvoir à agir. Si nos élus  ne font pas, c'ets parce qu'ils sentent que nous ne leur reprocherons pas de ne pas faire, pire, c'ets qu'ils pensent que nous leur reprocherions de faire...
Alors c'ets à nous de nous prendre en main, pour que cette société n'ait aps pour vertue caridnale l'égoïsme et l'individualisme, et de réhabiliter la fraternité républicaine!

07 mars 2007

Réflexions:La LOLF, une loi votée à l'unanimitée du Parlement!

Mercredi 7 février 2007

 

 

                La LOLF :mesure technique de gestion

ou arme contre la fonction publique ?

 

 

Dans mon billet heir, j'ai parlé de la LOLF, or il se peut à juste titre que beaucoup d'entre vous ne sont pas trés au fait de ce nouveau dispositif budgétaire. Dans notre pays, soit disant irréformable, les grandes réformes restent souvent discrètes, pour ne pas dire confidentielles, et sont même quelques fois consensuelles...
 

Trop consensuelle pour être honnête

La LOLF (Loi Organique relative aux Lois de Finances) a été votée en juin 2001 par les députés du PS, de l'UMP et de l'UDF, ceux du PCF s'abstenant alors courageusement… Officiellement destinée à « l'évaluation de l'efficacité des politiques publiques », elle vise en réalité dans un premier temps la réduction de la dépense publique par l'application aux fonctions publiques des critères patronaux : productivité, flexibilité, performance.

Dans La Lettre de la réforme (N° 10), le sarkozyste ministre du budget, J-F Coppé qualifie 2005 d' année centrale pour la réforme budgétaire ; la mission parlementaire d'information sur la mise en œuvre de la LOLF, comprenant Michel Bouvard, UMP, Charles de Courson, UDF, Didier Migaud, PS et Jean-Pierre Brard, PCF, publie un rapport « Des dispositifs de performance encourageants mais perfectibles »…

Ils y expliquent: « La loi organique a été votée à l'unanimité par le Parlement et la composition de la mission d'information sur la mise en œuvre de la LOLF reflète la volonté de poursuivre dans cette voie non partisane. » Coppé est content : « en 2001 les parlementaires de droite et de gauche ont offert à la France l'occasion de se réformer en profondeur. » Jean-Pierre Brard ne veut pas être en reste, il apporte la consensuelle caution de Pif le chien en prétendant « la LOLF n'est pas d'essence ou de finalité libérale. »

Les députés Bouvard, de Courson, Migaud et Brard trépignent :« La réflexion sur les stratégies de performance est aujourd'hui très insuffisante (…) Dans le choix des objectifs, une place plus grande doit être faite aux objectifs d'efficience, c'est-à-dire à ceux visant une plus grande productivité de l'administration. (…) La mission d'information a voulu souligner la nécessité impérieuse à ce que cette culture de la performance se diffuse au sein des administrations et ne se réduise pas à un vernis sans que cela se traduise par des changements dans les comportements quotidiens des administrations. La façade ne suffit pas. C'est probablement l'aspect du dossier qui est le moins avancé. » Ils veulent accélérer la mise en œuvre de la « réforme », les indicateurs de performance faisant office de carottes pour les uns, de bâtons pour les autres. Craignant la résistance même passive, la mission appelle à combattre « la tentation d'adapter la LOLF au mode de fonctionnement actuel des administrations et non l'inverse. » car « L'évolution des indicateurs de moyens ou d'activité ne renseigne pas, par définition, sur la manière plus ou moins optimale dont les services gèrent l'argent public, mais uniquement sur le volume des crédits qui leur sont attribués et le niveau d'activité que ceux-ci permettent. Ce type d'indicateurs doit impérativement être écarté, car il est susceptible de cautionner des logiques de consommation de crédits tout à fait négatives pour les finances publiques, en contradiction avec les effets globaux vertueux recherchés par les concepteurs de la LOLF. » Ah !Qui pourrait s'opposer aux  effets globaux vertueux de la LOLF, si consensuelle et non partisane?

Nous y arrivons…

Cette politique de « fermeté » se traduit concrètement dans les différents ministères. Exemple, dans l'Éducation Nationale « certains objectifs d'efficience mériteraient d'être retenus, comme notamment la réduction à tous les degrés de l'enseignement, de la proportion des heures d'enseignement devant des groupes de 10 ou 12 élèves. »Ce qui revient à supprimer pas mal d'options en collèges et lycées, toujours ça d'économisé ;les heures d'UNSS effectuées par les professeurs d'EPS, les heures  de laboratoire en sciences, de cabinet en histoire sont également suspectes. Car comme dit Coppé (Les Échos, mars 2005 ) « avec la LOLF la France s'est dotée d'une vraie comptabilité d'entreprise. Ce qui compte désormais, ce n'est plus la dépense supplémentaire, mais la réforme structurelle, celle qui permet de financer de nouvelles priorités par des gains de productivité. » Et suppression de postes =gains de productivité. Pour les partisans de la LOLF, de l'UMP au PS, l'essentiel est la lutte contre ce que le projet de constitution européenne appelait les « déficits publics excessifs. » Selon les rédacteurs du projet de TCE, rejeté le 29 mai 2005, les déficits publics sont ceux des administrations publiques : État, collectivités locales,  Sécurité sociale. Philippe Séguin, à la cour des comptes, déplore le « réseau pléthorique de caisses » et propose de « resserrer la contrainte budgétaire et regrouper les caisses. » et Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'UNCAM et ex-directeur de cabinet de Douste Blazy  veut une assurance-maladie qui « cesse d'être un payeur aveugle…pour passer d'une logique de coût à une logique de retour sur investissement», il prévoit de ne remplacer qu'un agent sur deux partant en retraite. 

Mais comment font les autres ?

Un rapport du Sénat (31 août 2001) explique : « certains pays gèrent leur secteur public selon des méthodes et critères applicables aux entreprises du secteur privé. » En Nouvelle-Zélande, « le budget est établi selon les règles comptables du secteur privé », « des sociétés d'État, fonctionnant à la manière des entreprises privées, ont été créées et leurs salariés ont perdu leur statut de fonctionnaire. » Comment ? Dans un premier temps « l'État en est devenu actionnaire, puis elles ont été privatisées. » En Suède, dès les années 1980, les gouvernements ont fait « évoluer les entreprises publiques vers un fonctionnement reposant sur les critères du marché » en leur imposant une comptabilité d'entreprise. En Allemagne, les gouvernements ont mis en place une comptabilité analytique, des indicateurs d'activité et des contrats d'objectifs entre les ministères et les administrations. « la concurrence constitue un élément essentiel de ce programme. Les administrations sont incitées à se livrer à un benchmarking [ !] destiné à comparer l'efficacité des services et à mobiliser les réserves potentielles de productivité en matière de coût de personnel. »Et les réserves potentielles de productivité n'ont qu'à bien se tenir, diantre ! Ces réformes ont logiquement conduit à poser la question de l'existence des fonctions publiques. En Nouvelle-Zélande il y a « un abaissement de la frontière statutaire entre secteur public et secteur privé : 42% des agents publics bénéficient désormais d'un contrat individuel à durée déterminée contre 17% il y a 5 ans. » Aux Pays-Bas « les agents publics bénéficient d'un contrat proche du contrat de travail de droit privé » et le recrutement a lieu après entretien d'embauche. Et bien sûr, le système public de retraite a été « aboli pour s'aligner sur celui des salariés du secteur privé », la réglementation du travail aussi a été alignée sur le privé et les négociations salariales décentralisées.            En Suède, il y a un « quasi alignement des agents publics sur les droits et obligations des salariés du secteur privé » et en Allemagne la loi sur la réforme du droit de la fonction publique (1997) « accroît  la volonté de concurrence au sein de l'administration publique » avec« des critères de performance individuelle dans la carrière des agents. ».    En Italie, le statut de la fonction publique ressemble de plus en plus à celui du secteur privé. Au Canada, la réforme de l'Etat, engagée pour des raisons budgétaires, s'est étendue à tous les secteurs de l'action publique.Dès 1995, le Canada a réduit les effectifs de sa fonction publique : en 5 ans, 66 000 postes, (un sur six), ont été supprimés dans l'administration publique fédérale. La « culture de la performance » s'est développée, le statut de la fonction publique a été assoupli (loi fédérale  07/11/2003).  Des rapports annuels comparent résultats et objectifs, des guichets uniques regroupent les divers services aux usagers, l'administration en ligne se développe.

