16 novembre 2006

Des chardons plein les poches:

Au delà de la désignation du candidat, la bataille qui a cours actuellement au sein du pS, est une jeu à quinze bandes. le controle de l'appareil a un interet pour la suite, pour lesdéisgnations aux différentes échéances électorale,s les Municipales, les cantonnales et sénatoriales se profilent. A la suite de cette élection, que le PS l'emporte ou non,il y  aura un congrés, et l'élection d'un nouveau Premier Secrétaire,cela induit des ambitions forcémment nourries.
 
 
L'article du Nouvel Observateur
nous ouvreutilement les yeux
Il faut donc aussi tenri compte de cela pour se décider dans l'election qui se joue, pour savoir à qui on laisse les clés du PS!
 
 
 Décryptage
PS : la bataille d'après
Les socialistes n'ont pas fini de faire parler la poudre. La bataille pour l'investiture s'achève à peine que déjà une autre se profile : celle pour le
contrôle d'un parti profondément modifié par les primaires et l'arrivée de 75 000 nouveaux adhérents. Officiellement, bien sûr, unité et rassemblement
contre la droite seront de mise jusqu'au mois de mai. Mais en coulisse les écuries préparent dès aujourd'hui le prochain congrès prévu pour l'automne...
2007 !
Pourquoi s'y prendre aussi tôt ? D'abord parce que le jeu est ouvert : François Hollande, qui règne en alchimiste sur le PS depuis une décennie, a annoncé
il y a un an qu'il ne rempilerait pas. Ensuite parce que la donne a changé : les équilibres internes n'ont plus grand-chose avec voir avec la synthèse
obtenue en novembre 2005 à l'issue du congrès du Mans. Enfin parce que les cartes seront nécessairement rebattues en fonction du résultat de l'élection
présidentielle.
Après les primaires, Ségolène Royal et DSK, tous deux signataires de la motion majoritaire au Mans, connaissent désormais leurs poids respectifs dans l'appareil.
Strauss-Kahn a profité de la campagne interne pour structurer ses partisans, à l
 
cadre sans nom 1
fin du cadre sans nom 1
'image de ce que fait Fabius depuis vingt-cinq ans. De leur côté, plusieurs poids lourds du parti, comme Pierre Mauroy ou Daniel Percheron, espèrent encore
que François Hollande reviendra sur sa décision, en particulier si la gauche perd. Le premier secrétaire lui-même a décidé de prendre ses précautions en
demandant à plusieurs de ses proches - une première ! - qu'ils s'organisent en courant. Enfin, le prochain congrès devrait voir renaître un courant jospiniste.
En embuscade, les soutiens de l'ex-Premier ministre, qui se sont gardés de prendre collectivement parti pendant les primaires, espèrent bien prendre leur
revanche sur l'appareil. Le retour des éléphants ?
 
Matthieu Croissandeau
Le Nouvel Observateur