27 décembre 2006

Societatis:Benoit XVI, un pape progressiste

Mercredi 27 décembre 2006
 
Devant le gouvernement du Vatican, le pape dénonce les unions de fait et celles des couples homosexuels qui contribuent à "la relativisation de la différence
des sexes" et "confirment tacitement les théories funestes" qui traitent cette différence "comme de simples faits biologiques".
 
Photo prise le 10 décembre 2006/REUTERS/Dario Pignatelli
 
Photo prise le 10 décembre 2006/REUTERS/Dario Pignatelli
(c) Reuters
 
Le pape Benoît XVI a exprimé vendredi 22 décembre devant la Curie, le gouvernement de l'Eglise catholique, sa "préoccupation" devant la multiplication des
lois sur les unions de fait que certains partis politiques réclament aujourd'hui en Italie.
 
"Je ne peux pas taire ma préoccupation devant les lois sur les couples de fait", a-t-il déclaré. "Quand on crée des nouvelles formes juridiques qui relativisent
le mariage, on donne pour ainsi dire un sceau juridique au renoncement à un lien définitif", a-t-il ajouté.
Quant à l'union des couples homosexuels, elle contribue à "la relativisation de la différence des sexes" et "confirme tacitement les théories funestes"
qui traitent cette différence "comme de simples faits biologiques", a estimé Benoît XVI.
 
"On peut fonder sa vie sur Dieu"
 
Le souverain pontife a par ailleurs défendu le célibat des prêtres, remis en cause par une partie de l'Eglise.
 
Dans un monde marqué par la "tendance culturelle" à refuser les engagements pour la vie, le célibat des prêtres est "particulièrement important", comme
un "témoignage" que l'on peut "fonder sa vie sur Dieu", a déclaré Benoît XVI.
Benoît XVI doit publier prochainement les conclusions qu'il a tirées du dernier synode des évêques réuni en octobre 2005 au Vatican sur le thème de l'eucharistie,
et qui a réaffirmé la validité du célibat des prêtres pour l'Eglise catholique.