En poussant la logique, il est possible à l'état de priver ses salariés du statut de la fonction publique en déléguant ses missions, dans le cadre d'une concurrence libre et non faussée. Et d'arriver, à terme au « contrat de travail unique » : moins de protection, de garanties pour tous les salariés. Un peu d'angoisse du lendemain, de stress à la veille des réunions de bilan, de culpabilité à l'occasion, l'appât d'une prime au mérite, ça devrait faire rentrer les récalcitrants dans le rang.        

Alors il  faudra que les « partenaires sociaux » choisissent : "grande négociation sur la sécurisation des parcours professionnels"  ou combat unitaire pour défendre le Code du travail et la fonction publique.

Des chardons plein les poches:quand la police fixe a priori le nombre de délinquants!

Mardi 6 mars 2007
 
La Police selon Sarkozy, c'est une POlice, qui ne poursuit pas les délinquants une fois que l'infraction est commise.
La Police selon Nicolas, c'est une for ce de l'ordre tellement préventive qu'elle précède la commission des délits dansles statistique qu'elle a à obtenir
La Police selon le Ministre de l'Intérieur actuel, qui prétend être le Premier Magistrat de France,, c'ets Police d'une telle proximité, qu'elle sera présente avant même que les crimes ou délits soient commis.
 
C'est homme est inquiétant, pas même parce qu'il dit, même si ces propos devrainet faire frémir, tous les Républicains et les démocrates. Mais cet homme est avant tout dangereux par la pratique qu'il a du pouvoir. En effet, il faut se souvenri qu'il est revenu au Ministère de l'Intérieur pour se protéger de ses amis, qui ne faisaient que de lui organsier des pièges.
Mais en tant que Premier Flic de France, il a établit les statistiques auxquelles il souahitait aboutir. Ainsi, une note confidentielle a été rendue publique pour l'Indre et Loire. Cette note précise en substance le nombre d'infractions qui devrotn être relevée mois par mois à l'unité pret. On est clairement dans le sens de la LOLF. La productivité à l'Etat pur.
Mais au delà de ce souhait de rendement imposée aux policiers ce qui parait aberrant, pour ce type de métiers, comme si l'action policière ne se mesurait que par le nombre d'infractions constatées, et de délinquants aprpéhendés... Ce qui est bien plus rgave, c'ets la manipulation que cela induit. Puisque les pociciers maitnenus sous pression du rendement, se fixeront prioritairement sur les infractions indiquées, et non sur la réalité de la criminalité subit par la population. De ce fait le divorce entre la population et sa police sera de plus en plus grand, puisque cette police ne sera pas au service de la ppopulation, mais au service du pouvoir qui est occupé dans la démonstration d'une posture politique et d'une approche dogmatique. Cette pratique de la Police permet à M Sarkozy de pouvoir être sur de l'augmentation ou de la baisse des infractions et donc lde l'effcacité de la prévention de la délinquance  qu'il a pu mener. Cela lui permet en fonction de ce qu'il a demandé aux forces de police de pouvoir argumenter où mettre les moyens de l'Etat, et où renforcer les sansctions au niveau de la Justice en focntion de ce qu'il sera amené à démontrer d'un point de vue statistique. cette manipulation est dangereuse, puisque l'on utilise un moyen scientifique, pour affirmer et âppuyer une argumentation en violant tous les principes éthiques de la méthodes scientifiques et statistiques.
Cette pratique permet de manipuler la Police, la Justice, les médias et la population
Cette pratique est contraire à une éthique démocratique et Républicaine.

06 mars 2007

Echos de campagne:Télérama en perte de vitesse, il y a de moins en moins de cathos de gauche!

Mardi 6 février 2007
 
Pour qui votent les catholiques
 
Plus ils sont pratiquants, plus les catholiques envisagent de voter pour Nicolas Sarkozy. Surprise : François Bayrou, malgré sa belle percée, ne séduit
guère plus les catholiques que l'ensemble des Français.  Ce sondage annonce un retour probable du vote utile
 
(Photo Ayissi/AFP)
 
Le sondage qu'a réalisé l'Ifop pour La Croix, à moins de deux mois de l'élection présidentielle, offre une lecture passionnante de l'état de l'opinion.
D'abord sur les intentions de vote des Français qui se déclarent catholiques – il a été réalisé pour cela –, ensuite sur la manière dont l'ensemble des
Français jugent actuellement les candidats potentiels.
 
Le premier enseignement, qui n'est pas en soi une surprise, est le vote très marqué à droite, dès le premier tour, des catholiques (51 %, sans compter François
Bayrou) ; c'est encore plus net pour les catholiques pratiquants (62 %, sans Bayrou).
 
À noter également une « surcote » de Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers : à eux deux, alors qu'ils n'obtiendraient que 14 % de l'ensemble des Français,
ils captent 20 % des catholiques pratiquants, probablement chez les plus identitaires, qui critiquent Nicolas Sarkozy pour son attitude sur la Turquie
et ses efforts en vue d'intégrer les musulmans de France.
 
«Droitisation» spectaculaire au second tour
C'est dire qu'il ne reste pas un grand espace pour la gauche chez les catholiques déclarés. C'est le deuxième enseignement : Ségolène Royal n'obtiendrait
que 22 % des voix catholiques (16% pour les pratiquants), alors qu'elle serait actuellement à 27 % pour l'ensemble des Français.
 
Les catholiques de gauche n'ont plus de porte-voix, et les seuls élus qui évoquent un lien personnel entre leur foi et leur engagement sont plutôt à droite
: cela se traduit dans les intentions de vote. Enfin, les catholiques altermondialistes semblent avoir délaissé les candidats de l'extrême gauche.
 
Cette « droitisation » de l'électorat catholique est spectaculaire au second tour, avec un score de 60 % pour Nicolas Sarkozy chez les catholiques en général
et de 72 % chez les catholiques pratiquants. Incontestablement, le candidat de l'UMP colle avec la France catholique traditionnelle ; il a même réussi
à attirer une partie de l'électorat qui avait voté Le Pen en 2002. Près de 32 % de ces électeurs frontistes de 2002 retournent vers une droite classique,
et Jean-Marie Le Pen ne retrouve actuellement que 56 % de ses électeurs d'il y a cinq ans.
 
Le glas d'un vote démocrate-chrétien
C'est le troisième enseignement de ce sondage. Nicolas Sarkozy réussit d'excellents scores chez les catholiques (33 % au premier tour, alors que Jacques
Chirac n'obtenait que 25 % il y a cinq ans, chez le même sondeur) et surtout chez les pratiquants (42 %).
 
C'est probablement l'effet de ses prises de position sur la fiscalité, le travail, l'effort, l'homoparentalité, et de ses déclarations sur sa foi catholique,
clairement revendiquée. Même s'il ne retrouve pas toutes les voix des catholiques pratiquants – on a souligné que Le Pen et De Villiers en bloquaient 20
% –, il fait de bien meilleurs scores que Jacques Chirac il y a cinq ans.
 
Nicolas Sarkozy semble bénéficier aussi du ralliement de Christine Boutin, et il a apparemment récupéré l'électorat de droite qui était en rupture avec
le gaullisme et le RPR. Un chiffre l'indique : 21 % des électeurs UDF choisissent Sarkozy et non pas François Bayrou, qu'ils doivent trouver trop à gauche
depuis ses appels à un « Delors jeune ».
 
Voilà le quatrième enseignement de notre sondage : le score de François Bayrou sonne le glas d'un vote démocrate-chrétien. Il est certes en bien meilleure
position qu'en 2002, aussi bien pour l'ensemble des Français (18 % des intentions de vote) que chez les catholiques (19 %, et 18 % chez les pratiquants),
précisément là où l'on aurait pu attendre un bien meilleur score.
 
Refus d'un éparpillement des voix
C'est la conséquence de ce que nous écrivions plus haut : l'électorat catholique se dit de droite, et la droite, aujourd'hui, c'est Sarkozy. La pensée sociale
catholique ne suggère même plus une voie centriste. René Rémond l'expliquait en ces termes : « L'expression publique du christianisme se réduit à quelques
éléments issus de la tendance intégraliste.
 
