13 juin 2007

L'aprés législatives dans toutes les têtes au PS

Des leaders du PS se positionnent
déjà pour l'après-Hollande
 
Bertrand Delanoë n'exclut pas de "postuler à des responsabilités" et de déposer une motion au prochain congrès, "si c'est utile". Ségolène Royal présentera
sa propre motion et aurait été candidate si son compagnon avait démissionné.
 

Bertrand Delanoë
 
Bertrand Delanoë (Sipa)
 
Le maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) n'a pas exclu vendredi de "postuler à des responsabilités" au PS et de déposer une motion au congrès "si c'est utile".
Après Ségolène Royal, qui a manifesté jeudi son intention de déposer une motion au prochain congrès du parti, prévu en 2008, Bertrand Delanoë a indiqué
sur i-télé que lui aussi déposerait sa motion "si c'est utile".
Le vote des militants sur les motions définit les rapports de force dans le parti.
"Je participerai au débat d'idées (...). Je suis pour l'élaboration collective et on verra comment nos idées doivent être portées", a-t-il ajouté. 
Pas de "préoccupation personnelle de pouvoir" 
Le maire de la capitale a assuré ne pas avoir de "préoccupation personnelle de pouvoir". "Si je dois être en responsabilité, postuler à des responsabilités,
je le ferai, mais je ne le ferai que si c'est utile", a-t-il dit.
Bertrand Delanoë a indiqué qu'il s'assumait "comme un réformiste, comme un progressiste, comme un gestionnaire".
Il a déploré que "le PS n'ait pas assez tranché". "Il faut définir des priorités en fonction d'une vision, d'une future gestion". 
 
Laurent Fabius définit
équilibre et absolutisme
 
NOUVELOBS.COM | 09.06.2007 | 08:35
 
A Créteil mardi, l'ancien Premier ministre a opposé "l'équilibre démocratique" à "l'absolutisme politique", "l'équilibre social, économique et écologique"
à "l'absolutisme financier".
 

Laurent Fabius, lors de l'émission "France Europe Express" sur France 3, le 3 juin (AFP)
 
Laurent Fabius, lors de l'émission "France Europe Express" sur France 3, le 3 juin (AFP)
 
Laurent Fabius a opposé mardi 5 juin au soir à Créteil "l'équilibre démocratique" à "l'absolutisme politique", "l'équilibre social, économique et écologique"
à "l'absolutisme financier", pour décrire le choix qui s'offrait aux Français pour les législatives.
 
"Qu'est-ce que le sarkozysme", avait demandé en préambule Laurent Fabius, venu assister à Créteil à un meeting départemental du PS à l'invitation de son
ami Laurent Cathala, député-maire de la ville.
 
Ce sont "deux absolutismes cumulés, additionnés (...) l'absolutisme politique et l'absolutisme financier", a-t-il lancé devant une assemblée de plusieurs
centaines de personnes réunies au palais des sports de Créteil.
 

Franchises médicales et heures sup' 
 
L'ancien Premier ministre a voulu faire entendre la "différence" du PS. "Nous pensons qu'il y a des domaines qui doivent échapper à la logique financière",
a-t-il dit. "C'est vrai pour l'éducation, la culture, la santé".
 
"A nous de faire la démonstration, la déstructuration, la démolition" des slogans ou des mesures annoncées, a-t-il observé, en passant en revue les franchises
médicales, la défiscalisation des heures supplémentaires, la déduction des intérêts d'emprunts pour l'achat d'un logement ou l'exonération des droits de
succession.
 
Il s'agit maintenant de savoir si pour la France "il vaut mieux un équilibre démocratique ou un absolutisme politique, un équilibre social, économique et
écologique ou bien un absolutisme financier", a conclu Laurent Fabius. (AFP)
 
PS : Peillon appelle à "entrer en résistance"
 
NOUVELOBS.COM | 09.06.2007 | 08:36
 
Le député PS européen appelle "à entrer en résistance" contre le gouvernement Fillon et Nicolas Sarkozy.
 

