01 mai 2007

Pour que personne ne puisse dire:je ne savais pas!

Jeudi 26 avril 2007
 
Citoyens de droite ou de gauche,
 
le danger est réel,  la démocratie
 
est en danger  !
 
     
  Rappel historique - "l'homme  providentiel" En 1933, à la suite d'une  élection démocratique, Hitler accédait au pouvoir dans une Allemagne  rongée par
la crise économique, où les citoyens ordinaires avaient subi  un appauvrissement sans précédent à cause d'un chômage massif et d'une  inflation galopante,
créant dans l'opinion un sentiment d'amertume et le  désir d'un changement fort pour remettre l'Allemagne sur la bonne voie.   Hitler était alors perçu
comme  "l'homme providentiel", le seul ayant l'autorité et la détermination  nécessaires. Il bénéficiait du soutien du patronat et des classes  aisées,
en même temps que d'une partie des classes populaires victimes  de la crise. Le danger représenté par Hitler était alors complètement  sous-estimé ou ignoré
par les médias et par la majorité de  "l'intelligentsia".  A l'issue de la seconde guerre  mondiale, les Allemands, et dans une moindre mesure les Italiens,
ont  durablement pris conscience des dangers du fascisme. Mais cette prise de  conscience n'a pas eu lieu en France, où le régime fasciste de Vichy  pouvait
être considéré comme imposé par la défaite et l'occupation, et  non véritablement choisi par les Français, alors qu'en réalité, les  fascistes représentaient
une force politique importante en France  pendant les années 30, et le régime de Vichy bénéficiait d'un large  soutien populaire. Mais les Français se
sont dispensés de faire leur  examen de conscience, et la "bête immonde" n'a pas été éradiquée dans  les esprits comme en Allemagne. D'où la montée en
puissance du Front  National et l'actuelle dérive du principal parti de droite (l'UMP) vers  l'extrême-droite.
    Nous sommes aujourd'hui au 21è  siècle, et le fascisme est de retour avec un nouveau visage. Il a évolué  vers une forme "moderne", débarrassé de l'anti-sémitisme,
mais en  conservant les mêmes principes et les mêmes méthodes: autoritarisme,  culte de la répression, mépris de la démocratie, propagation de la  haine,
désignation de boucs-émissaires, et absence de scrupules ("la fin  justifie les moyens").  Ainsi, Nicolas Sarkozy n'est pas  anti-sémite (au contraire),
mais il est violent, rempli de haine, et ne  supporte pas les opinions différentes de la sienne.  Autre caractéristique du  fascisme, Nicolas Sarkozy ne
cesse de stigmatiser des catégories de  personnes en les désignant à la vindicte publique et en les utilisant  comme boucs-émissaires:  - les jeunes des
banlieues (les  "racailles", à nettoyer au "karscher")
 - les  "assistés"
 - "ceux qui se lèvent tard"
  - les  "soixante-huitards" et l'esprit de Mai 68 (cause de tous les maux de la  France selon Sarkozy)
 - les consommateurs de drogues  douces
 - les syndicalistes ("ces braillards", comme il  dit)
- les défenseurs des droits de l'homme, qu'il appelle avec  mépris les "droits-de-l'hommistes" Ce n'est pas un hasard si  l'édition italienne du livre
de Sarkozy a été préfacée par Gianfranco  Fini, le leader de l'Alliance Nationale, précédemment dénommée MSI,  le parti fasciste mussolinien  dont l'Alliance
Nationale a conservé le logo, une flamme tricolore aux  couleurs de l'Italie (un logo repris et mis aux couleurs de la France  par le Front National ).
Et ce n'est pas un hasard non  plus si Nicolas Sarkozy est la deuxième personnalité préférée des  électeurs du Front National après Jean-Marie Le Pen.
   Une personnalité inquiétante  Son ambition dévorante, sa soif  de pouvoir, le fait qu'il ne pense qu'à son intérêt personnel, sa  démagogie, son mépris
de la démocratie, son intolérance et sa haine font  de Nicolas Sarkozy un danger majeur si il est élu. Sa soif de pouvoir  est d'autant plus inquiétante
qu'il a déclaré vouloir modifier la  constitution pour étendre les pouvoirs présidentiels.     Les observateurs objectifs qui  ont approché Sarkozy disent
qu'il émane de lui de la violence. Anecdote  révélatrice, lorsque Nicolas Sarkozy a été mis en cause par une  manipulation dans l'affaire Clearstream,
il a dit "je trouverai le  responsable de ça et je le pendrait à un croc de boucher".  Comme il l'a souvent montré à  l'Assemblée Nationale ou à Argenteuil,
Nicolas Sarkozy est un violent,  et il gouvernera dans la violence, "à la cravache", il dressera les uns  contre les autres, et le résultat sera une guerre
civile. Les 5 semaines  d'émeutes qu'il a déjà provoqué en 2005 ne sont qu'un avant-goût de ce  qui arrivera si il s'empare du pouvoir.  Il est alors probable
qu'il  utilisera le soulèvement populaire comme prétexte pour prendre les  pleins pouvoirs, comme l'article 16 de la constitution le permet lorsque  "l'indépendance
de la Nation, l'intégrité de son territoire ou  l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière  grave et immédiate et que le
fonctionnement régulier des pouvoirs  publics constitutionnels est  interrompu".
 