Comme il est politiquement non correct de se réclamer en politique de la foi en Jésus-Christ, seuls les plus convaincus le font. » Or, François Bayrou parle
très peu de sa foi car, explique-t-il, « la politique ne peut être réduite à une religion ». Le président de l'UDF a toujours craint d'être assimilé à
la démocratie chrétienne.
 
De ce fait, les catholiques pratiquants ne se retrouvent pas autant qu'on aurait pu le penser derrière sa candidature. Il ne doit son bon score (18 %) qu'à
un déplacement de voix venant de la gauche. Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département Opinion de l'Ifop, dit avoir repéré le début de ce mouvement
de voix socialistes vers François Bayrou au moment de son vote de la censure du gouvernement Villepin, de ses prises de position sur le refus de vente
des autoroutes et de son vote sur la Sécurité sociale.
 
Enfin, notre sondage donne une indication importante pour la suite de la compétition. Il annonce dès maintenant le refus d'un éparpillement des voix vers
des candidatures de témoignage, surtout à gauche. Les quatre principaux candidats rassemblent 85 % des intentions de vote, alors qu'en 2002 ils n'obtenaient
que 60 % – aussi bien dans notre sondage d'intentions de vote de l'époque que le 21 avril. C'est peut-être l'un des principaux enseignements de ce sondage: le retour du vote utile.
 
Dominique GERBAUD

Des chardons plein les poches:Où quand l'hypocrisie conduit l'UMP à sucer Le Pen!

Ludni 5 mars 2007
 
Drpile de semaine qui commence par Le Pen qui se met en quatre sur France Inter.
Desproges s'interrogeait dans le tribunal des flagrants délire en recevant Le Pen, si on pouvait rire de tout,e t avec tout le monde. Visionnaire,il concluait sa démoctration humoristique, que l'on pouvait rire de tout, mais pas forcémment avec tout le monde
Hier la chronique de Guy Carlier, l'a montré, malgré son talent, sa plume, ilne parvient pas à nous décrocher le moindre sourire. Son billet tourna plus au réquisitoire, moraliste, et je ne sais pas si cela dessert tant que cela Le Pen. Pour tout dire, peut être faut il tout de même parler, comme il l'a fait, parce que le banaliser ce n'ets pas non plus la solution. Ce qui est exaspérant,c 'ets que quoi que l'on fasse, il progresse dan sles sondages et aprticulièrement ses idées.
Alors Carlier a peut être eu raison au moisn de nous faire plaisir.
 
Mais le pire restait à venir dans ce drôle de début de semaine
Raffarin nous y avait préparer la semaine dernière nous disant que tous les courants de penser devaient pouvoir s'exprimer à l'election présidentielle
Hier ce fut Luc Chatel, porte parole de l'UMP qui enfonça le clou et céda définitivement aux menaces de rétorsion de Le Pen, si il ne pouvait pas se présenter à la Présidentielle. Un appel fut lancer pour parrainer Le Pen et le facteru de Neuilly, histoire tout de même de donner le change.
Tout cela fut habiller d'analyser crapoteuses démocratistes, et il nous annonça que si Sarko était élu, une réforme de la loi electroale serait mise enc hantier, mais formé par Pasqua, nous n'en attendions pas moins de lui.
 
 
Pourquoi cette précipitation de l'UMP, pour faire plaisir au FN, alors que l'on nous rebat les oreilles du risque d'un second 21 avril?

Des chardons plein les poches:Où quand l'hypocrisie conduit l'UMP à sucer Le Pen!

Ludni 5 mars 2007
 
Drpile de semaine qui commence par Le Pen qui se met en quatre sur France Inter.
Desproges s'interrogeait dans le tribunal des flagrants délire en recevant Le Pen, si on pouvait rire de tout,e t avec tout le monde. Visionnaire,il concluait sa démoctration humoristique, que l'on pouvait rire de tout, mais pas forcémment avec tout le monde
Hier la chronique de Guy Carlier, l'a montré, malgré son talent, sa plume, ilne parvient pas à nous décrocher le moindre sourire. Son billet tourna plus au réquisitoire, moraliste, et je ne sais pas si cela dessert tant que cela Le Pen. Pour tout dire, peut être faut il tout de même parler, comme il l'a fait, parce que le banaliser ce n'ets pas non plus la solution. Ce qui est exaspérant,c 'ets que quoi que l'on fasse, il progresse dan sles sondages et aprticulièrement ses idées.
Alors Carlier a peut être eu raison au moisn de nous faire plaisir.
 
Mais le pire restait à venir dans ce drôle de début de semaine
Raffarin nous y avait préparer la semaine dernière nous disant que tous les courants de penser devaient pouvoir s'exprimer à l'election présidentielle
Hier ce fut Luc Chatel, porte parole de l'UMP qui enfonça le clou et céda définitivement aux menaces de rétorsion de Le Pen, si il ne pouvait pas se présenter à la Présidentielle. Un appel fut lancer pour parrainer Le Pen et le facteru de Neuilly, histoire tout de même de donner le change.
Tout cela fut habiller d'analyser crapoteuses démocratistes, et il nous annonça que si Sarko était élu, une réforme de la loi electroale serait mise enc hantier, mais formé par Pasqua, nous n'en attendions pas moins de lui.
 
 
Pourquoi cette précipitation de l'UMP, pour faire plaisir au FN, alors que l'on nous rebat les oreilles du risque d'un second 21 avril?

04 mars 2007

Portrait mystère?!

Dimanche 4 mars 2007
 
 Devinez devinez devinez qui je suis !!!!
 
Indice : personnalité politique française
 
>>> Je suis issu d'une famille hongroise, bourgeoise et noble
Dans ma jeunesse je participe à des manifestations
>>> contre les étudiants grévistes.
 
>>> Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas le candidat de la « rupture » ou de la «
>>> nouveauté » en politique je suis entré en politique
>>> sous Giscard il y a 30 ans et j'ai
>>> été plusieurs fois ministre, député, maire,
>>> président de  Conseil Général.
 
>>> À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était
>>> délégué interministériel au nucléaire et c'est moi
>>> qui ai mis en place la campagne de désinformation
>>> prétendant que le nuage de Tchernobyl
>>> s'est arrêté aux frontières de la France,
>>> (voir sur
>>>
http://hommes-a-nu.blogspot.com/2007/01/rencontre-avec-nicolas-sarkozy.html.
 
>>> J'ai fait  cependant disparaître cet épisode de ma vie
>>> politique de ma biographie  officielle sur le site
>>> internet du ministère de l'Intérieur.
>>> Ministre de  l'économie durant une partie du
>>> gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la
>>> baisse des dépenses publiques. J'ai réalisé
>>> l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à
>>> ce que jamais cette entreprise ne soit privatisée.
>>> J'ai  renié cet engagement en 2006 en privatisant
>>> GDF, je suis donc un menteur.
 
>>> Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en
>>> place de  nombreuses lois liberticides et j'ai
>>> réussi à faire exploser  l'insécurité alors que
>>> j'étais censé la faire diminuer.  Je suis
>>> directement responsable du déclenchement de la
>>> révolte des  banlieues en 2005 par ma politique
>>> répressive et mes propos  insultants envers les
>>> habitants de ces banlieux.
>>> J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise
>>> l'immigration choisie au profit des capitalistes et
>>> j'ai mené la chasse à l'enfant  en expulsant les
>>> enfants sans-papiers, parfois en les séparant de
>>> leurs parents.  J'ai fait obtenir la Légion
>>> d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un
>>> maire d'extrême-droite ayant été condamné à
>>> plusieurs reprises pour  incitation à la haine
>>> raciale. (voir:
>>>
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=2088)
 
>>> D'ailleurs mon conseiller politique, Patrick
>>> Devedjian, est  l'un  des membres fondateurs
>>> d'Occident, ancien groupe  d'extrême-droite
>>> terroriste et antisémite.
>>> J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen «
>>> la France tu l'aimes ou tu la quittes » et je
>>> défends ses thèses que ce soit sur l'immigration ou
>>> l'insécurité. Je me vante d'ailleurs d'avoir
>>> l'électorat du Front National pour moi.
>>> Je suis un fervent partisan des États-Unis, de
>>> George Bush et les néoconservateurs américains
>>> m'apprécient beaucoup. Je suis pour la guerre en
>>> Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami
>>> Georges Bush. Je me suis fait photographier lui
>>> serrant la  main (photo qui rappelle la sinistre
>>> poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour
>>> paraître plus grand, j'ai fait truquer  cette  photo
>>> (pratique qui rappelle les modifications de photos
>>> dans  un but de propagande réalisées par Staline et
>>> Mao Tsé Dong).
>>> J'ai choisi un cabinet américain pour élaborer mon programme
>>> présidentiel
>>> (Le Boston Consulting Group (BCG), une société américaine de conseil en
>>> stratégie, voir
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=16466 )
 
