28 mars 2007

revue de presse: la campagne vue de la PQR 5!

Mercredi 21  Mars 2007
 
Sarkozy décline son identité nationale
 
Entre 8.000 et 10.000 personnes sont venues écouter Nicolas Sarkozy à Besançon. Photo Ludovic LAUDE
 
En Franche-Comté, le candidat n'a cessé de s'expliquer sur sa proposition controversée de ministère. En revendiquant « le droit de défendre les valeurs
».
Le reportage de Jean-Pierre TENOUX
S'expliquer. A défaut de se justifier. Lorsqu'il arrive en Franche-Comté hier pour évoquer « l'éducation culturelle », Nicolas Sarkozy est surtout préoccupé
par la lecture donnée par Ségolène Royal et François Bayrou de sa proposition d'un ministère « de l'intégration et de l'identité nationale ». A peine sorti
de voiture, devant l'école de musique de Vesoul, il s'empare du micro tendu par le député-maire du chef-lieu de Haute-Saône, Alain Joyandet. En face, la
foule est massée derrière des barrières et l'ovationne. « Ne vous laissez pas impressionner par ceux qui veulent nous empêcher de parler de la France »,
l'exhorte aussitôt le candidat, en invoquant le droit de « dire la vérité » et « défendre les valeurs qui sont les nôtres ». La partition et le tempo ne
varieront plus de la journée. La direction de l'école de musique a bien organisé les choses. Aubade à son arrivée dans la cour, démonstrations de piano,
d'instruments à corde, de percussions au fil de salles qui portent les noms de Chopin ou de Menuhin. « Tu penses que la guitare ça t'aide pour les filles
? », lance Nicolas Sarkozy à un gamin d'une dizaine d'années. Séquence nostalgie. « Moi j'aurais aimé jouer de la guitare », raconte-t-il. « Et j'ai bien
acheté la guitare. Mais tout le monde n'a pas l'oreille musicale. J'ai rapidement vu que la guitare était, pour moi, un handicap ». Exit, donc l'instrument.
L'adolescent Sarkozy a opté pour d'autres techniques de séduction.
 
« C'est outrancier »
 
Conférence de presse improvisée, après les ateliers théâtre et dessin. Quelques mots pour saluer les professeurs d'art et réaffirmer sa volonté de sortir
la culture des cénacles parisiens, puis le candidat revient à son sujet. « On a le droit de parler d'immigration sans être accusé de racisme », s'insurge-t-il.
« La France est le seul pays où une petite intelligentsia considère qu'on n'a pas le droit de parler de l'identité nationale ! Seulement, comment intégrer
des gens sans leur dire quelle est notre identité ? La France n'est pas une ethnie. Ce n'est pas une race. C'est une communauté de valeurs ». Le ton s'accélère.
« On a eu Le Pen au deuxième tour. L'intégration en panne. La moitié des Français qui ne votent pas et on s'étonne que je réfléchisse ? Que je parle de
la culture française ? »
Qu'a-t-il pensé du qualificatif « ignoble » employé par la candidate socialiste à propos de l'intitulé de ce ministère ? « C'est un mot outrancier ! »,
réplique-t-il. Le sens des mots, le décalage entre celui qu'il leur donne et celui qui est perçu par les autres, cela l'inquiète. « Doutez-vous ? » lui
demande un journaliste. « Si je réponds oui, on va dire que c'est de la suffisance. Si je réponds non, je vais avoir les gros titres demain : il doute
! Alors, qu'est-ce que je peux faire ? » Ceci posé, malgré son cinquantième sondage en tête, « bien sûr que je doute », admet Nicolas Sarkozy. « Ce sont
les Français qui feront l'élection et pas les sondages ! » L'homme continuera, en conséquence, à battre campagne et à compter... surtout sur lui !
A l'inverse de Ségolène Royal qui avait regretté sur M6 que les poids-lourds du PS ne l'aident pas dès le départ, lui ne veut pas se reposer sur ses propres
« éléphants » à l'UMP. « Il ne me serait pas venu à l'idée de critiquer les gens qui me soutiennent », glisse-t-il. « Le rassemblement, la main tendue,
c'est au candidat de le faire. C'est lui qui porte la responsabilité. Je souhaite que chacun puisse prendre sa part dans ma campagne. C'est sa spécificité.
Je ne veux pas de ralliés. Je veux des amis, des partenaires. C'est à moi de faire la synthèse et dans le respect de chacun... » Les atermoiements de Jean-Louis
Borloo ? Son projet ? « Dans ce que j'ai lu, rien ne me semble incompatible », assure-t-il. « J'ai bon espoir. J'ai tout à fait confiance. Nos chemins
vont se retrouver ».
 
