Pour Sarkozy la Culture est inutile, seule l'efficacité économique compte...
Vendredi 4 mai 2007
Voici la France qu'il nos promet
En rupture!
Oui en rupture de son histoire intellectuelle et culturelle
Plus que la rupture avce Mai 68, il nous promet la rupture avec l'esprit des lumières
On a les intellectuels que l'on peut
Sarkozy a Stevie Boulet, le bien nommé,
Doc Gynéco, et Johnny Halliday!
On a les artistes et poètes que l'on peut, Jean-Marie Bigard,
Didier Barbelivien, et Gilbert Montagné
Avec Sarkozy, il est peu probable d'avoir Apostrophe, ni Bouillon de culture...
Il faudra rendreles cerveau disponibles pour accepter de travailler plus, pour gagner, presqu'autant
et puis comme les travailleurs se seront enfin remis au travail, ils seront fatigués, ils auront donc droit à leurs grosses têtes, Ils n'auron plus le temps de réfléchir à des choses inutiles comme ces faignasses gauchistes de France Culture!
Il faudra être rentable économiquement, ce sera la seule voie, et l'Etat ciblera ce qui lui parait utile de ce qui ne lui parait pas indispenable
On ne choisira plus ce que l'on voudra faire, exercer comme métier, mais on sera orienter en fonction des besoins économiques de l'Etat
la liberté individuelle, on s'en fout, puisque ce qui compte c'ets l'efficacité
Un peu dictaturale? Non, efficace comme en Chine!
Voici la France qu'il nous promet
Voici l'identité nationale qu'il promeut
Lamartien, Hugo, Prévert, Vian et Gainsbourg, sont bein loin des préoccupations du moment
si vousne me croyez pas lisez ce ce qui suit, c'ets édifiant.
Mais vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Communiqué de la Maison des écrivains
Dans le journal gratuit "20 minutes" du 16 avril,
figure une interview de Nicolas Sarkozy. Entre autres
sujets, il y parle de l'université et prend pour
exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus
être prise en charge par les fonds publics,
l'enseignement de la "littérature ancienne" :
figure une interview de Nicolas Sarkozy. Entre autres
sujets, il y parle de l'université et prend pour
exemple de filière inutile, et qui ne devrait plus
être prise en charge par les fonds publics,
l'enseignement de la "littérature ancienne" :
« Vous vous fixez comme objectif de ne laisser aucun
enfant sortir du système scolaire sans qualifications.
Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? Par
exemple dans les universités, chacun choisira sa
filière, mais l'Etat n'est pas obligé de financer les
filières qui conduisent au chômage. L'Etat financera
davantage de places dans les filières qui proposent
des emplois, que dans des filières où on a 5000
étudiants pour 250 places.
Si je veux faire littérature ancienne, je devrais
financer mes études ? Vous avez le droit de faire
littérature ancienne, mais le contribuable n'a pas
forcément à payer vos études de littérature ancienne
si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les
universités auront davantage d'argent pour créer des
filières dans l'informatique, dans les mathématiques,
dans les sciences économiques. Le plaisir de la
connaissance est formidable mais l'Etat doit se
préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des
jeunes. »
<http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le-Pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php>
http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le-Pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php
enfant sortir du système scolaire sans qualifications.
Comment comptez-vous parvenir à cet objectif ? Par
exemple dans les universités, chacun choisira sa
filière, mais l'Etat n'est pas obligé de financer les
filières qui conduisent au chômage. L'Etat financera
davantage de places dans les filières qui proposent
des emplois, que dans des filières où on a 5000
étudiants pour 250 places.
Si je veux faire littérature ancienne, je devrais
financer mes études ? Vous avez le droit de faire
littérature ancienne, mais le contribuable n'a pas
forcément à payer vos études de littérature ancienne
si au bout il y a 1000 étudiants pour deux places. Les
universités auront davantage d'argent pour créer des
filières dans l'informatique, dans les mathématiques,
dans les sciences économiques. Le plaisir de la
connaissance est formidable mais l'Etat doit se
préoccuper d'abord de la réussite professionnelle des
jeunes. »
<http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le-Pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php>
http://www.20minutes.fr/article/151848/20070416-France-Le-Pen-ne-m-interesse-pas-son-electorat-si.php
Ne prenons pas à la légère ces déclarations du
candidat de l'UMP. Pour lui, l'Etat n'a pas à assumer
le prix de la culture.
Son jugement sur le « plaisir de la connaissance »,
opposé à l'utilité ou à la rentabilité érigées en
principe politique, manifeste une ignorance et un
mépris dangereux qui menacent le socle de toute
société démocratique. Il avertit les artistes et les
penseurs, nous écrivains, en particulier, du sort
qu'il réserve à la culture, la littérature au premier
chef, et à leur transmission par l'Education nationale
Tous les chefs d'Etat, jusqu'ici : Charles De Gaule,
Georges Pompidou, François Mitterrand comme Jacques
Chirac ont, chacun à leur manière, exprimé leur
attachement à l'héritage intellectuel et artistique
qui fonde l'identité française. Ils ont écrit, se sont
revendiqués de la poésie, du roman, de l'art.
Dans le contexte déjà alarmant que dénonce notre Appel
Filières littéraires, une mort annoncée ?, la gravité
de cette déclaration ne peut nous laisser d'illusions.
Elle engage la communauté littéraire et éducative à se
mobiliser.
26 avril 2007
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