Vincent Peillon, le 2 octobre 2005 à La Mutualité à Paris
 
Vincent Peillon, le 2 octobre 2005 à La Mutualité à Paris
 
(c) AFP
Le député PS européen Vincent Peillon a appelé mercredi 6 juin "à entrer en résistance" contre le gouvernement de François Fillon et le président Nicolas
Sarkozy.
"Moi, j'appelle à l'entrée en résistance", a affirmé Vincent Peillon à LCI. "Je sais que malheureusement il y a une tendance césariste en France, une tendance
bonapartiste, et qu'il (Nicolas Sarkozy) vient d'en profiter, mais je sais qu'il y a aussi des gens qui savent résister", a-t-il ajouté.
"Moi j'appelle à ce que tous les républicains, tous les démocrates, ceux qui ne veulent pas du parti unique, du retour de 'Napoléon le petit' comme disait
Victor Hugo, et je crois que c'est cela qu'on a avec Nicolas Sarkozy, et bien qu'ils se disent qu'il ne faut pas le faire dans des accords locaux mais
sur une stratégie nationale", a-t-il ajouté, à l'adresse de François Bayrou, le président du MoDem.
"Il faut entrer en résistance et tous ceux qui veulent entrer en résistance sont bienvenus", a-t-il insisté. 
Pour une "rénovation" du PS  
Parallèlement, le parlementaire européen a appelé le PS à une "rénovation", insistant sur le fait qu'"il faudra éviter les querelles de personnes".
"Après le 18 (le 18 juin, au lendemain du second tour des législatives, ndlr), il faut se mettre autour d'une table, y compris avec l'actuel premier secrétaire,
et trouver les moyens d'engager un processus qui permettrait au PS de sortir (...) de l'état dans lequel il est aujourd'hui".
"Ce processus ne peut pas être un processus traditionnel de congrès qui enquiquine tout le monde, je viens d'en faire deux, (...) cela n'a pas permis la
rénovation", a-t-il plaidé.
"Et surtout il faut dans ces débats (...) quitter les figures obligées de la gauche française depuis des années, c'est-à-dire la façon qui est la nôtre
de nous caricaturer en répétant toujours les mêmes choses", a insisté Vincent Peillon, affirmant n'avoir "aucun problème avec le socialisme libéral".
"On a cédé aux sirènes marxistes et on a jamais été capable de retrouver le socialisme réformiste français", a-t-il estimé. 
 
DSK : "Pour une nouvelle cohérence
économique et sociale"
 
NOUVELOBS.COM | 09.06.2007 | 08:34
 
Dominique Strauss-Kahn plaide, dans les colonnes du Nouvel Observateur, pour un socialisme du réel qui ne se contente pas de corriger, après coup, les méfaits
du capitalisme, mais qui intervienne sur le fonctionnement même du système de production.
 

Dominique Strauss-Kahn
 
Dominique Strauss-Kahn (c) AFP
 
La semaine dernière, l'ancien ministre de l'Economie Dominique Strauss-Kahn avait, dans les pages du Nouvel Observateur, ouvert le débat sur la rénovation
de la gauche. Il dessinait les frontières d'un réformisme sans tabous. Ce jeudi 7 juin, il plaide pour un socialisme du réel qui ne se contente pas de
corriger, après coup, les méfaits du capitalisme, mais qui intervienne sur le fonctionnement même du système de production. Et il définit une méthode :
le contrat entre l'Etat et ses différents partenaires.
Par Dominique Strauss-Kahn
 
