14 octobre 2006

Réflexions:La Sécu

Vendredi 6 octobre 2006
 
le rapport de la Cour des Comptes sur la sécu vient de sortir. toujoiurs trés interressant de lire ce volumineux rapport. En effet,  il met à l'index la réforme de 2004, comme n'ayant pas permis d'aboutir à un retour à l'quilibre pour 2007 comme annoncé lors de l'adoption de la réforme en 2004.
La Cour attend donc des  mesures fortes pour parvenir à une plus grande efficience  des dépenses de santé
 
La réforme de l'hopital  devra entrainer des économies si l'on ne veut pas durablement rester à un haut niveau de déficit  sur le budget de l'assurance maladie.
Toutes les branches de la sécu sont maintenant déficitaires belle performance. La dette sociale renvoyée à la CADES, ce qui eprmet ed rémunérer grassement les banquiers préteurs fait peser cette dette sur les générations futures.
Drôle d'époque qui ne se préoccupe plus du deveir de ses enfants
drôle d'poque où l'on fait croire à l'opinion que  le déficit est inéxorable alors même que c'ets une démission politique que de décider de ne pas voter les comptes en équilibre. Les comptes sociaux sont déficitaires commes ceux de l'Etat toutes les fois  où nous décidons de ne pas mettre en face  les financements collectifs , qu'ils viennent de l'impot, ou des coitsationssociales.
 
Au delà de l'équilibre des comptes nouspouvosn légitimement nous itnerroger en revanche de l'efficience des dépenses de santé, compte tenu que ce budget est considérab
notre responsabiltié de citoyensest de nous emparer de cette question car elle nous concerne tous.
Reprenons une analyse un peu historique et que nous tenterons également prospective.

Compte tenu du constat de quasi faillite du système de soins, une réforme paraissait indispensable à presque tout le monde, à part peut-être une minorité qui espérait  un retour à l’équilibre par des affectations fléchées de certaines recettes, comme les taxes sur les alcools et tabacs. Mais la première question à se poser, avant même le retour à l’équilibre financier qui est un impératif de saine gestion de l’argent public, c'est-à-dire le notre, en tant qu’assuré social au travers des cotisations sociales que nous payons, c’est de savoir si l’argent est utilisé le plus efficacement possible. Est-ce que l’utilité sociale de l’euro investi, est la meilleure possible, ne peut on pas en attendre plus. Voilà pour moi une question légitime à se poser en tant que gestionnaire de la protection sociale.

 La question ne devrait pas être de faire des économies pour faire des économies, mais de savoir où affecter les moyens pour avoir le système de santé que nous avons réellement voulu, en fonction d’objectif que nous avons collectivement décidés.

 La question financière consiste, ensuite, à répartir de la manière la plus juste possible, ce que coûte le système, et on voit si nous sommes collectivement prêt à faire cet effort,.

N’est-ce pas  cela la démocratie sociale.

Malheureusement sur ce point, nous ne pouvons pas dire que nous allions vers un progrès, puisque nous s sommes plutôt e plein recul, plus personne ne parle d’élection dans les conseils des organismes paritaires de l’assurance maladie, les dernières élections datent de vingt ans

Le pouvoir délibératif des administrateurs des organismes d’assurance  maladie est nettement amoindri et le parlement ne semble pas disposer à renoncer aux pouvoirs qu’il s’est arrogé en 1995.

 

Mais sur le reste, en matière de gouvernance, de financement et de maîtrise médicalisée  cette réforme n’a pas fait les choses à moitié en matière de médecine ambulatoire.

En effet, contrairement à ce qu’on put en dire un certain nombre de commentateurs politiques, syndicaux ou de la masse média, cette réforme est une vraie réforme en profondeur, nous sommes bien loin d’un replâtrage, ou d’une réformette. Pour en prendre toute la mesure il faut lier l’analyse de cette loi, à celle sur la santé publique, cela faisait 102 ans qu’il n’y avait pas eu de loi de santé publique dans ce pays, le lier également à l’étude de la loi sur la décentralisation régionalisation, et également la loi sur l’autonomie mettant en place la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité et d’Autonomie).

C’est fou, comme on réforme en France en Juillet août, surtout quand il n’y a pas de canicule…

 

Le suite demain...