   Ce qu'il a fait - Le bilan de Sarkozy    
  >      
<http://www.syti.net/Repression.html>
 
>  
>    
<http://www.syti.net/Kiosque/Kiosque_Banlieues2005.html>
 - Baisse en trompe l'oeil de la  délinquance, qui masque une hausse sans précédent des violences aux  personnes. Cette hausse est de 20% en moyenne nationale
mais elle  atteint 70% dans certains départements. 
 
 
- Primes au rendement pour les  policiers, les encourageant ainsi à une répression hystérique,  disproportionnée, avec gardes à vues injustifiées, et tolérance
zéro  pour les automobilistes
<http://www.syti.net/Repression.html> ...
 
 
 
- Transformation des policiers  en cow-boys agressifs qui se croient tout permis; hausse sans précédant  des bavures et des violences policières. 
 
 
- Généralisation du flashball et  introduction du taser
<http://www.syti.net/Taser.html>
 
 
 
- Recul sans précédent des  droits de l'homme en France, dénoncé par Amnesty International et la  Ligue des Droits de l'Homme. Transformation de la France
en un état  policier oppressant. 
 
 
- Remplissage des prisons sans  se soucier un instant des conditions de détention crées par la  surpopulation carcérale (violence entre détenus, viols,
suicides,  propagation du sida et de la tuberculose). Par sa politique  ultra-répressive, Sarkozy a créé une situation catastrophique dans les  prisons,
une situation indigne d'un pays qui prétend respecter les  droits de l'homme et qui donne des leçons au reste du monde à ce sujet.  
 
 
- Propos irresponsables et  haineux qui, combinées aux violences policières et à la "tolérance  zéro", ont provoqué une insurrection des  banlieues
<http://www.syti.net/Kiosque/Kiosque_Banlieues2005.html>
   pendant 5 semaines.
 
 
- Privatisation partielle  d'EDF
 
 
- Fausse promesse que GDF ne  serait jamais privatisé.
 
   
 
Ce qu'il fera - Le vrai programme de  Sarkozy
 
- Baisse des impôts pour les  riches et pour les entreprises, creusant encore plus le déficit public  et l'endettement
<http://www.syti.net/Endettement.html>
  de la France, une mesure  purement idéologique et totalement irresponsable.
 
 
- Démantèlement du droit du  travail, CPE  
<http://www.syti.net/CPE.html>
 pour tout le monde, précarité  généralisée, avec une licenciement possible pendant 2 ans, sans  justificatif ni recours.
 
 
- Retraite à 70 ans, et  encouragement des retraites privées (fond de pension) pour ceux qui  souhaitent partir plus tôt à la retraite et dans de meilleures
 conditions 
 
 
- Semaine de 48 heures  (alignement sur la norme européenne), et autorisation des heures  supplémentaires jusqu'à 70 heures par semaine (opt-out, comme
en  Angleterre) 
 
 
- Suppression des charges  sociales sur les heures supplémentaires, ce qui encouragera les  entreprises à recourir aux heures supplémentaires plutôt qu'embaucher
 
 
 
- Obligation d'effectuer un  "travail d'utilité collective" (des travaux forcés payés moins que le  SMIC) pour les bénéficiaires de minima sociaux 
 
 
- Restauration du service  national obligatoire pour les jeunes
 
 
- Adoption de la constitution  européenne par le parlement, sans consulter les Français par  référendum
 
 
- Privatisation d'EDF, de la  SNCF, de la Poste. ANPE remplacée par des agences privées pour le  placement des chômeurs.
 