« Sujet tabou »
 
Autour de lui, Nicolas Sarkozy veut des gens libres. « On ne peut pas reprocher aux gens d'avoir des convictions. Chacun vient avec les siennes. Que serait
un rassemblement où tous seraient obligés de les abandonner ? Pour Jean-Louis Borloo, c'est l'intégration par le travail. Michèle Alliot-Marie, la défense
nationale. Dominique de Villepin, la République. Et Jacques Chirac viendra aussi avec son identité. Il faut les additionner, pas les soustraire ». Azouz
Begag, le ministre à l'Egalité des chances, lui a préféré François Bayrou. « Il nous avait laissé entendre pendant un moment qu'il ferait le choix de Ségolène
Royal », note Nicolas Sarkozy. « S'il est heureux comme ça, tant mieux pour lui... Je n'ai pas d'autre commentaire à faire ».
Le « tout sauf Sarko » qui pointe, maintenant que François Bayrou paraît être en mesure de le mettre en difficulté au second tour ? « C'est la nouvelle
thématique ? », lance-t-il à la presse. « C'est me faire beaucoup d'honneur ! Je serais tellement en tête qu'il faudrait se mobiliser contre moi ? » A
Besançon où près de 10.000 personnes sont venues l'écouter ainsi que Renaud Donnedieu de Vabres, le candidat revient à son leitmotiv du voyage. « Il y
a une identité française, une identité nationale », commence-t-il. « J'ai bien compris (qu'en) parler n'était pas convenable, que c'était un sujet tabou,
qu'il était dangereux de s'aventurer sur ce terrain, qu'un homme politique soucieux de sa carrière devait éviter ce sujet ». Apparemment, Nicolas Sarkozy
n'est pas soucieux à l'excès de sa carrière.
 
Mercredi 14 Mars 2007, © L'Est Républicain / FRANCE / FRANCE
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Gaz de France flambe et s'impatiente
 
Avec un bénéfice net record à presque 2,3 milliards d'euros (+29 %) l'an dernier, le groupe gazier français maintient son mariage avec Suez. Et réclame
la publication des bans.
Quelques jours après Suez aux résultats records (44,3 millions de chiffres d'affaires : + 11,3 % ; et 4,4 milliards de bénéfices : + 15,9 %), Gaz de France,
n°2 européen de la distribution de gaz naturel, donnait hier la réplique en faisant encore mieux : chiffre d'affaires en hausse de 21 % à 27,642 milliards
d'euros et 2,298 milliards de bénéfices (+29 %). Pas question donc de modifier un plan qui marche et vise la fusion Gaz de France-Suez, a rappelé Jean-François
Cirelli, son PDG : « Ces excellents résultats témoignent de la force de son modèle de développement et de la stratégie mise en oeuvre », tandis que « les
évolutions de la politique énergétique européenne et la consolidation du secteur qui s'est accéléré en 2006 renforcent l'intérêt stratégique de la fusion
des deux groupes », a-t-il plaidé.
 
Décret d'application
 
Peu sensible à l'idée de Nicolas Sarkozy de nouer une alliance capitalistique avec un fournisseur de gaz comme le groupe algérien Sonatrach, pas plus qu'à
celles de revenir sur l'accord avec Suez comme le voudraient Ségolène Royal et François Bayrou, Jean-François Cirelli a maintenu que sa « responsabilité
en tant que président de Gaz de France, était de préparer la fusion avec Suez ». Et que « le projet de fusion a pour vocation d'accélérer le développement
de Gaz de France et ne remet pas en cause la solidité de notre projet de développement ». Ainsi a-t-il réclamé que le décret d'application de la privatisation
du groupe gazier français, voté au Parlement en novembre et toujours pas signé par Matignon, soit promulgué au plus vite pour que le processus juridique
puisse s'opérer selon le calendrier prévu : Gaz de France et Suez devraient réunir des assemblées générales extraordinaires respectivement le 25 et le
21 juin pour approuver cette fusion. Ce qui paraît néanmoins de plus en plus compromis, tant s'épaissit l'imbroglio juridico-politique au fur et à mesure
des prises de positions des différents candidats à la présidentielle : aucun ne soutient ce projet de réduction de la participation de l'Etat dans GDF
pour créer le géant national de l'énergie annoncé par Dominique de Villepin le 28 février 2005, géant dont la naissance ne pourra intervenir avant le 1er
juillet prochain, a bien précisé depuis le Conseil d'Etat...
Outre ce problème de fusion, Gaz de France a une deuxième épine dans le pied : l'hiver 2006-2007, « le plus chaud depuis plus de 50 ans, ce qui pèse sur
l'activité et sur les prix de marché des premiers mois de 2007. En conséquence, l'année 2007 sera une année de consolidation : l'excédent brut opérationnel
devrait être en ligne avec celui de 2006 ».
Pas de quoi pavoiser donc après les rigueurs de l'hiver 2005-2006 et les hausses de tarif en cascades à la poursuite de l'envolée des cours du baril l'an
dernier... « Confiant dans ses fondamentaux », GDF maintient néanmoins ses prévisions de croissance (+ 10 % en moyenne par an d'excédent brut d'exploitation
sur la période 2005-2008). Et en veut pour preuve le versement d'un dividende en hausse de 62 %, à 1,10 euro par action au titre de l'exercice flamboyant
de 2006.
 