"Deux constats s'imposent à nous. Notre compétitivité s'érode : la France est en train de perdre la bataille économique. Notre modèle social a un coût
très élevé alors même que son efficacité dans la lutte contre les inégalités paraît faiblir. De ces deux constats indiscutables, Nicolas Sarkozy a tiré
une stratégie et une diatribe : la France doit retrouver sa compétitivité en liquidant son modèle social. Il semble penser de surcroît que cette liquidation
ne suscitera guère de protestations, puisque ce modèle procure moins de bénéfices que par le passé et qu'il n'est plus créateur d'espoir. Largement enfermée
dans le schéma de la relance par la demande, la gauche a refusé de prendre toute la mesure de la perte de compétitivité de l'économie française et a continué
de faire comme si l'on pouvait redistribuer sans trop se préoccuper de produire. Dans le même temps, elle n'a pas suffisamment pris en compte la montée
en puissance de nouvelles formes d'inégalités et a considéré que les politiques sociales traditionnelles continuaient à fonctionner de façon satisfaisante.
Leur évidente incapacité à lutter contre la pauvreté et l'explosion des inégalités a été attribuée non à leur inadéquation grandissante, mais à une force
de frappe insuffisante. Il ne s'agissait plus dès lors de les faire évoluer : il suffisait de les renforcer. Que la thérapie retenue par Nicolas Sarkozy
soit inappropriée ne change rien au diagnostic : entre deux constats fondés et partagés par une grande majorité de Français et une analyse doublement décalée,
les électeurs ont choisi. Pour rétablir sa crédibilité, la gauche doit retrouver une cohérence économique et sociale qui permette de fonder une critique
radicale du libéralisme sans se limiter à un pamphlet contre le capitalisme.
 
La compétitivité et l'égalité réelle
Si l'on veut remédier à la perte de compétitivité de notre économie, il faut en identifier les causes. Sur un marché devenu mondial arrivent une quantité
importante de travail et une moindre quantité de capital. Devenu relativement abondant, le travail voit son prix baisser ; demeurant relativement rare,
le capital bénéficie d'une rémunération croissante. Pour autant, la stratégie conduisant la France à renouer avec une compétitivité forte ne passe pas
par l'abaissement du coût du travail : quelle que soit l'amertume de la potion libérale imposée à l'économie française, le coût du travail n'y sera jamais
assez faible pour autoriser notre pays à rivaliser en la matière avec les économies émergentes. Il faut au contraire promouvoir le type de travail qui,
à l'échelle du monde, reste rare et peut donc être cher : le travail suffisamment qualifié pour nourrir l'innovation. Quant à notre modèle social, il souffre
aujourd'hui de deux faiblesses qui le rendent peu apte à contribuer à l'égalité réelle. Les politiques sociales sont d'abord trop réparatrices et pas assez
préventives. Il ne suffit plus de constater les inégalités créées par le marché et de chercher à les compenser au moyen d'allocations diverses : il faut
les attaquer à la racine, là où elles se forment, dès l'enfance, au travail, dans le tissu urbain. On ne peut plus se contenter d'aider les pauvres : il
faut construire une société qui fabrique moins de pauvres. De ce point de vue, les politiques d'éducation et de santé sont les premières en cause. D'où
la nécessité, sur certaines parties du territoire, d'allouer massivement du capital public à ceux qui ont peu de capital personnel. C'est ce qui justifie
de limiter à quinze élèves l'effectif des classes dans certaines banlieues ou certaines zones rurales. C'est ce qui fonde l'opposition à l'instauration
des franchises médicales et impose, à rebours, l'adoption d'une vigoureuse politique de prévention en direction des enfants et des familles pauvres. Nos
politiques sociales sont ensuite trop monétaires : elles reposent excessivement sur le versement d'allocations et font encore assez largement l'impasse
sur l'accompagnement individuel. Le vieillissement de la population illustre l'inadéquation de ce modèle : sujet crucial des décennies à venir, il ne peut
trouver de réponse pertinente dans la seule redistribution monétaire. Le problème des retraites est évidemment important ; mais l'adaptation du travail
à l'âge des seniors, l'amélioration de la santé au travail ainsi que la prise en compte de sa pénibilité sont des questions tout aussi décisives. Nous
voyons tous aujourd'hui que les remboursements ne suffisent plus à garantir l'amélioration de l'état de santé des individus, contrairement à la mise en
place de parcours de soins. Nous voyons aussi que l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire n'est pas véritablement un gage de la réussite à l'école,
contrairement au renforcement de l'encadrement des élèves et du soutien qui peut leur être apporté.
 
