27 octobre 2006

Réflexions:Prison, une zone de non droit

Dimanche 22 octobre 2006
 
Un rapport est sorti la semaine dernière concernant les prisons par l'OIP, Observatoire International des Prisons. Cette enquête est originale, puisqu'elle se base, et c'ets une première en France surla parole des  détenus, et des personnels de l'aministration pénitentière. Plus de 15000 personnes ont répondu. Même si cette enquête ne prétend pas avoir de caractère scientifique particulier, compte tenu  du grand nombre de réponses obtenues, elle doit être lues avec attention.
Que nous disent notammetn les détenus? Ils souhaitent des conditions de détention dignes, des conditions d'hygiène, conformes au minimum de   la dignitté humaine.
Une société se juge à la manière dont elle traite les plus faibles. Qui peut-être plus faibles qu'un détenus, que celui qui  est en marge de la société.
La peine de prison est une privation de liberté pour le délinquant, mais le code pénal ne prévoit pas la privation de l'hygiène, de la capaacité d'être soigné correctement, de toute dignitié humaine, du respect des droits de l'homme...
Rien ne justifie que faute de moyens pour le fonctionnement des prisons on accepte de telles remises en cause de nos principes élémentaires de choix sociaux, de modèle constitutionnel.
Pourquoi accepter que les prisons soient des zones criminogènes, où la réinsertion n'ets pas possible
pourquoi accepter que les prisons soient des zones de non droits, où des petits délinquants sont confrontés au grand banditisme?
Pourquoi accepter que des détenus qui relèvent pour plus de 8% d'entre eux plus de l'hopital psychiatrique, car psychotiques s'entassent ils en prison?
Pourquoi depusi 2002 le nombre de détenus a augmenté de prés de 20%?
Pourquoi nos prisons comptent 59000 déttenus pour 48000 places?
Pourquoi condamne t'on autant le criminel que sa famille, par une stigmatisation, une négation de la vie affective et familiale?
Pourquoi accentue t'on l'inégalité sociale en prison enfonction des capacités financières  des détenus? les conditions carcérales de détention peuvent être en effet trés nettement améliorées si l'on en a les moyens financiers. les conditions d'incarcération seront d'autant plus difficiles que l'on ne pourra se payer les à cotés. Mais ces à cotés, c'ets le quotidien, l'essentiel. C'ets l'amélioration de l'alimentation, mais c'ets aussi s'achter des savons, du PQ...
pourquoi les produits vendus aux prisonniers sont ils vendus trois fois au prix du marché au minimum?
 
Toutes ces questions nous devons nous les poser,c ar cela nous concerne tous. Ce n'ets pas parce que des hommes ou des femmes ont commis des infractions, et même l'irréparables qu'il faut leur nier tous droits, toute dignité. Ce n'ets pas faire de l'angélisme que de dire cela. C'ets plutôt une prévention de notre quiétude sociale. En effet comment ne pas en vouloir à la société entière que d'être traité ainsi pendant des années? comment ne pas vouloir se venger à vie que d'être confronté à des détenus millle fois plus dangereux que ce que l'on a fait?
comment ne pas vouloir détruire la société, quand on rentre à 18 ans  pour vol de nourriture à l'étalage car on s'est retrouvé SDF et que l'on ressort de un mois de prison séropositif suite à 21 viols pendant ce mois d'incarcération aux vues et aux sus des gardiens?
Combien de temps cette hypocrisie durera t'elle?
 
Combien de temps acceptera t'on de reconstituer un caïdat à l'intérieur des prisons pour que la paix sociale existe?
Combien de temps niera t'on la réalité sexuelle affective des prisons? favorisant ainsi tous les abus.
La France est un des pays les plus en retard sur ce point. Il n'y a que quatre établissement pénitentier où existe des UVF, Unités de Visite Familiale. C'est une zone de la prison où le détenu peut recevoir de manière digne ses enfants, sa compagne. Cela évite des relatiosn furtives, et interdites au moment du parloir sous le regard plus ou moins réprobateur des gardiens. >Cela permet de maintenir le lien affectif et donc aussi de pouvoir s eprojeter pour celui qui est détenu sur un aprés, sur une possible réinsertion.
Plutôt que tout cela nous préférons maintenir des prisons d'un autre age et hypocritement on ne fait rien. Nous sommes tous collectivement responsables devant cet aveuglement, élus comme citoyens. Un Secrétaire d'Etat avait été nommé en 2002, sur le programme immobilier pénitentier. Peut êter préparait il ses futurs conditiosn de séjour, puisque depuis le même Pierre Beydier, a été mise en caus epour de la prévarication passive et enrichissement perosnnel. Mais trève de plaisanterie, car la question est plus grave, nous devons exiger que les conditiosn carcérales ne peuvent être année aprés année relégué en fin de listes des priorités. Il y aura toujours des dossiers plus médiatiques, plus porteurs électoralement. Mais aujorud'hui ne devrait on pas mettre plus de moyens pour la réinsertion sociale pour lutter rééllement et efficacement contre la récidive. La répression est nécessaire contre tout ce que la société n'accepte pas en terme de dangerosité sociale, mais le meilleurs moysnd e lutter contre ce type de comportements déviants, c'ets de faire en sorte que ceux qui les commettent ne récidivent pas. Sinon, l'immobilier carcéral ne suffira jamais
là encore c'ets un modèle de socité que nous deovns choisir. Un modèle étasunien où la proportions de  détenus est presque huit fois supérieur à la France. Serons nous pour autant mieux protéger? la société sera t'elle plus sure,avec ces nouveaux bagnes ?
 
 
Le bannissement social que nous avons accepté depuis des années est peut être plus violent que Cayenne au début du siècle.
Alors à nosu de choisir  ce que nous voulons une société du tout carcérale, une société répressive, ou une société républicaine, respectueuse, où tous  nous avons des droits, même si ils sont privés de liberté.
Merci à M. Badinter une nouvelle fois de porter  par sa stature molrale cette enquête et cette exigence sociale pour notre avenir commun. Merci Monsieur une nouvelle fois de nous ouvrir les yeux sur une réalité qui  ne nous ravit pas, cela nous honore.