>>> Lors de l'affaire Clearstream j'était au courant
>>> depuis le début que mon nom était présent dans les
>>> listings et j'ai laissé faire dans le but
>>> d'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré
>>> que je souhaitais voir « pendus à un crochet  de
>>> boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les
>>> listings.Pour  rappel, Hitler aussi voulait voir «
>>> pendus à un crochet de boucher » ceux  qui ont
>>> organisé l'attentat manqué contre lui.
>>>
>>> Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une
>>> opération d'arrestation de terroristes allait avoir
>>> lieu et j'ai ainsi risqué de faire échouer cette
>>> arrestation.
>>>
>>> Dans une de mes visites électorale en Corse, aux
>>> frais du contribuable,j'ai utilisé pour moi le seul
>>> hélicoptère de  l'île.  Un enfant s'est le même jour
>>> gravement blessé en randonnée et  il  est mort car
>>> il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps,
>>> puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère
>>> disponible pour l'y  emmener...
>>> (voir
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=9278)
 
>>> Je suis, je suis...

Réflexions:Rapport Machelon, l'imposture!

samedi 3 février 2007
Samedi 3 février 2007
Laïcité et rapport Machelon

Une lettre du ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy donnait mission, le 20 octobre 2005, à la commission dite « Machelon » de revoir « l'articulation entre les associations cultuelles régies par la loi de 1905 et les associations culturelles régies par la loi de 1901 »

Cette commission de 16 membres, tous dévoués à la cause religieuse, a auditionné 45 personnes dont 21 religieux et 2 responsables laïques.

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Jean Pierre MACHELON

Le rapport Machelon, rendu public le 20 septembre 2006, rend hommage à la mise en place en 2002 par Lionel Jospin d'une commission permanente de concertation entre le gouvernement et l'épiscopat, qui avait « toiletté » en son temps la loi de 1905 dite de Séparation des Eglises et de l'Etat.

La commission Machelon propose la modification de l'article 2 de la loi de 1905 « La République ne reconnaît, ne salarie, ne subventionne aucun culte » .

Elle préconise la création d'un « Code administratif des cultes » et recommande de renforcer les possibilités d'intervention des collectivités territoriales envers les cultes sans plafond des montants des aides et subventions et d'assouplir le statut des associations cultuelles.

Ainsi, elle rappelle l'idée posée dans la circulaire du 21/04/2006 :le développement des baux emphytéotiques administratifs pour toutes les associations à connotation religieuse avec possibilité de rachat en fin du bail.

Le rapport propose aussi que les associations «à objet religieux» (loi de 1901) puissent devenir des associations cultuelles (loi de 1905) pour bénéficier d' avantages fiscaux. Il faudrait pour cela modifier l'article de la loi de séparation attribuant le terme de «cultuel» aux associations «qui exercent exclusivement des activités religieuses» en remplaçant «exclusivement» par «principalement»…

Ce rapport s'attache donc, conformément aux vœux du Ministre de l'intérieur, à étioler l'article 2 de la loi de 1905 et à réinstaller confortablement le religieux dans l'espace public. Il insiste notamment sur les possibles formes de financement public de construction des lieux de culte. Il élargit la notion " d'association cultuelle " jusqu'à celle " d'association culturelle et sociale " et réaffirme au passage l'intérêt du statut concordataire d'Alsace-Moselle laissant entrevoir qu'il serait souhaitable de l'étendre à l'ensemble du territoire par le biais d'accords Etat-Eglises.

Le même jour, André Rossinot, Radical et membre de l'UMP, Maire de Nancy, remettait aussi un rapport insistant sur la nécessité de réaffirmer la laïcité dans les services publics, sans jamais se référer à la loi de 1905, renvoyant à la mise en place d'une « charte » sur laquelle, localement, les fonctionnaires pourraient s'appuyer. Le texte est plus enveloppé, revient sur les notions de principes et de valeurs de la laïcité… tout en avalisant la proposition réitérée depuis des années par les cléricaux :renforcer l'enseignement du fait religieux à tous les étages de la scolarité.

Et dans le parti socialiste? Le 28 juin dernier, Jean Glavany a déposé une proposition de loi visant à promouvoir la laïcité dans la République ;à y regarder de près, l'esprit du texte est proche de celui de Rossinot.

Pour le club République Sociale, la question sociale et la question laïque ne se séparent pas. Un combat historique plus que séculaire lie les deux revendications :

A la fin du XIXe siècle, le mouvement ouvrier a lié son combat d'émancipation sociale à celui pour la laïcité de l'école puis de l'état : 1884, liberté syndicale, les ouvriers s'organisent et défendent leurs intérêts contre ceux de la classe dominante ; 1880, les représentants des « influences sociales » (en particulier les ecclésiastiques) sont exclus du Conseil supérieur de l'Instruction publique ; 1881, gratuité des écoles primaires publiques, des écoles normales, des écoles maternelles ; 1882, enseignement obligatoire pour les enfants des deux sexes de 6 à 13 ans, laïcisation des programmes, les ministres du culte perdent leur droit d'inspection ; enfin en 1886, l'enseignement dans toutes les écoles publiques est confié à un personnel laïque.

9 décembre 1905 : vote de la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat , fin de plus d'un siècle de concordat. Proclamant en principe institutionnel que « La République assure la liberté de conscience », la loi interdisait le financement direct et indirect des religions selon l'article 2 :« La République ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie aucun culte ».

Pour Jean Jaurès: « La loi de séparation, c'est la marche délibérée de l'esprit vers la pleine lumière, la pleine science et l'entière raison ».

Pour Ferdinand Buisson, président de la Commission parlementaire « La séparation n'est pas le dernier mot de la révolution sociale, mais elle en constitue indéniablement le premier ».

Les religions, qui relèvent de choix privés de mode vie et reposent sur des données irrationnelles, ne doivent ni pouvoir imposer leurs dogmes à tous, ni régir la société, au prétexte qu'elles s'inscrivent dans une réalité historique. Et ce y compris lorsque des communautés s'organisent en association.

C'est pourquoi nous devons nous prononcer sans ambiguïté pour l'application de la loi de 1905, l'abrogation du Statut clérical d'Alsace-Moselle, l'attribution des fonds publics aux seuls établissements scolaires publics.

Des chardons plein les poches:un lycée coranique en France!

Vendredi 2 mars 2007
Le Conseil Supérieur de l'Education Natioanle, n'a rien trouvé de mieux que de voter contre l'arrété du Préfet rejetant l'ouverture d'un deuxième lycée coranique en France, aprés celui de Lilles.
Je dis malheureusement deuxième et non second, parce que je pense qu'il y en aura d'autres.
En pleine campagne electorale, si on avait toulu donner du grann à moudre au borgne ou au fou du Puy, on ne s'y serait pas pris autrement.
Il est tant que la gauche se reprennen et doit de nouveau offensive et reendique de faire progresser la Laïcité. C'ets parce que nous souhaitons sanctuarifier la laïcité que nous l'affaiblissions; Nous devosn de nouveau être offensive, pourq ue la camp d'en face prenne pour victoire le status quuo.
Nous devons revendiquer l'abandon du statut local, et du concordt d'Alsace Moselle,
Nous devons revendiquer la fin des organes bonaprrtistes mis en oeuvre par Sarko, comme le Conseil Consultatif du Culte Musulman, qui n'a eu pour autre effet que d'institutionnaliser les plus intégristes de l'UOIF et des frères musulmans, au détriment des Musulmans de France, Républicains et Laïques qui pratiquent le foi, ou ne la pratiquent pas, conformément aux lois de la Républiques et dans la tradition laïque Française
Combein de temps allons nous renoncer aux piliers de notre vivre ensemble?
Combein de temps allons nous laisser Sarko manier le sabre et le goupillon?