Le social dans l'économie
Ce qu'il nous faut finalement, ce n'est ni le social au mépris de l'économie, que la gauche a trop tendance à pratiquer lorsqu'elle croit pouvoir développer
des politiques sociales en négligeant les conditions de leur financement, ni le social par l'économie, que la droite persiste à prôner parce qu'elle pense
que, quand l'économie va, tout va. C'est le social dans l'économie, c'est-à-dire des politiques sociales dont la mise en oeuvre contribue à la croissance
économique. Quand on permet aux talents qui naissent dans les banlieues d'aller à l'université, c'est aussi l'économie dans son ensemble qui en bénéficie.
Quand on améliore la santé au travail, c'est aussi la productivité qui s'élève. Quand on facilite le retour à l'emploi des salariés frappés par les délocalisations,
c'est aussi le tissu industriel qui retrouve sa trame. Si notre avenir repose sur la valorisation du capital humain de nos concitoyens, c'est parce que
la protection contre les effets indésirables de la mondialisation passe par une économie plus efficace. Ce qui nous protégera à l'avenir, c'est la compétitivité,
pas le repli. Il nous faut donc un Etat qui fasse de cette entreprise de valorisation sa tâche principale, non un Etat qui s'emploie à privilégier la rente
en abaissant les droits de succession.
 
Une politique durable
Chacun comprend aujourd'hui qu'il n'est de politique efficace que si elle est durable. « Durable », cela veut dire qu'elle sera mise en oeuvre longtemps
et poursuivie avec opiniâtreté, mais aussi qu'elle sera efficace et financée à long terme - certains diraient « soutenable ». Il faut donc intégrer à la
logique du développement des contraintes sociales, environnementales, énergétiques - qui ont jusqu'alors été considérées comme latérales. Une fois la politique
économique définie, on s'interrogeait sur ses conséquences sociales et environnementales pour en corriger éventuellement les effets. A l'avenir, il ne
pourra plus en aller de la sorte. Il faut dorénavant que, dès sa conception, la politique tienne compte des conditions de sa durabilité. Ceci vaut naturellement
aussi pour les finances publiques. Le retour à un taux d'endettement supportable est la condition impérative d'une politique durable. On comprend aisément
que ceci ne soit guère compatible avec une politique à courte vue d'allègements fiscaux. Disons-le d'une phrase : aucune politique ne peut porter de fruits
si elle n'est pas suffisamment acceptée par la société pour durer, durer, durer encore.
 
Le contrat et l'Europe
Comment le faire ? Question de méthode. Question d'espace aussi. La méthode, c'est le contrat. Le contrat entre l'Etat et ses différents partenaires, en
particulier les collectivités territoriales, sur lesquelles reposeront, à l'avenir, une bonne part des politiques publiques. Mais aussi le contrat avec,
et entre, les partenaires sociaux. Il faut pour cela des syndicats forts et, surtout, parfaitement légitimes. D'où l'ardente nécessité de mettre en place
des mécanismes propres au renforcement de leur représentativité. D'où, aussi, l'importance d'engager de vraies négociations et de se refuser à poser constamment
le pistolet de la loi sur la tempe des partenaires sociaux. D'où, enfin, l'urgence de favoriser l'émergence d'un nouvel acteur, le consommateur, qui doit
être en mesure de contester la toutepuissance des entreprises. L'espace, c'est l'Europe. L'Etatnation n'est plus le lieu pertinent de la lutte contre les
effets indésirables de la mondialisation. De cette affirmation banale, il faut tirer toutes les conséquences : donner à l'Union européenne les moyens de
financer des politiques favorables à la croissance et à l'emploi comme de piloter la recherche ; négocier les premiers éléments d'une Europe sociale ;
garder l'ambition de fonder une Europe politique. Je ne vois rien de cela ni dans le protectionnisme national qui nous a été promis pendant la campagne
présidentielle, ni dans le mini-traité qui nous est annoncé par Nicolas Sarkozy. Il n'y a pas d'avenir pour la France dans une vision trop étroitement
nationale ou trop étroitement économique. Il n'y a pas d'avenir pour la gauche dans une vision trop étroitement sociale ou trop étroitement étatique. Notre
avenir ne peut se construire qu'à travers la mise en oeuvre, dans l'espace européen, de politiques négociées permettant de répondre à l'exigence sociale
et de renforcer la compétitivité. Ceci passe par une réforme radicale de nos politiques publiques qui ne peuvent plus prétendre se limiter à corriger,
après coup, les méfaits du capitalisme mondialisé. Il faut accepter de « se salir les mains », d'intervenir sur le fonctionnement même du système productif.
Il faut un socialisme du réel."
 