Jean-Louis DENES
 
Mercredi 14 Mars 2007, © L'Est Républicain / FRANCE / FRANCE
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Des classes moins chargées
 
Ségolène Royal : « Ma première décision sera de remettre à l'école les moyens qui lui ont été retirés pendant les cinq ans de ce gouvernement ». Photo AFP
 
Invitée à réagir sur la décision de Claude Allègre de ne pas voter pour elle, Ségolène Royal a estimé hier soir que « les Français s'en moquent totalement
», prédisant même que cela pourrait l'« aider vis-à-vis des enseignants ». « C'est sa liberté. Je n'ai pas de commentaire particulier à faire », a-t-elle
balayé d'un revers de main sur TF1. « Je crois même que ça va peut-être m'aider vis-à-vis des enseignants, parce que je crois qu'il n'a pas laissé un très
bon souvenir », l'a-t-elle mouché. L'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire (1997-2000), qui était alors sous la responsabilité de Claude
Allègre à l'Education nationale, s'est évertuée à ringardiser son ancien ministre de tutelle. « Ce qui est important pour moi, c'est de me tourner vers
l'avenir ». Et de lancer à l'attention de celui qui avait qualifié le système éducatif de « mammouth à dégraisser » : « excusez-moi, mais cette question
ne m'intéresse pas. Je pense que les Français s'en moquent totalement ».
 
« Peur de la précarité »
 
Ils « ont peur des délocalisations », « de la précarité », « n'arrivent plus à trouver un logement », « s'angoissent pour le chômage des jeunes », « se
demandent comment les retraites vont être payées » et « comment les déficits vont être couverts ». « Voilà les questions qu'ils se posent ! »
A quarante jours du premier tour, la candidate PS a saisi l'occasion pour rappeler ses propositions en matière d'éducation, alors que son rival UDF François
Bayrou lui dispute les suffrages enseignants. « Ma première décision sera de remettre à l'école les moyens qui lui ont été retirés pendant les cinq ans
de ce gouvernement », a-t-elle répété. Ce qui permettrait de « baisser le nombre d'élèves par classe » (à 17 au CP et en CE1, NDLR) et de faire du « soutien
scolaire individualisé ».
 
Mercredi 14 Mars 2007, © L'Est Républicain / FRANCE / FRANCE
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Terrains à bon prix
 
Nicolas Sarkozy aurait consenti un rabais de 775.000 euros sur des terrains municipaux au promoteur immobilier Lasserre en avril 1997 avant de lui acheter
« avec une ristourne » son duplex à Neuilly-sur-Seine, dont il était maire, affirme Le Canard Enchaîné daté d'aujourd'hui. Selon l'hebdomadaire satirique,
« l'opération peut se résumer à un joli coup de bonneteau sur les droits à construire que le groupe Lasserre était tenu de verser à la ville de Neuilly
pour pouvoir édifier trois immeubles sur l'île de la Jatte », et « notamment celui dans lequel Cécilia et Nicolas ont acheté leur duplex avec plus de 300.000
euros de réduction ». L'hebdomadaire explique que le promoteur a été autorisé à acheter en deux fois les terrains concernés, la deuxième partie de l'opération
s'étant faite à un prix inférieur de 20 %, « une sorte de crédit gratuit », selon un haut fonctionnaire parisien spécialisé dans ce domaine, cité par Le
Canard. « En deux ans, les prix ont baissé de 20 % et le promoteur Lasserre a économisé 2.000 F par mètre carré, soit un total de 5.080.000 F (775.000
euros). Autant de moins pour les caisses de la ville de Neuilly », écrit l'hebdomadaire. Le ministre de l'Intérieur répond à cette accusation dans les
mêmes colonnes, en affirmant que « la ville de Neuilly et la Sem 92 ont fait face en 1997 à un effondrement du marché immobilier ». M. Sarkozy ajoute que
« dans ce contexte les nombreux promoteurs contactés se refusaient à réaliser la troisième tranche de l'île de la Jatte ».
 
