14 octobre 2006

Portrait:Fabius, la chrysalide chez Fauchon

Dimanche 1er octobre 2006
 
Fabius depuis le débat sur le traité consitutionnel européen a adopté une posture de gauche. Cela est il du à ses nouveaux alliés, Mélanchonet le peu de troupes qui lui reste?
Est ce un calcul tout à fait cynique, que perosnne dans les prétendants possibles ne peutâdopter ce créneau, donc il y a une case qui reste vacante?
Est ce le mimétisme avec Mitterrand qui disait que la parti se prenait par la gauche et les élections se remportaient au centre?
Est ce rééllement une mutation idéologique?
 
Aprés tout pourquoi pas.
Fabius, comme d'autres hommes politiques peut trés bien  avoir pris conscience que le social libéralisme outre le risque de ne plus faire aparaitre ce qui séparait la gauche de la droite sur la question économique et social, avait le risque apr dessus tout de ne donner aucuns débouchés politiques aux catégories les plus modestes
Il y a plusieurs manières de croire que l'on pourra redonner du travail à tous, des moyens de subsitance minimaux pour vivre dignement.
Soit le libéralisme et la croyance quasi mystique que le marché régulera tout cela naturellement
soitla sociale démocratie qui entend que ce soit l'Etat quirégule l'organisation sociale.
La plannification sera t'elle remise en oeuvre
l'Etat se montrera t'il pragmatique ne s'interdisat ni privatisation, ni nationalisation en fonction de ce qu'il entend mener comme politique économique et sociale?
 
Ce qui est interressant dans le pari de Fabius, c'ets le fait qui'il recentre le débat nécessairement à gauche en donnant une sortie politique à une partie du PS, à tout une partie de la gauche
la question se pose de sa sincérité. Non par angélisme, mais parce que comptet enu du divorce entre l'électorat et le politique il sera dangereux de promettre ce que l'on sait ne pas pouvoir mettre en oeuvre.
C'ets peut-être la grande différence entre Fabius, et DSK. L'un libère la gauche en redonnan un sens au rêve, à l'utopie collective, l'autre la contrain au réél en lui indiquant précisémment scrupuleusement ses marges d'actions.
 
Fabius, surdoué de la politique député depuis 1978, fut Ministre du budget en 1981, puis Premier Ministre de 38 ans à peine en 1984. Il rajeunit l'image de du politique. Il fut l'un des premiers aprés Giscard à autant se mettre en scène, en allant chercher ses croissants en pantouffles, en se déplaçant en 2cv.Fils d'une grande famille bourgeoise, énarque et normalien,, brillante intelligente, il eut la jeunesse arrogante des surdoués, de ceux qui oublient qu'au delà de la réthorique certains restent au bord du chemin.
Fabius dut accepté de ne pas être Patron du pS à la suite de Jospin, et devint Président de l'Assemblée Nationale, vous me direz il y a pire comme lot de consolation.
Et puis aprés le pitteux Congrés de Rennes, enfin il rpenait les commandes de Solférion. La défaite de la Gauche en 1993 lui fut fatale. Fabius fut accusé de mener les socialistes à la défaite. Injuste en 1986, en tant que Premier Minsitre il avait su limiter grandement les dégats, certes avec le concours de la proportionnelle opportunémment adopté quelques mois auparavant.
mais là en 93, malgré l'engagement de Bérégovoy, tous les talents du PS, l'usure, les scandales eurent raison de l'ère  Mitterrand.
Le scandale du sang contaminé faillit mettre un point final à la carrière de ce précoce des hautes responsabilités. Cette épreuve lui permit de prendre du recul, de comprendre la souffrance,, l'isolement. Cela lui permit surtout de regarder différemment le rôlet et le poids du politique, des politiques dans toutes les décisions qu'ils prennent dans al vie qutotidienne du tout à chacun.
 
Redevenu Président de l'Assemblée Nationale en 97, manière pour Jospin de le neutraliser, il mena admirable ce rôle de Vigie de la République. En 2000, il fait son retour au gouvernement à l'économie et au finances. Il y mena une politique sociale libérale à la demande de Jospin, resserrant els boulons, menant des pirvatisations, menant des réductions d'impots, mise en ouvre de la prime pour l'emploi, faisant adopter la LOLF, loi organique  de la loi de finances, nouveau mode de gouvernance financière de la fonction publique de l'Etat.
 
Fabius après le 21 avril reprit toute sa place au sein du PS, attendant son heure. Porte parole du PS, aux cotés de Hollande, il prit toute sa part à maintenir le député de Corrrèze à la tête du PS.
Son analyse au moment de l'automne 2004, et de l'ouverture de la discussion sur le traité Constitutionnel Européen fait apparaître qu'il n'a pas de marges de manoeuvre au sein de la majorité du parti, compte tenu des vélléïté de Jospin de revenir malgré l'annonce de son retrait le soir du 21 avril et les autres potentiels prétendants. Aussi, compte tenu qu'il fait le pari que compte tenu des résultats électoraux du printemps qui ont donné une grande victoire au PS, et a donc fortement conforté Hollande qui peut agir seul, sans tutelles,le non pouvant gagner il faut prendre le PS et son patron à contre-pied. Pari audacieux, mais payant, puisque le 29 mai 2005, le non l'emporte renvoyant les partis de gouvernement à leur incapacité d'avoir su convaincre l'opinion.
Le PS est balkanisé, Fabius et ses talents manoeuvriers peuvent pleinement s'exprimer.
Et pourtant, à la surprise générale, on remet les compteurs à zéro en novembre au Mans.
Quel interet eut Fabius d'aller à la synthèse, la crainte qu'étant relayé dans l'oppositiond u parti son investiture serait rendu plus difficile. Erreur a posteriori, car perosnne ne prend au sérieux à ce moment la popularité de la Présidente de Poitous-Charente.
 
 
Malgré des sondages catastrophiques Fabius, inlassablement ayant remobilisé tous les réseaux, continuent d'y croire, et d'oeuvrer pour. Il a travaillé la posture de l'homme degauche, républicain, et laïc, même si sur ce dernier point, il ne fut jamais mis en défaut.
Alors nous verrons dans les six semaines qui viennent ce qu'il adviendra de cette légitime ambition de celui qui se vit comme l'héritier de Mitterrand.
D'aucun ne disent ils pas que Jospin préférerait sa victoire que celle de Ségolène à l'investiture de socialiste.