Dominique Strauss-Kan
Le Nouvel Observateur 
 
PS : Hollande reste
jusqu'au prochain congrès
 
NOUVELOBS.COM | 09.06.2007 | 08:35
 
François Hollande quittera sa fonction de premier secrétaire "lors du prochain congrès qui est théoriquement fixé en 2008".
 

François Hollande
 
François Hollande
 
(c) AFP
François Hollande a indiqué jeudi 7 juin qu'il quitterait sa fonction de premier secrétaire du PS "lors du prochain congrès qui est théoriquement fixé en
2008".
Il a assuré sur RTL qu'il resterait à la tête du PS jusqu'à cette date, ayant "la confiance des adhérents du Parti socialiste". "Et c'est déjà beaucoup",
a-t-il ajouté.
François Hollande a indiqué à plusieurs reprises qu'il effectuait son dernier mandat comme premier secrétaire. "En 2008, j'aurai fait onze ans comme secrétaire
national, c'est assez", a-t-il dit récemment. 
Après les législatives 
La défaite de Ségolène Royal le 6 mai l'a fragilisé et plusieurs voix ont publiquement demandé qu'il passe la main.
Ainsi, le député PS de l'Essonne Manuel Valls a souhaité que François Hollande "cède sa place après les législatives" pour que le processus de rénovation
du PS "aille jusqu'au bout".
L'ancien président de l'Assemblée nationale Raymond Forni a appelé "une refondation" du PS avec un "nouveau responsable", estimant que "le temps de François
Hollande" à la tête du Parti socialiste était "passé". 
 
Royal présentera sa "propre motion"
lors du prochain congrès du PS
 
NOUVELOBS.COM | 09.06.2007 | 08:32
 
L'ex-candidate à la présidentielle précise qu'elle accepte la décision de François Hollande de rester aux commandes du parti jusqu'au congrès, prévu à l'automne
2008. "S'il avait démissionné, j'aurais été candidate", a-t-elle déclaré.
 

Ségolène Royal
 
Ségolène Royal (Sipa)
 
Ségolène Royal a annoncé jeudi 7 mai qu'elle présenterait sa "propre motion" au prochain Congrès du PS, prévu normalement à l'automne 2008, et ajouté qu'elle
acceptait la décision de François Hollande de rester Premier secrétaire du PS jusqu'à ce Congrès.
"Je présenterai ma propre motion au Congrès", a affirmé l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, dans une conversation informelle avec des journalistes
en démarrant une journée de soutien aux candidats PS aux législatives dans le Pas-de-Calais.
 
"J'aurais été candidate"
 
"S'il avait démissionné, j'aurais été candidate" au poste de Premier secrétaire, a-t-elle précisé à propos de François Hollande, soulignant "accepter"
la décision de son compagnon de rester à la tête du parti jusqu'au prochain congrès.
Jusqu'à présent, Ségolène Royal n'avait jamais soumis au vote des militants sa propre motion lors d'un Congrès du PS, se tenant largement à l'écart des
batailles de courants.
Depuis sa défaite à la présidentielle, elle a multiplié les signaux sur sa volonté de conquérir le parti. (AFP)