Ni droite ni gauche
 
Six Français sur dix (61 %) ne font confiance ni à la droite ni à la gauche « pour gouverner le pays » et 46 % n'ont pas encore choisi le candidat pour
lequel ils voteront le 22 avril, selon une enquête Ifop pour le ministère de l'Intérieur et le Cevipof (Sciences Po). 61 % des personnes interrogées déclarent
ne faire confiance ni à la gauche ni à la droite « pour gouverner le pays », 21 % disent faire confiance à la droite et 17 % à la gauche. Plus d'un Français
sur deux (53 %) estime que le résultat de l'élection présidentielle ne permettra guère (peu ou pas du tout) d'« améliorer les choses en France ». 46 %
sont d'un avis contraire. Interrogés sur leur vote du 1er tour, le 22 avril, 54 % des électeurs disent avoir « déjà choisi » leur candidat. A l'inverse,
46 % n'ont plutôt pas (20 %) ou pas du tout (26 %) choisi pour qui ils voteront.
 
Alliance
 
Le député Vert européen, Daniel Cohn-Bendit, estime que l'alliance PS-UDF-Verts qu'il prône serait tout aussi « pertinente » en cas de victoire de François
Bayrou au second tour de la présidentielle face à Nicolas Sarkozy. « Je souhaite voir Ségolène Royal gagner l'élection et constituer une coalition PS-UDF-écologistes
».
 
© Le Républicain Lorrain, Mercredi le 14 Mars 2007. / Longwy / Actualité / Longwy
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Le départ du président Chirac interpelle les collégiens
 
Au coeur des débats des 6e B : le sport bien sûr, mais aussi un peu de politique.
 
On les imaginait peu portés sur la politique. Pourtant, les élèves de 6e B d'Albert-Lebrun ont été surpris d'apprendre que Jacques Chirac ne se représenterait
pas aux présidentielles. Un intérêt soudain
qui ne parvient pas à détrôner leurs éternels coups de coeur.
Les élèves de 6e B ont planché cette semaine avec brio sur l'actualité. Premier point abordé : l'annonce du président Chirac mise en lumière par Laurie
: « Dans son discours Chirac a dit qu'il quitterait ses fonctions, par contre il n'a pas précisé quel candidat il soutenait ». S'en est suivie une énumération
des candidats potentiels : « Sarko », scandent les garçons, « Royal », tempèrent les filles. « Et Bayrou, renchérit Nicolas, je l'aime bien chez les Guignols
! ». Le nom de Le Pen est évoqué timidement. « Je crois que Ségolène baisse dans les sondages car c'est une femme », suppose Katia. Dans le même registre,
le salon de l'agriculture qui a fermé ses portes le week-end dernier a vu défiler les politiciens. « Il y avait du monde, résume Clara, Ségolène Royal
a même mangé un steak dès le matin ».Le chapitre une fois refermé, chacun y va de son coup de coeur. Le sport arrivant toujours en tête des préférences.
« Dans la Ligue des champions, il n'y a plus d'équipes françaises en lice », commente Romain. « Le FC Metz a fait match nul vendredi ». Quelques résultats
de rugby sont cités puis le grand prix d'automobile. « Platini a pris la parole pour dire que les violences dans les stades étaient inadmissibles ». «
Et Thierry Henry s'est blessé, pour lui la saison est finie ».Le salon de l'auto à Genève délie les langues. « J'ai vu la nouvelle Twingo, lance Chloé,
les voitures ressemblent à des mouches ! ». Au rang des dates à retenir, une jeune fille ose parler de la journée de la femme. « C'était le 8 mars, il
paraît que certaines se font battre par leurs maris. Nous, au collège, on s'entend bien avec les garçons ». « J'ai vu qu'il y avait une nouvelle sculpture
à Mont-Saint-Martin », poursuit Manon, « elle est un symbole pour les femmes ».
Quant à l'arrivée des beaux jours, elle laisse songeurs. « C'est bientôt les vacances, se réjouit Clara, et le printemps ». Incollables dans le registre
cinématographique et musical, les Victoires de la musique sont racontées sommairement. « Bénabar a eu un prix, Olivia Ruiz aussi ». Du côté des événements
marquants, le crash d'un avion en Indonésie a surpris Chloé. « Le corps du petit Julien a été retrouvé », poursuit Courage. « On sait de quoi il est mort
? », interroge sa voisine. « Moi je suis sûr que c'est le beau-père qui est fautif », intervient un élève. « J'ai entendu qu'il y a eu un incendie à Paris,
renchérit Nicolas, il a fallu six heures aux pompiers pour l'éteindre ».
Agitation au CDI. Voyant une ambulance dans la cour du collège, les élèves ne tiennent plus en place. « La semaine dernière, trois élèves se sont blessés
en sport, ils ne s'étaient pas assez échauffés, précise Katia, je me demande bien ce qu'il se passe ». Les secours une fois partis, les enfants retrouvent
leur calme tout en chuchotant entre eux : « Qui s'est fait mal ?, tu crois qu'ils l'ont conduit à l'hôpital ? ». Curiosité quand tu nous tiens !
S. F.