 
- Autorisation des OGM. (Nicolas  Sarkozy est le seul candidat à la présidentielle à ne pas s'être engagé  à un moratoire sur les cutures d'OGM). 
 
 
- Discrimination positive et  encouragement du communautarisme
 
 
- Immigration choisie, c'est à  dire appel à l'immigration quand le rapport entre l'offre et la demande  sur le marché du travail est défavorable aux entreprises,
risquant ainsi  de les obliger à augmenter les salaires 
 
 
- Suppression de la séparation  des églises et de l'état, pour permettre aux lieux de culte d'être  financées par l'argent du contribuable 
 
 
- Réduction du nombre  d'enseignants, réduction du budget de l'éducation nationale, l'argent  restant devant être partagé avec les écoles privées (suppression
de la  loi Falloux) 
 
 
-  Augmentation du budget militaire pour renforcer les capacités de la  France à participer aux guerres des Etats-Unis, au grand bénéfice des  multinationales
de l'armement, notamment Dassault (dont le PGD Serge  Dassault est député UMP et sarkozyste convaincu), et Lagardère (dont le  PDG Arnaud Lagardère est
le parrain d'un fils de Sarkozy). 
 
 
- Extension des pouvoirs  présidentiels, au détriment du premier ministre et du  parlement
 
 
- Généralisation des machines à  voter, afin de pouvoir truquer les futures élections
 
 
- Modification probable du jeu  électoral en autorisant à nouveau les entreprises à financer les partis  politiques, et en légalisant les publicités politiques
à la télévision  (comme aux USA), afin de donner l'avantage au parti le plus riche, c'est  à dire le plus favorable aux intérêts des multinationales afin
de  bénéficier de leur "générosité" 
 
 
- Généralisation de la  vidéosurveillance "intelligente", avec détection automatique des  comportements interdits ou jugés suspects y compris pour les
infractions  anodines, comme allumer une cigarette dans un lieu public. La  vidéosurveillance "intelligente" aura pour effet de multiplier les  bavures
policières (comme l'assassinat d'un jeune brésilien par la  police à Londres après les attentats) 
 
 
- Fichage des  enfants
<http://www.syti.net/Kiosque/Kiosque_France_2.html#Sarkozy_FichageEnfants>
  dès la  maternelle, pour repérer les "futurs délinquants".
 (En tant que  ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy avait prévu de faire adopter  cette mesure début 2007, mais il l'a finalement retirée à cause de
la  polémique qu'elle pouvait susciter avant l'élection présidentielle)  
 

- Création de prisons privées,  comme dans le film " Fortress
<http://arbredespossibles2.free.fr/SF/Fortress.html>
 ". Aux Etats-Unis, un tiers des  prisons sont déjà privées, et l'un des buts de la répression est  désormais de gonfler les profits des sociétés qui gèrent
ces prisons et  qui sont rémunérées en fonction du nombre de prisonniers.
 
 
Et à plus long-terme:
 
 
- Arrestations préventives,  comme dans "Minority Report", avec emprisonnement des personnes en  raison des crimes qu'elles "pourraient commettre" en fonction
de  probabilités établies par la police grâce au recoupement des fichiers  informatiques publics et privés. Ces fichiers enregistrent de multiples  données
qui permettent de presque tout savoir sur chaque individu  (consommation, déplacements, fréquentations, situation professionelle,  financière, familiale,
santé, horaires et habitudes de vie, lectures et  sites internet consultés, caméras de surveillance, etc)
 
 
  
<http://www.syti.net/Implants.html>
 - Utilisation du terrorisme  comme prétexte pour rendre obligatoire le marquage de chaque citoyen  avec une puce électronique insérée sous la peau et lisible
par un  scanner ou par satellite. (voir l'article sur les implants
<http://www.syti.net/Implants.html>  
)
 

Avec Nicolas Sarkozy, vivre en  France deviendra un cauchemar digne des visions les plus sombres de la  science-fiction, comme "1984" de George Orwell
ou "un bonheur  insoutenable" d'Ira Levin. Une minorité de privilégiés vivront dans  l'opulence et à l'abri de la répression, tandis que le reste de la
 population vivra dans la misère et dans la peur (peur de la répression,  peur des délinquants, peur des attentats, peur de perdre son misérable  emploi
ou son logement).
 
 
 
 
 
Dévotion envers les Etats-Unis
 
 
 
 
Nicolas Sarkozy veut tuer l'âme  de la France, un pays qu'il n'aime pas et qu'il veut rendre semblable au  pays qui est son modèle: les Etats-Unis. Nicolas
Sarkozy l'a dit à de  nombreuses reprises: il veut en finir avec le modèle social français,  lui préférant un modèle américain, caractérisé par une société
 inégalitaire, violente, et ultra-repressive.
 