Des chardons plein les poches:Les Islamistes intensifient leur pression sur l'Education

Jeudi 1er mars 2007
A Londres, il y a encore trois ans, le Maire de Londres rassurait les plus raicaux islamistes pour dire dout le mal qu'il pensait de la position française d'interdire les signes ostentatoires à l'Ecole. Deux positions s'affrontent de chaque coté de la Manche, sur la défende de la sphère publique, et ce n'ets pas fini
Cer article du Monde et de ce point de vue interressant dans ce qu'il remet en perspective la vision britannique, où la religion de la Reine reste religion d'Etat.
Le Monde:
Les jeunes musulmans doivent pouvoir porter la barbe à l'école, les jeunes filles revêtir le foulard islamique pendant tous les cours, y compris ceux d'éducation
physique, les étudiants doivent pouvoir être dispensés des leçons d'éducation sexuelle. Telles sont quelques-unes des demandes faites par le Conseil musulman
de Grande-Bretagne (MCB), la principale organisation représentative des 1,6 million de musulmans qui vivent dans le royaume.
Dans un document de 72 pages rendu public le 21 février, le MCB demande au gouvernement de permettre aux 400 000 jeunes musulmans d'exprimer plus librement
leurs pratiques religieuses dans les écoles publiques, où 96 % d'entre eux étudient. Les autres fréquentent des écoles privées, ou l'une des cinq écoles
d'Etat musulmanes. Le MCB regrette que certaines écoles n'aient pas été "réceptives aux revendications légitimes et raisonnables des parents et des enfants
musulmans quant à leurs préoccupations dictées par la foi".
Le document du MCB tient à la fois du catalogue de recommandations et du cahier de doléances. Son importance politique découle de l'influence du MCB. Cette
organisation, fondée en 1997, chapeaute plus de 400 associations religieuses, culturelles, sociales et professionnelles musulmanes. Elle veut parler au
nom de la principale minorité religieuse du Royaume-Uni. Le gouvernement de Tony Blair a fait du MCB son interlocuteur musulman privilégié, notamment depuis
les attentats de Londres en juillet 2005.
Le MCB souhaite que garçons et filles puissent exprimer leur fidélité au concept musulman de haya ("pudeur") dans leurs tenues vestimentaires. Les étudiantes
doivent pouvoir être coiffées à tout moment du foulard islamique ou revêtir le jilbab, une longue robe qui descend jusqu'aux chevilles. Le MCB ne dit pas
un mot du niqab, le voile intégral qui ne laisse apparaître que les yeux. Lors des cours d'éducation physique, le MCB recommande aux élèves de porter un
survêtement, et aux jeunes filles de se coiffer du foulard islamique "en le nouant d'une manière sûre".
La mixité doit être exclue des sports collectifs impliquant des contacts physiques, comme le football et le basket-ball. Le MCB demande que les élèves puissent
se changer dans des cabines individuelles, et non en groupe, et qu'ils soient dispensés de douche après le sport si celle-ci expose leur corps à la vue
des autres enfants, car "l'islam interdit d'être nu devant les autres ou d'apercevoir la nudité des autres". Les leçons de natation enseignées aux garçons
et aux filles ensemble sont "inacceptables pour des raisons de décence, aux yeux des parents musulmans".
"PERSPECTIVES MORALES"
Si l'école ne peut séparer les sexes, les enfants doivent pouvoir être dispensés de ces cours. Même chose pour les leçons de danse, cette dernière n'étant
pas "une activité normale pour la plupart des familles musulmanes". La danse, souligne le MCB, "n'est pas compatible avec les exigences de la pudeur islamique,
car elle peut revêtir des connotations et adresser des messages sexuels".
L'éducation sexuelle, obligatoire dans le secondaire, doit, selon le MCB, être enseignée aux élèves par des professeurs du même sexe. Le recours à des objets
ou à des "schémas représentant les organes génitaux" pour illustrer des leçons sur la contraception ou sur les préservatifs est "totalement inapproprié,
car encourageant un comportement moralement inacceptable". Les écoles doivent prendre en compte "les perspectives morales islamiques".
La publication du manifeste du MCB a suscité une mise au point du ministère de l'éducation. Ce document, a-t-il déclaré, ne cadre pas avec "le code de conduite"
officiel en vigueur dans les écoles publiques, et n'a donc "aucun caractère obligatoire". Un porte-parole du syndicat des chefs d'établissement a critiqué
"cette liste de demandes" qui risque de provoquer "un retour de manivelle".
Par ailleurs, un arrêt de la Haute Cour de justice a donné raison, jeudi 22 février, à une école qui avait expulsé une élève musulmane de 12 ans qui exigeait
le droit de porter le "niqab", le voile intégral, pendant les cours. Par ailleurs, lors de la comparution devant la justice des accusés des attentats manqués
du 21 juillet 2005 à Londres, la vidéo d'une caméra de surveillance a attesté que l'un d'eux s'était enfui, dissimulé dans une robe islamique.
Jean-Pierre Langellier

Réflexions:la conquête des classes populaires, la suite

Mardi 27 février 2007
Les candidats à la reconquête des classes populaires
Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou rivalisent d'attentions à l'égard des Français défavorisés
Le candidat UMP Nicolas Sarkozy discute avec un ouvrier à la fonderie de Bogny-sur-Meuse, le 18 décembre 2006 (Photo Faget/AFP).
Le vote populaire, enjeu crucial. En 2002, la désaffection des catégories populaires à l'égard de Lionel Jospin avait notamment expliqué l'éviction du candidat
socialiste dès le premier tour du scrutin. Un électorat stratégique que les principaux candidats à l'élection présidentielle veulent reconquérir pour avril
2007.
Depuis le lancement officiel de sa campagne, le 14 janvier, le candidat de l'UMP – qui cherche à gommer son image d'élu de Neuilly, libéral et atlantiste
– laboure les terres ouvrières, fragilisées par le chômage et les effets de la mondialisation, où le Front national réalise souvent ses meilleurs scores.
Nicolas Sarkozy, qui visite une usine par semaine, ne perd pas une occasion de s'adresser à « la France qui souffre », « celle des classes populaires qui
a peur de l'exclusion et celle des classes moyennes qui a peur du déclassement », explique-t-il.
« L'électorat populaire est un objectif stratégique », reconnaît la plume du candidat, l'économiste antilibéral Henri Guaino, promoteur de l'idée de la
« fracture sociale », thème de campagne de Jacques Chirac en 1995. « Ça fait longtemps que cet électorat a déserté la gauche, poursuit-il. Beaucoup ne
votent pas ou votent pour le Front national. Il faut aller les chercher, leur parler de leurs problèmes : l'insécurité, le travail, le pouvoir d'achat…
»
Sarkozy exalte les « vertus de la culture ouvrière »
Prenant à parti « ceux qui se sont tournés vers les extrêmes », et « ceux qui se sentent trahis par la gauche », le candidat UMP, qui a mis la réhabilitation
de la valeur travail au cœur de sa campagne, s'en prend ainsi régulièrement aux « dérives de la finance », fustige les « patrons voyous » ou dénonce les
dérives, selon lui, de la Banque centrale européenne (BCE).
S'il tente de rassurer les classes populaires sur le plan social, Nicolas Sarkozy endosse également ce qu'il croit être leurs attentes sur le plan moral.
Fin janvier, dans l'Aisne, le candidat de l'UMP a exalté ainsi les « vertus de la culture ouvrière » : « sens moral » et « savoir-faire ». Conscient de
l'hostilité des classes populaires à l'égard de la mondialisation, il centre la plupart de ses interventions sur la « nation » française. Et multiplie
les références à l'ordre, convaincu que les valeurs autoritaires séduisent l'électorat populaire.
Un terrain que Ségolène Royal, qui multiplie les allusions à « l'ordre juste », n'a pas l'intention de déserter. Au risque de choquer l'électorat de gauche,
la candidate socialiste, qui a intégré dans son « pacte présidentiel » sa proposition d'« encadrement militaire » pour les jeunes délinquants, se montre
très ferme sur l'insécurité.
Dès le début de sa campagne, Ségolène Royal expliquait que son objectif était de « ramener à gauche le vote populaire ». « Il est là l'enjeu de l'élection
présidentielle et nulle part ailleurs », lançait-elle à ses troupes en décembre.
Ségolène Royal veut rendre "accessible son discours"
D'où le choix des « débats participatifs », destinés à écouter les revendications des Français, particulièrement celles venant « d'en bas ». Sur le fond,
Ségolène Royal cherche à rassurer les Français les plus défavorisés avec une batterie de mesures sociales, comme la revalorisation du smic ou des petites
retraites, « sans pour autant tomber dans un discours d'assistanat », précise Malek Boutih, secrétaire national au PS.
« On accuse Ségolène Royal de faire du compassionnel, poursuit-il. De son côté, elle estime qu'un responsable politique doit descendre de son piédestal,
et qu'il s'agit de répondre aux préoccupations concrètes des Français avant de bâtir une théorie politique. La candidate veut ramener à elle les classes
populaires en leur redonnant confiance, et en rendant accessible son discours. »
De son côté, François Bayrou mise sur un discours anti-système pour attirer à lui un électorat tenté de « renverser la table ». Le candidat de l'UDF, qui
devance Jean-Marie Le Pen dans certaines enquêtes d'opinion, veut incarner le « vote protestataire utile ».
« Des millions de Français ne veulent pas être enfermés dans le matraquage qu'on leur impose, assurait-il à Nîmes le mois dernier. Avant, ils se tournaient
vers les extrêmes. Aujourd'hui, je suis leur choix républicain. »
Solenn DE ROYER

