06 janvier 2007

Réflexions:les prisons ne sont pas des hopitaux!

Samedi 6 janvier 2007
 
hier un détenu a été confondu pour cannibalisme aurpés d'un de ses co-détenus. Ce prisonnier, ex-SDF de 35 ans, avaient connu plusiuers séjours psychiatriques. Il a assdassiné son co-détenu, et en a mangé une partie. Antropophage par  dérangement mental, certainemetn, mais ce qui peut paraître particulier c'ets le manque de précaution organisée par l'adinistration pénitentière, qui était au courant des risques psychiques du détenu. A quand une prison français enfin républicaine et soucieuse d'amener les détenus vers une possible réinsertion,. Et surtout faut il rappeler que prés de 20 % des détenus devraient être incarcérés en dehors des murs des prisons.
Nous perpétuons une prison inhumaine et soucieuse de casser, de birser les volontés, les consciences...
 
Le Comité consultatif national d'éthique a estimé, dans un avis rendu public le vendredi 8 décembre que 20% de la population carcérale "ne devraient pas être
en prison".
Que ce soit avant l'incarcération, pendant ou après, en France, les droits des détenus doivent être mieux respectés: dans un avis le Comité consultatif
national d'éthique demande notamment aux autorités de faire appliquer la suspension de peine en fin de vie ou lorsque l'état de santé est incompatible
avec le maintien en détention.
 
Le détenu est un citoyen
 
"Nous voulons faire reconnaître que le détenu est un citoyen, simplement privé du droit d'aller et venir", a déclaré à l'Associated Press Mario Stasi, membre
du Comité d'éthique et co-rapporteur de l'avis.
Pour cela, le Comité "en appelle de manière urgente aux pouvoirs publics, aux élus, au législateur et aux autorités sanitaires". Il demande aux élus et
ou au législateur de "veiller à la bonne application des lois concernant la santé des personnes incarcérées".
Tout détenu doit avoir "accès au respect de ses droits fondamentaux, notamment la suspension de peine en fin de vie ou lorsque l'état de santé est durablement
incompatible avec le maintien en détention", selon les dispositions de la loi du 4 mars 2002.
Le Comité recommande par ailleurs que "la prison ne se substitue plus à l'hôpital psychiatrique", un fait qu'il attribue notamment à une "réticence croissante
de notre société à accepter de soigner et d'accompagner, et non pas de punir, les personnes ayant commis des infractions à la loi par déraison".
"Près de 12.000 détenus sur les 60.000 incarcérés sont des malades psychiatriques", explique Mario Stasi.
 
Des cellules individuelle
 
Le Comité insiste aussi sur l'importance des "cellules individuelles, notamment en maison d'arrêt", dont "la mise en œuvre réelle" est, selon lui, "repoussée
de loi en loi". Il juge par ailleurs "absolument inacceptable" qu'un détenu ou un prévenu soit "entravé lors d'une consultation, en dehors de circonstances
exceptionnelles".
Il souhaite également que "le recours et la durée des mesures d'isolement en cellule de discipline (le mitard) et en quartier disciplinaire, qui présentent
des risques pour la santé mentale du détenu, soient réduits et contrôlés".
Enfin, le Comité recommande la mise en place d'une politique de réinsertion préparée dès l'incarcération.
"La prison traduit tout un état du regard de la société en face d'une catégorie de gens, et la qualité du regard sur elle-même", conclut Mario Stasi. "Sans
remettre en cause la nécessité d'une sanction", l'ancien bâtonnier observe qu'un "état démocratique se juge au niveau des plus faibles, de ceux qui en
ont le plus besoin d'être pris en considération".