 
Par ailleurs, Nicolas Sarkozy  alignera la politique de la France sur celle des Etats-Unis et engagera  la France dans les futures guerres américaines
au Proche-Orient. A cause  de la politique étrangère de Sarkozy, la France subira des attentats  sanglants comme ceux de Madrid ou de Londres. Et ces attentats
lui  fourniront le prétexte pour réduire encore les libertés et parachever ce  qu'il a commencé au ministère de l'intérieur: l'instauration d'un état  policier
fasciste.
 
 
Enfin, par son soutien  inconditionnel aux Etats-Unis de Bush, Sarkozy se fait le complice des  crimes de guerre américains, des tortures (à Guantanamo,
en Afghanistan,  en Irak, et dans les prisons secrètes), des assassinats de journalistes  par l'armée américaine en Irak, ou de l'emploi de bombes au phosphore
 contre des civils irakiens. Complice aussi de l'utilisation d'obus et de  missiles à uranium appauvri, de l'absence d'interdiction des mines  anti-personnelles
et des bombes à fragmentation, et du refus américain  de ratifier le protocole de Kyoto sur les émissions de CO2.   
 
 
 
 
 
La garde rapprochée de Sarkozy qui attend dans  l'ombre
 

La "garde rapprochée" de Sarkozy  est constituée par Brice Hortefeux et Christian Estrosi, ses fidèles  depuis toujours. Il les a nommé à ses cotés au
ministère de l'Intérieur,  et ils seront récompensés par des postes-clé si Sarkozy arrive au  pouvoir.
 
 
Tous les deux sont de véritables  fascistes, encore pires que leur mentor. Sorte de Dick Cheney français,  Brice Hortefeux n'aurait pas déparé au gouvernement
de Vichy. Quant à  Christian Estrosi, c'est un clone de Sarkozy avec l'intelligence en  moins et les connexions "niçoises" en plus. (il est président du
 conseil général des Alpes Maritimes, un poste précédemment occupé par  Jacques Médecin)
 

Brice Hortefeux sera  probablement nommé ministre de l'intérieur, ce qui laisse présager le  pire.
 
 
Pour faire plus ample  connaissance, voici quelques photos des "lieutenants" de Sarkozy...  
 
 
 
 
Brice Hortefeux  
 

 
 
 
  Christian Estrosi  
 

 
 
 
 
 
Candidat et ministre de l'intérieur
 

Pour la première fois dans  l'histoire de la république française, un candidat à l'élection  présidentielle est en même temps ministre de l'intérieur pendant
la  période qui précède les élections. Cette position donne à Sarkozy le  contrôle de la police, des Renseignements Généraux, de la DST  (contre-espionnage),
mais aussi de l'organisation des élections.  
 
 
Ayant tous les leviers  nécessaires entre ses mains, il n'est pas impossible que Sarkozy les  utilise pour espionner ces adversaires (c'est déjà fait,
avec la  surveillance de l'entourage de Ségolène Royal par les Renseignements  généraux), pour truquer les élections, ou pour susciter des événements  qui
lui seraient électoralement favorables, par exemple des attentats  islamistes ..
  
 
 
Un ticket sans retour
 

Si Nicolas Sarkozy est élu, il  généralisera les machines  à voter
<http://www.recul-democratique.org/>
 , ce qui  lui permettra de truquer les prochaines élections, comme Bush aux Etats  Unis.
 

Les machines à voter sont une  grave menace pour la démocratie, car elles sont facilement piratables  par des virus informatiques destinés à modifier le
comptage des votes,  ou par le remplacement de composants par des versions truquées. De plus,  les machines à voter signifient la fin de l'anonymat du
vote, car  l'électeur doit s'identifier par une carte magnétique qu'il doit insérer  dans la machine pour valider son vote. Techniquement, rien n'empêche
que  les machines gardent en mémoire qui a voté quoi.
 
Nicolas Sarkozy s'est déjà  déclaré favorable aux machines à voter. Les élections de 2007 risquent  donc bien d'être les dernières élections démocratiques
en France.  
   
 
 
 
 
Si comme des millions de français  vous voulez faire barrage au populisme et  défendre la démocratie
 
et la  République...transmettez ce messages à tous  vos contacts. Les générations futures  comptent sur  vous!