Des chardons plein les poches:On ne pipe mots, devant autant de stupidité piritaine américaine

Mardi 26 février 2007
La loi "Romeo & Juliet" ne s'applique pas à Roméo
Le 31 décembre 2004, Genarlow Wilson, un Afro-Américain de 17 ans, cinq de ses copains et deux jeunes filles de 15 et 17 ans décidèrent de fêter la nouvelle
année dans un motel d'Atlanta, en Géorgie, dans le sud des Etats-Unis. La soirée vira aux ébats, librement consentis, et filmés. A l'époque, la Géorgie
qualifiait de crime les fellations entre mineurs, qu'elles soient consenties ou non. Les copains de Wilson acceptèrent de plaider coupable. Pas lui : il
a été condamné à onze ans de prison, plus une inscription, à vie, en tant que criminel sexuel. En réaction, la Géorgie a adopté l'an passé une nouvelle
loi, connue sous le nom de "Romeo & Juliet", requalifiant en délits les fellations entre mineurs, passibles d'un an de prison. Le Sénat vient de refuser
de redébattre de la loi, ce qui permettrait à Wilson d'en bénéficier. Son président avance au
Time
qu'il faudrait en effet réouvrir 1 100 affaires similaires : "Ce n'est pas parce que son avocat en fait tout un cirque médiatique que nous devrions réouvrir
son cas". Le
site Web
de son comité de soutien indique qu'il est en prison depuis deux ans et six jours.
On comprend mieux pourquoi Blinton, un grand adepte du cigare et de la pipe, faillit être viré de la Présidence des Etats Unis. Sociéyé hypocrite, où l'on empriosnne les adolescents qui baisent, et où on laisse les armes circuler en vente libre
Drpile d'époque ou le sexe fait peur, on avait déjà le SIDA, maintenant comme cela ne suffit pas il faut les mettre en taule
Cela changerait il si Mme Clinton parvenait à la Présidence des Etats Unis?
Cela est peu probable que Billa parvienne à la convaincre
Vive la France où la majorité sexuelle, entre mineurs et à 15 ans

Réflexions:Mendes-France en héritage

Dimanche 25 février 2007
Pierre Mendès France en héritage, par Bertrand Le Gendre
ierre Mendès France aurait eu cent ans le 11 janvier : c'est l'occasion de s'interroger sur l'héritage de l'ancien président du conseil (1954-1955). Héritage
politique et intellectuel, spirituel aussi. Le culte dont il est l'objet est toujours vivace, comme l'a montré le colloque "Pierre Mendès France le juste",
qui a réuni récemment au Sénat ses proches, des historiens et d'anciens collaborateurs. "Nous sommes tous des mendésistes", leur a dit Michel Dreyfus-Schmidt,
sénateur socialiste du Territoire de Belfort, en les accueillant.
Le Mendès des uns n'est pas forcément celui des autres. C'est la première famille de "PMF" qui veille aujourd'hui sur l'héritage, en insistant sur les lointaines
racines familiales.
Pierre Mendès France avait eu deux fils de son premier mariage avec Lily Cicurel en 1933 : Bernard (1934-1991), et Michel, qui préside aujourd'hui l'Institut
Pierre-Mendès-France, après la disparition en 2004 de Marie-Claire Servan-Schreiber, que l'ancien président du conseil avait épousée en 1971. L'Institut,
hébergé par le Collège de France au 3, rue d'Ulm à Paris (5e), a pour secrétaire général Tristan Mendès France, le fils de Michel. Il tient sur Internet
un "vidéoblog" consacré à la mémoire de son grand-père (www.mendes-france.fr). Ces racines familiales ont été longuement évoquées lors du colloque au Sénat,
organisé par l'Institut Pierre-Mendès-France.
"PMF" était très curieux de ses ancêtres. Toute sa vie, il a collecté des documents les concernant. Le fruit de ses recherches, menées avec une méticulosité
de chartiste, occupe plus de quarante cartons annotés de sa main, conservés aujourd'hui à l'Alliance israélite universelle (45, rue La-Bruyère à Paris,
9e).
Parmi d'autres épisodes, ils relatent l'histoire de l'aïeul portugais de "PMF", Luiz Mendès de Franca, un marchand d'étoffes converti au catholicisme qui
fut arrêté en 1683 par l'Inquisition. Soumis à la question, il dut avouer qu'il n'avait pas renoncé au judaïsme, avant de livrer le nom d'une trentaine
de ses proches soupçonnés du même "crime". Réfugié en France, il mit fin à ses jours à Bordeaux, en 1694. C'est là que sa lignée fit souche sous le nom
francisé de Mendès France, avant de s'établir à Paris à la fin du XIXe siècle.
Une exposition organisée jusqu'au 1er mars à la bibliothèque de l'Alliance israélite universelle montre les documents que Mendès France avait patiemment
rassemblés sur ses origines ainsi que des objets lui ayant appartenu. Un livre récent, Le"Juif" Mendès France (Calmann-Lévy, 370 p., 21,50 €), de l'avocat
bordelais Gérard Boulanger, traite lui aussi de ce sujet et de l'antisémitisme qui fut le lot de "PMF". Pas français, le "juif Mendès" ? Cette accusation,
il l'entendra souvent ; d'où sa passion pour la généalogie.
Cette accusation de ne pas être français est au coeur du procès que lui intente, en 1940, le régime de Vichy. Le chef d'inculpation est fantaisiste : désertion.
Mais le tribunal militaire de Clermont-Ferrand, celui-là même qui a condamné de Gaulle à mort, s'en prend à la personne du lieutenant Mendès France, ancien
ministre de Blum, aux origines "impures", une nouvelle proie qu'il ne lâchera pas.
Ce procès en sorcellerie a tout de l'Inquisition, a fait observer le magistrat Denis Salas. Un procès où, d'avance, " tout acquittement est prohibé", selon
l'expression de Me Georges Kiejman. Mais le descendant de Luiz de Franca sut garder la tête haute. Condamné à six ans d'emprisonnement, il s'évada et gagna
Londres via le Portugal, la terre de ses ancêtres, l'honneur de son nom intact.
Auteur d'un livre minutieux sur ce procès (Un tribunal au garde-à-vous, Fayard, 2002), Me Jean-Denis Bredin a rappelé l'interminable combat que Mendès France
dut mener pour obtenir la cassation de son procès, qui n'intervint qu'en avril 1954. Le 18 juin de la même année, Pierre Mendès France est investi président
du conseil. Il gouverna la France sept mois et dix-sept jours, le temps de faire la paix en Indochine et d'accorder l'autonomie interne à la Tunisie.
Pour parler de Pierre Mendès France le décolonisateur, deux de ses biographes avaient été invités : Jean Lacouture (Pierre Mendès France, Le Seuil, 1981)
et Eric Roussel, auteur d'un ouvrage plus récent, Pierre Mendès France (Gallimard, 608 p., 29 €).
L'ALGÉRIE, C'EST LA FRANCE
S'il est facile de s'accorder sur le courage et la lucidité de "PMF" dans ces moments décisifs, sa réaction au lendemain de l'insurrection algérienne du
1er novembre 1954 prête à controverse : "Les départements d'Algérie constituent une partie de la République française (...). Jamais la France (...) ne
cédera sur ce principe fondamental." Tel fut le premier mouvement du président du conseil.
L'historien Benjamin Stora est enclin à absoudre Mendès France de ce faux pas. La conviction que l'Algérie et la France ne faisaient qu'une était très répandue
à l'époque, a-t-il expliqué. Jean Lacouture en veut pour preuve les articles que Le Monde publia immédiatement après l'insurrection, dans le même ton.
Il n'empêche. La perspicacité légendaire de Mendès avait été prise en défaut. Si Pierre Mendès France a laissé une trace dans l'histoire, à l'égal du général
de Gaulle et de François Mitterrand, a dit Jean Daniel, ce n'est pas à l'Algérie qu'il le doit mais à sa foi dans la démocratie.
Faisant allusion à la candidate socialiste Ségolène Royal, le directeur du Nouvel Observateur s'est demandé ce qu'aurait pensé l'auteur de La République
moderne (Gallimard, 1962) du débat qui s'est installé dans la campagne sur les vertus respectives de la démocratie participative et de la démocratie représentative.
Pierre Mendès France, a-t-il expliqué, se faisait une haute idée de la fonction d'élu. Il voyait dans les représentants du peuple des citoyens plus réfléchis
que les autres, sacralisés par l'onction du suffrage universel. A charge pour eux d'informer les électeurs de ce qu'ils comptent faire, sans leur cacher
les difficultés, et de respecter leurs engagements. Dans le cas contraire, la parole doit revenir au peuple car nul n'est propriétaire de son mandat.
Ce sage principe valait pour la IVe République, laquelle le foulait aux pieds. Il vaut bien sûr pour aujourd'hui. Ce qu'il faut retenir de l'héritage de
Pierre Mendès France, a dit Stéphane Hessel qui fut son collaborateur à la présidence du conseil, c'est sa faculté à inspirer confiance au peuple. Les
jeunes d'aujourd'hui, a-t-il conclu, ne peuvent qu'être sensibles à ce message, eux qui doutent tant de leurs élus.
Bertrand Le Gendre

