13 juin 2007

Il y eut déjà des raz-de-marée, et la gauche a survécu...

Dimanche 10 juin 2007
 
68, de Gaulle dissout l'Assemblée. L'UDR, parti du président, rafle la mise le 30 juin avec 293 élus. Les partis de gauche subissent
une lourde défaite avec 57 députés pour la FGDS (Fédération de la gauche démocrate et socialiste) et 34 pour les communistes.
Juin 1981 
Les 14 et 21 juin, une vague socialiste submerge l'Assemblée, portée par la victoire de Mitterrand à la présidentielle. 285 députés socialistes sont élus.
Le RPR n'a que 88 députés. L'UDF, parti du président sortant, n'obtient que 62 élus.
Mars 1993 
Les législatives des 21 et 28 mars voient la large victoire de l'alliance RPR-UDF. Le RPR obtient 257 députés et l'UDF 215. Le Parti socialiste subit un
échec cuisant avec 53 élus auxquels s'ajoutent quatorze divers gauche.
UMP, trois places à prendre 
Le parti 
Jean-Pierre Raffarin et Patrick Devedjian sont en concurrence. Raffarin veut une direction collégiale élue et promet de s'opposer au verrouillage du parti.
Devedjian, actuel secrétaire général de l'UMP rejette cette réforme et veut piloter seul. 
Le perchoir 
Quatre candidats se disputent la présidence de l'Assemblée nationale : Patrick Ollier, député des Hauts-de-Seine, l'actuel tenant du perchoir, Bernard Accoyer,
ancien chef de file des députés UMP, qui dit avoir l'oreille de Sarkozy, Pierre Méhaignerie, numéro 2 de l'UMP, François Baroin, chiraquien réputé «sarko-compatible».
Le groupe 
Trois postulants : Christian Estrosi, fidèle de Sarkozy à qui il doit son entrée dans le gouvernement Villepin, Jean-François Copé, maire de Meaux et ancien
ministre du Budget, Marc Laffineur, ancien de Démocratie libérale.