15 mars 2007

Societatis:Témoignage d'un citoyen parisien!

Mercredi 14 mars 2007
 
Comme j'aimerais tellemetn que ce témoignage ne soit qu'affabulation, et pourtant les faits sotn apparemment bien rééls et non isolés
Sont ce des bavures de policiers zélés qui n'ont pas compris dans quel pays des Droits de l'Homme on vivait, où sont ce les conséquences de propos à l'emporte pièce et des effets de la cuture de résultats que l'on a imposé depuis cinq ans à la Police Nationale?
 
 
TEMOIGNAGE : RAFLE A PARIS
 
Alors que je buvais un café au troquet près de mon bureau, quartier La
Chapelle (Paris 18ème), en ce vendredi de février sur les coups de 11 heures
du matin, quel choc de voir débouler la police dans ce café : « Messieurs,
personne ne sort, contrôle d'identité ! ». Les policiers sont environ 4 en
uniforme et 5 en civil ; dans le café, nous devons être environ 10 plus le
patron et les 2 serveurs.
Je m'exécute et présente ma pièce d'identité. Des personnes voulant rentrer
se font rembarrer très sèchement.
Les contrôles ont lieu et 3 (ou 4) personnes sont menottées ! OUI !
MENOTTEES !!! Les personnes appréhendées demande des explications, disent
avoir leurs papiers chez eux. !! Entendu dans la bouche des policiers en
réponse aux questions : « c'est ça oui, tu vas nous expliquer tout ça au
poste » Entendu aussi : « tu en as combien toi ? » « moi, j'en ai un, là, et
toi ? ». C'est bien, ils font du « chiffre » !!!
Cette rafle, oui ! cette rafle aura duré 10 minutes.
S'ensuit une atmosphère de dégoût dans le café, les personnes n'en
reviennent pas, ils sont atterrés !
Entendu dans le café : « C'est Vichy ou quoi ? » - « Dans les quartiers
chics, ils font pareil ? » « Au moment de la guerre d'Algérie c'était pareil
».
Il est à noter que toutes les personnes « blanches » n'ont pas été
contrôlées !!! Etonnant non ? J'apprend par ailleurs que ce genre
d'opération est courant dans le quartier (Stalingrad et Marx Dormoy).
 
Voilà les faits !
 
Une analyse ? Mes sentiments ?
J'ai peur, j'ai honte ! Où allons-nous ? Sommes-nous encore dans un pays
démocratique et civilisé ?
Cela ne leur suffit pas d'arrêter les enfants dans les écoles, les personnes
sans-papiers faisant la queue à la soupe populaire. Maintenant, pour remplir
leurs quotas, ils s'en prennent aux gens au hasard dans les lieux publics !
 
Oui, j'ai peur, j'ai l'impression d'être en guerre.
Je me devais de témoigner.
Parlez-en autour de vous !
Dénoncez cette politique inhumaine !
 
Je ne m'aventurerai pas dans une analyse politique, les faits parlent
d'eux-mêmes, mais je peux vous assurer que je ferai ce qu'il m'est possible,
à mon modeste petit niveau, pour que le toujours ministre de l'intérieur et
candidat de la droite ne puisse continuer cette politique.
 
Paris, le 9 mars 2007
 
YB
Un citoyen parisien