Des chardon s plein les poches:Bayrou, un homme de droite avant tout!

Samedi 24 février 2007
Le Béarnais, est certes plus sympathique, que l'ex Maire de Neuilly. Il inquiète moins, il parait l'incartnation de la campagne publicitaire du Crédit Agricole, il y a quelques années, "le bon sens prés de chez vous".
Il préconise l'union nationale, pour sortir la France de l'ornière.
Ce prof cultivateur, qui veut renverser les tables, faire une révolution tranquille, celle du milieu.
Ce n'est pas la guerre des Jacobins, contre les Girondins, l'avènement des Montagnards, l'incarnation des Bébertistes, non rien de tout cela, là ce que nous propose le député, qui sait conduire les tracteurs, c'est la réconciliation natioanle.
certes ce peut êter tentant, mais aprés avoir eu une Présidentielle volée en 2002, pour cause de campagne navrante de Jospin, ayant permis au borgne d'être au second tour, peut on prendre le risque encore cette fois, ci de ne pas trancher des questions politiques essenteilles?
Peut on encore être dans le non dit, et faire comme en 2002, d'envoyer une majorité Présidentielle pour soutenir un Président dont on ne saura pas pourquoi il a été élu?
Bayrou se ferait élir, sur l'illusion Chevénementiste, du Pole Républicain, qu'au dessu de la droite et de la gauche il y a une valeur la République. Cette vision c'ets du démocratisme, pas étonnant de la part d'un démocrate chrétien, mais ce n'ets pas cela de la République. La république c'ets croire en l'interet général au dessus de tout, en donnant un ligne politique. Oui, il y a des républicains à droite et à gauche, et certainemetn même au centre.
Jusque là le centre ne fut jamais que le soutien pivot de la droite, en tout cas c'ets ainsi depuis le début de la cinquième République.
Bayrou reste celui, qu'il fut en étant Minsitre de l'Education Nationale et qu'il mit un milions de Français en plein mois de janvier dans les rues de Paris, pour défendre la laïcité, contre la réforme de la loi Falloux, le 16 janvierr 1994.
On peut changer, penserez vous, certainemetn mais peut on changer au point de renier ces precepts idéologiques. Bayrou est un chrétien social, adepte de Mousnier, et cela est structurant chez lui, de ce fait il ne sera jamais un défenseur irréosul de la République.
Pour ma part je reste attaché àla devise de Jaures, qui lie la République aux valeurs du socialisme, comme l'un nourrissant l'autre. Sans la République le socialisme est impuissant, sans le socialisme la République est vide.
La République ne peut être une valeur desincarnée, sinon elle sera comme ces dernières années l'outil de l'oppression, au service d'une classe.
Si les bobos, continuent à se laisser berner par ce non choix, qu'incarne Bayrou, nous aurons pour la seocnde fois la gauche absente du second tour, et cela ne sera pas sans conséquences. Le mouvement social, syndical sera désarmé et le Medef aura beau jeu de ne plus se préoccuper d'aucunes resistances puisque par deux fois la gauche n'aura pas su s'organiser, se structurer pour exister se faire entendre
Ségolène n'est peut êter pas la candidate que nous aurions souhaitée, ce n'est peut être pas la candidate de notre coeur, mais aujourd'hui ce doit être notre candidate de raison, si nous ne voulons pas rendre impuissante durablement la gauche. C'est peut être ce que les anticapitalistes, alter modialistes et macrobiotes décompos attendent, pour exister sur l'impuissance de la gauche en espérant progresser sur la sesepérance sociale que la politique de Bayrou ou Sarko induira nécessairement, mais nous réformistes, nous ne pouvons pas faire ce pari cynique, car des gens souffrent déjà trop de la politique menée depuis cinq ans.
Faisons élir Royal, ensuite ce sera à nous, de nous organiser pour imposer un rapport de force au sein de la gauche, du mouvement social, pour peser, et imposer nos vues et des mesures d'urgence sociale.
Faisons cesser l'imposture de Bayrou, qui est le faux nez de la droite, par un accord bien entendu d'interets convergents entre la droite libérale et sécuritaire et la droite , sociale et créhtienne.

Réflexions:plongée au coeur des classes populaires!

