14 octobre 2006

Portrait: La voie royale

Samedi 30 septembre 2006.
 
Ségolène est enfin en situation d'être candidate. Va t'elle enfin fendre l'armure, et nous dire quelle société elle choisit, ce qu'elle souhaite incarner comme démarche collective.
Et bein non, à Vitrolles ou symboliquement, ele a choisi  de lancer sa campagne pour l'investiture, elle est restée sur cette stratégie éliptique,  de la posture maternante, qui rassure et invoque un ordre juste, dont on ne sait pas bien ce qu'il revet, à part une formule vide.
Elle a appelé à l'écriture d'un désir d'avenir, ce qui
est peut-être uen jolie formule communicationnelle mais n'explique pas ce qu'elle propose. Un homme ou une femme politique  ne peut pas  prétendre disposer du pouvouir si il ou elle ne dit pas avant d'être élu ce qu'il ou elle en fera. La démocratie ce n'et pas attendre d'un élu qu'il fasse ce que l'on veut au moment où on le veut. L'élu propose un avenir collectif et il tente de convaincre l'électorat. à l'élection suivante il est ou non réélu en fonction des résultats de sa politique et de cequ'il propose à nouveau. Cela ne signifie pas qu'il n'entende pas entre deux élections les aspirations populaires mais cela suppose qu'il ait une liberté d'actiosn entre deux élections. Sinon, c'ets la démocratie d'opinion, la loi du sondage. Cette fome de gouvernement plébiscitaire n'ets en rien démocratique, car la manière de poser la question, induit souvent les réponses. De plus, le corps électoral est par essence conservateur. Si Miterrand avait attendu que le corps électoral approuve l'abollition de la peine de mort, on guillotinerait encore aujorud'hui en France.
 
L'élu doit entendre l'électorat mais si on l'élit c'est pour qu'il tranche, qu'il hierarchise les choix,
pour qu'il oriente la décision vers l'interet général au détriment des interets catégoriels ou individuels
 L'interet général ne peut êter l'addition d'interets contradictoires. Il faut donc que Mme Royal nous dise ce qu'elle entend privilégier. de ce point de vue, même si dans la technique d'user de la technique et de rétorique de sarko, elle n'a pas son courage dans les annonces
Certes, elle a fait des annonces dans certains secteurs mais qui ne sont pas ceux de la gauche,, la carte scoalire, la militarisation de la prise encharge de la jeunesse délinquante...
Mais sur les valeurs qui sont celles qui fondent la gauche, comment se positionne t'elle, nul ne le sait.
Elle ne souhaite pas avoir d'approche dogmatique,, pourquoi pas, mais le pragmatisme peut il rééllement êter un mode de gouvernance
comment l'électeur pourra t'il choisir si les candidats se positionnent seulement sur le fait qu'ils agiront en ofnction des interets du moment, et qu'ils feront ce qui marchera. Cela est un politique du fait accompli, mais pas une approche prospective. Quand Ségolène nous dit qu'elle défend la politique par la preuve, c'est bein ce qu'elle nous dit. la preuve ne peut advenir qu'a posteriori
 
alors nous ne saurosn pourquoi nous aurons élu Ségolène Royal à la Présidence de la République qu'en é012? Il faut essayer pour voir?
Est ce cela la démocratie participative dans le Poitoux?
En tout cas ce n'ets pas ma vision de la démocratie, ni de la République.
 
 
Espérons que le débat interne jusqu'au 16 novembre lui permettront de préciser son projet, et aux militants du PS de faire  un choix en toute connaissance de cause.