Vendredi 23 février 2007
Dans cet article du Nouvel Observateur, François Bazin, nous présente un des enjeus essenteils de cette camapgne. Pour éviter un 21 avril bis, tous les candidats souhaitent s'adresser aux classes populaires. Les candidats sauront ils retisser le lien de confiance? sauront ils rétablir une espérance, un désir d'avenir?
Comme vous allez le voir, rien n'est moins sur...
Plongée au coeur des classes populaires
« C'est le système tout entier qui est rejeté » Depuis quinze ans, presque la moitié du corps électoral a perdu toute confiance dans la politique. Alain
Mergier, sociologue, auteur du « Descenseur social », explique pourquoi, en 2007, un mince espoir est en train de renaître. Une analyse qui n'est pas passée
inaperçue des deux principaux candidats...
Le Nouvel Observateur. - Les classes populaires sont un enjeu décisif de la présidentielle de 2007. Vous êtes sans doute l'un de ceux qui a le mieux étudié
leur comportement, leurs attentes, leurs liens avec la politique. Comment se joue cette partie décisive qui, jusqu'à présent, a peu été prise en compte
par les commentateurs?
Alain Mergier. - Les principaux acteurs de la présidentielle, c'est-à-dire ceux qui rassemblent aujourd'hui près de 60% des intentions de vote au premier
tour - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal -, ont compris, manifestement, que là était le coeur de la bataille. Chacun de ces deux candidats tire de ce constat
des conséquences qui constituent la véritable nouveauté de la présidentielle de 2007.
N. O. - D'un simple point de vue numérique y a-t-il un seul candidat qui pourrait faire l'impasse sur un secteur de l'opinion aussiimportant?
A. Mergier. - Les milieux populaires, au sens où nous l'avons défini avec Philippe Guibert, c'est 30% de la population, un actif sur deux, plus d'un tiers
des électeurs. Mais il faut ajouter une partie importante des classes moyennes qui, de déclassement en fragilisation, se rapproche des raisonnements des
milieux populaires. Nous nous trouvons avec près de la moitié du corps électoral. Or cette partie de la population forme un continent noir, un continent
méconnu qui vit en sécession par rapport à l'offre politique traditionnelle. Les grands commentateurs, les sondeurs, les médias nationaux maîtrisent parfaitement
le comportement de l'autre moitié de la France. Celle d'en haut. Tout cela est structuré et les évolutions - limitées au demeurant - sont identifiées avec
précision. Mais ce n'est pas là que se joue l'élection. On l'a vu à la présidentielle de 2002. On l'a vérifié à nouveau lors du référendum européen de
2005. Certains ont parlé d'accident, voire d'irrationalité des électeurs. Je parlerais plutôt de l'effet d'une cécité persistante de l'expertise politique.
cadre sans nom 1
fin du cadre sans nom 1
N. O. - Pourquoi?
A. Mergier. - On ne refera pas ici l'histoire de ces deux scrutins dont le résultat était parfaitement prévisible. A partir des analyses qu'avec mon équipe
nous réalisons sur les milieux populaires, c'était pour moi une évidence et je l'ai dit, à l'époque, plusieurs mois à l'avance. Pour cette population en
effet, la société n'est plus une promesse - fût-elle frustrée - mais une menace. J'ai parlé de «descenseur social». C'est une manière de dire que, pour
les milieux populaires, le fameux ascenseur social n'est pas en panne comme on le dit souvent mais qu'il est organisé pour tirer dans le mauvais sens.
Il en découle un sentiment de vulnérabilité extrême. Les milieux populaires ont perdu la main sur leur propre destin et a fortiori sur le destin commun
de la France. Ils forment un peuple de destitués. Et cela change tout. Le regard notamment qui n'est plus dirigé vers le haut - espoir d'un progrès - mais
vers le bas - crainte du déclassement et ressentiment à l'égard de ceux qui, tout en bas de l'échelle, sont perçus comme les profiteurs et les complices
d'un système fou.
N. O. - Quelle est la conséquence de cette inversion du regard?
A. Mergier. - Elle est très simple : c'est la décrédibilisation de l'action politique. Vous me direz que ça, on l'a entendu mille fois. C'est vrai mais
je crois que ce constat a été mal fait. La rupture de confiance dans l'action politique n'est pas simplement liéeà l'inefficacité de telle ou telle mesure,
nià telle ou telle promesse non tenue, ni même à tel ou tel acteur politique. Non, elle est liée à la méconnaissace dans laquelle le système poli-tique
s'est tenu à l'égard de ceque les gens vivent au jour le jour. Méconnaissance tellement profonde, tellement régulière qu'elle est vécue comme du mépris.
C'est le système tout entier qui est rejeté puisqu'il a fait la preuve depuis dix ou quinze ans que, s'il est incapable de remettre les choses à l'endroit,
c'est soit par ignorance soit par dédain. Par système, il faut aussi entendre non seulement le système des pouvoirs mais aussi le système de pensée. Juste
un exemple. Jospin pense en 2002 que la question de l'emploi prime sur celle de l'insécurité. Sa façon de penser est radicalement étrangère à l'expérience
des milieux populaires. Quelle idée saugrenue, très présente dans l'expertise politique, que d'évaluer comparativement le poids du chômage et celui de
l'insécurité ! Quelle est le plus problématique pour vous la peste ou le choléra ? Le chômage ou la violence ? Vous pouvez toujours dire que c'est la peste,
le chômage. Mais le vrai problème ne se pose pas comme ça. Le vrai problème, c'est la vulnérabilité extrême, alliant chômage et insécurité.
N. O. - Les classes populaires sont-elles en voie de dépolitisation?
A. Mergier. - Ceux qui le croient font un contresens absolu. Toutes nos enquêtes, sur le terrain, montrent l'inverse. Comme me l'a dit un jour l'un de mes
interviewés : «Ce n'est pas nous qui sommes dépolitisés. Ce sont les hommes politiques qui le sont.» Même si c'est dur à admettre, il faut reconnaître
que, pour cette population, le lien avec la politique a été maintenu par Le Pen. Le leader du FN est le pilier historique de ce contre-système. C'est lui
qui l'organise et le structure symboliquement, y compris pour ceux qui n'adhèrent pas à son discours.
N. O. - Cela vaut aussi pour la présidentielle de 2007?
A. Mergier. - J'ai envie de dire oui et non. Oui, parce que l'idée angoissante du « descenseur social » est toujours aussi présente dans les milieux populaires
et, comme j'ai dit, dans une bonne partie des classes moyennes et que la décrédibilisation de l'action politique demeure massive. Non, parce que nos enquêtes
montrent qu'il s'est passé quelque chose depuis un an dans la perception de l'offre politique.
N. O. - C'est-à-dire?
A. Mergier. - Le point de départ, c'est la perception au début de l'année 2006 qu'il y avait à l'horizon une échéance présidentielle et que c'était là l'occasion
de dire « ça suffit, il faut que ça s'arrête ». Mais l'important dans ce que disent mes interviewés est ailleurs. Pour la première fois, on a senti renaître
l'idée que peut-être, cette fois-ci, il pouvait se passer quelque chose. Ce n'est pas un espoir. C'est un début d'attention là où il n'y avait que désillusion
massive. Dans un premier temps, Nicolas Sarkozy, par son style, sa rhétorique de l'action, la mise en scène de son énergie, a installé l'idée que peut-être,
sous certaines conditions, l'action politique pouvait changer quelque chose. Mais en même temps le personnage inquiète. On sent une part sombre. On craint
que cette énergie brute - l'action prouvant que l'action est possible - débouche sur une forme d'outrance, une autre violence, institutionnelle. D'où l'attente
d'un cadrage éthique de l'action. Mais cette attente n'a rien à voir avec la mise en avant des valeurs idéologiques ou politiques, c'est une éthique du
respect de la personne qui est demandée dans les milieux populaires. Ségolène Royal émerge en répondant à cette demande.
cadre sans nom 2
fin du cadre sans nom 2
N. O. - Ce double mouvement de crédibilisation qui passe par la confrontation entre Sarko - l'action énergie - et Ségo - l'action respectueuse - est-il
encore perceptible alors que la campagne commence?
A. Mergier. - Dans mes enquêtes, oui. Mais comprenons-nous bien. Je ne suis pas sondeur. Je ne fais pas d'arithmétique électorale et je ne prévois pas le
détail du vote des classes populaires. Je dis simplement qu'au jour d'aujourd'hui, pour ces dernières, l'hypothèse du changement possible n'a pas disparu
et que cette hypothèse se structure autour de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal avec, ne l'oublions pas, le recours structurant :Le Pen.
N. O. - Les autres ne pèsent pas?
A. Mergier. - Ils ne structurent pas les milieux populaires. C'est vrai, pour l'instant, pour François Bayrou qui parle essentiellement à l'autre France,
celle d'en haut. Ça l'est également pour l'extrême-gauche parce que les milieux populaires - c'est un point capital - ne vivent pas dans l'espoir d'un
changement complet de système économique ou social. Ils sont extrêmement réalistes. La question de la faisabilité des programmes est très présente dans
leur esprit. C'est en ce sens que même si, comme je le pense, la relation à l'offrepolitique s'est transformée, il ne faut pas conclure au retour de la
confiance. On ne votera pas les yeux fermés.
N. O. - Quels sont pour eux les preuves possibles de cette inversion?
A. Mergier. - En campagne, par définition, il n'y a que des promesses. Les milieux populaires ne se détermineront pas davantage en fonction des programmes
qu'hier sur la base des articles d'un traité constitutionnel. Hier, il n'y avait que des refus. Aujourd'hui, les milieux populaires prennent les candidats
au mot mais dans la logique de la défiance : vous nous proposez un nouveau type de relation ? Fort bien. Vous montrez de l'intérêt pour nous ? Parfait.
Nous voulons bien jouer le jeu. Mais attention, pas de confiance aveugle en ce qui nous concerne et gare à ceux qui s'avancent masqués vers nous.
N. O. - L'attente - fût-elle ténue - porte sur quoi?
A. Mergier. - Dans les interviews que je réalise, il y a en toile de fond deux questions. Comment ce qui m'est proposé va changer concrètement ma vie de
tous les jours ? J'ai besoin de l'imaginer. Et puis, dans la société qui m'est proposée, vais-je trouver une place à part entière ? La question est toujours
double : crédibilité de l'action et garantie éthique. L'enjeu de Nicolas Sarkozy, celui qui guide son repositionnement du 14 janvier, est de faire passer
l'activisme qu'il met en scène pour une énergie humaniste. L'enjeu du 11 février pour Ségolène Royale était de montrer comment l'éthique de la personne
qu'elle incarne peut transformer le fonctionnement réel de la société.
François Bazin
Le Nouvel Observateur